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Arts-chipels.fr

Zébrures d’automne 2024 à Limoges. Une francophonie d’abord francophile.

Zébrures d’automne 2024 à Limoges. Une francophonie d’abord francophile.

Du 25 septembre au 5 octobre 2024, la 41e édition du Festival met l’accent sur le Cameroun et la Côte d’Ivoire, mais les autres pays de la sphère francophone ne sont pas oubliés.

Le festival du Zèbre a aujourd’hui atteint l’âge adulte. Cela ne l’empêche pas d’être toujours attentif à ce qui bouge dans le domaine de la culture française hors de l’Hexagone. Hassan Kassi Kouyaté, son directeur depuis 2019, insiste sur le terme de « francophilie », qui déborde la seule « francophonie », ce qui peut conduire à associer la Thaïlande, par exemple, aux actions menées par le Zèbre et ses partenaires. Né au Burkina Faso, descendant d’une famille de griots, comédien et metteur en scène, il a « biberonné » dès l’enfance la culture française, navigué entre des cultures qui se sont mêlées et composent aujourd’hui, pour chacun des francophones, des identités spécifiques que les Zébrures contribuent à mettre en lumière.

On descend à la rue Princesse © DR

On descend à la rue Princesse © DR

Tous liés en même temps que tous différents

Si le Zèbre présente cette belle robe rayée de noir et de blanc sans qu’on puisse déterminer qui, du noir ou du blanc, compose la base de son pelage, la répartition et le dessin des zébrures diffère de plus d’un zèbre à l’autre. C’est cette diversité qu’explore le Festival, dans la pluralité des langues françaises qui se sont développées de par le monde mais aussi hors du terrain de la langue seule en s’ouvrant, au-delà de la poésie et du théâtre, sur le chant, la musique, la danse, le cirque et le cinéma. Ainsi les spectacles proposés feront-ils place au conte, aux formes chorégraphiques de On descend la rue Princesse et de Humming Birds – Made in Côte d’Ivoire, à la musique des Amazones d’Afrique et au cinéma à travers le film documentaire de Mati Diop, Ours d’or du 74e festival de Berlin, Dahomey, qui évoque la restitution au Bénin de vingt-six trésors royaux pillés par les Français. De la même manière se côtoieront au cours du Festival, à côté du Cameroun et de la Côte d’Ivoire sur lesquels le focus est mis, les Comorres, Haïti, le Maroc, le Sénégal, la Belgique et le Canada.
La Laboratoire du Zèbre © Christophe Péan

La Laboratoire du Zèbre © Christophe Péan

Un festival qui privilégie la rencontre et la découverte

Les spectacles présentés par le festival sont des créations ou des premières en France ou en Europe. Leurs représentations offrent l’occasion aux professionnels et aux programmateurs de découvrir des spectacles qui ne sont souvent visibles que dans leurs pays d’origine. Ainsi l’Office National de la Diffusion Artistique (ONDA) est-il associé aux Zébrures en proposant les rencontres AD HOC, qui privilégient cette année une rencontre sur le thème de La nouvelle génération de la création francophone et l’opportunité de voir une très passionnante sortie de résidence de la Compagnie Auguste Bienvenue (Burkina Faso) proposée par l’Opéra de Limoges, associant danse, texte et musique, Mesure[s]. Le spectacle, qui associe en live, autrice (Elsa Gribinski), danseurs (Bienvenue Bazié, Auguste Ouédraogo, Fatou Traoré) et musiciens (Cédric Jeanneaud, Las Hermanas Caronni, Laura & Gianna, Wendlavim Zabsnré) sur une idée originale de Cédric Jeanneaud, déplace l’histoire de la traite négrière sur le terrain métaphorique du triangle et des nombres.

Du côté du public, un travail en profondeur associe l’université de Limoges et l’équipe des Zébrures au travers des Laboratoires du Zèbre, qui provoquent, à l’occasion de la présentation d’une création, une rencontre avec le public. Cette année, la thématique de la liberté d’expression sera développée en partant de la création d’À cœur ouvert, Prix RFI 2023, celle des enjeux post-coloniaux à partir de Je suis blanc et je vous merde. La part de la langue dans la création théâtrale constituera aussi l’objet d’une rencontre avec des autrices et auteurs, modérée par l’une des responsables de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France.

À cœur ouvert, Éric Delphin Kwégoué © Christophe Péan

À cœur ouvert, Éric Delphin Kwégoué © Christophe Péan

Dans le domaine de la création, deux volets complémentaires

Les Zébrures s’élaborent chaque année en deux temps. Au printemps, le temps de l’écriture et de la lecture. Des textes venus de toute la francophonie sont lus chaque année par divers comités et une sélection est proposée en lecture au public. Quatre prix seront décernés lors des Zébrures d’automne : le Prix SACD de la dramaturgie francophone ; le Prix RFI Théâtre dont le lauréat est interviewé par la chaîne – les prix 2023 font l’objet d’une présentation développée un peu plus loin ; le Prix Sony Labou Tansi des lycéeen.ne.s ; le Prix Moussa Konaté du polar francophone.

Les Zébrures d’automne, de leur côté, laissent place à la création, avec des spectacles pour enfants comme pour adultes. Il s’agit ici de donner une visibilité, de faire découvrir tout en faisant sauter les cloisonnements. On découvrira ainsi, dans les Zébrures 2024, les créations dansées de Côte d’Ivoire déjà citées d’On descend à la rue Princesse (direction artistique et chorégraphique Massidi Adiatou) où l’on brave tous les interdits dans l’extravagance et la folie et Human Birds (chorégraphie Abdoulaye Trésor Konaté), au départ solo autobiographique du chorégraphe inspiré de l’attitude du colibri, minuscule oiseau qui cherche à surmonter les obstacles de sa vie, qu’il offre en partage à une compagnie de treize danseuses et danseurs. Les spectacle sera accompagné de petites formes jouées dans différents lieux publics (parc de la Mairie, musée des Beaux-Arts, musée Adrien Dubouché, Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel).

On retrouvera la musique des Amazones d’Afrique, ce groupe féminin activiste du changement social et de la cause des femmes avec leurs sonorités qui mélangent des styles panafricains et les harmonies pop contemporaines, le cirque virevoltant et fougueux de Fiq ! (Réveille-toi !) qui mêle acrobaties, foot freestyle, break et taekwando sur un rythme endiablé de quinze jeunes Marocains.

La Grande Ourse. Penda Diouf © Aminata Beye

La Grande Ourse. Penda Diouf © Aminata Beye

Du côté du théâtre

On évoquera l’exil d’une femme haïtienne, seule avec sa radio allumée, triplement incarnée par une danseuse, une comédienne et une chanteuse (Aimer en stéréo de Gaëlle Bien-Aimé), les conflits environnementaux du Nouveau-Brunswick (Canada) autour de l’implantation d’un parc éolien (Vent à vendre, Matthieu Girard), la révolte d’une femme répudiée par sa belle-famille (Tiens ton cœur de Kouam Tawa, Cameroun) ou l’histoire de l’émancipation d’une femme détruite par l’humiliation qui trouve dans les forces de la nature le moyen de conjurer son sort en se transformant en ourse (La Grande Ourse, de Penda Diouf, Sénégal). Je suis blanc et je vous merde de Soeuf Elbadawi mettra en scène les rapports de domination aux Comores à travers l’histoire d’un blanc que la police, qui l’a cueilli, accuse d’espionnage et qui rencontre en prison d’autres personnages, décidés à rompre avec la routine du colonisé. L’opposition politique et la liberté d’expression animeront aussi la trame d’À cœur ouvert (Éric Delphin Kwégoué, Cameroun) où, sur un air de thriller, meurtres de journalistes et collusions mafieuses avec le pouvoir seront mises en avant au travers d’une fable qui ne fait pas dans la dentelle. La mise en scène, taillée à la serpe, se rapproche de l’agit-prop. Les méchants y sont vraiment méchants, les révoltés vraiment révoltés et une influenceuse y joue curieusement le rôle de pasionaria révolutionnaire…
Bois © André Chevrier

Bois © André Chevrier

Pour la jeunesse

Du côté de la jeunesse, c’est vers la Belgique et le Canada que porte le vent. Soudain la pierre (création des Baladins du miroir, texte de Charlotte Moors et Geneviève Knoops) évoque la vie du facteur Ferdinand Cheval qui à Hauterives, dans la Drôme passera trente-trois ans de sa vie à édifier un Palais Idéal construit à partir des pierres qu’il collecte tout au long des trente-cinq kilomètres de tournée quotidienne qu’il effectue. Pierres animées et loquaces, anecdotes, chansons et musique ponctuent ce spectacle qui met en avant la sublimation du quotidien, du modeste, par l’art. Bien rôdé, chorégraphié dans un registre cocasse de comédie musicale, musicalement intéressant, utilisant différentes techniques de marionnette, le spectacle n’évite cependant pas certains poncifs, comme un personnage à l’accent méridional. Mais qui trop embrasse peut mal étreindre. L’exploration, très succincte, du thème de l’art brut et de ses artistes phares tels que Séraphine ou Wölfli complique encore un propos qui mêle différents niveaux de narration. Si son style l’inscrit dans le champ de l’enfance, on peut penser que son propos l’adresse à l’adulte.

Dans un tout autre registre se situe un autre spectacle où la nature parle. Bois, créé par les Québécois Csaba Raduly et Pavla Mano, met en scène des personnages créés à partir de branches mortes dont les formes et l’agencement, au gré de l’inspiration de leurs collecteurs-créateurs, composent des personnages animaux et humains, lancés à la conquête d’une unique feuille verte, évidemment hors de leur portée, perchée sur un arbre tout aussi mort que le reste. Leurs tentatives désespérées donnent évidemment lieu à toute une série de situations cocasses, d’effondrements en recompositions et d’arrivées de nouveaux candidats à la feuille qui provoquent chez les enfants une attention plus que soutenue et des réactions vives et pleines de drôlerie. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que le Festival, dédié à la francophonie, programme ici une histoire sans parole, seulement ponctuée par la musique et le bruitage. L’introduction, cependant, expliquant le principe du spectacle, et le débat qui suit, tous deux traduits en langue des signes, illustrent l’une des préoccupations mises en avant par les rencontres professionnelles : le questionnement sur l’accessibilité à la création de spectateurs partiellement handicapés. Une manière de parler la langue privée d’oralité.

Les Contes du Zèbre. Iroconteur © DR

Les Contes du Zèbre. Iroconteur © DR

Les prix littéraires de la SACD et de RFI

Pour l’année2024, trois prix ont été décernés : par RFI à Gad Bensalem (Madagascar) pour sa pièce, Enfant ; par la SACD, ex-aequo à Phanuelle Tommy Lincifort (Haïti) pour On ne part pas en guerre avec une vie qui danse ! et à Valentine Sergo (France – Suisse) pour Tatrïz.

Écrit comme un long monologue, Enfant raconte la quête de Doda. Routier sur la RN44 à Madagascar, il cherche son père depuis des années, entravé par cette absence. Un théâtre intime fort d’une poésie singulière pour dire les silences et les absences, ce qui s’écrit en creux.

Dans On ne part pas en guerre avec une vie qui danse !, une femme attend l'heure de son exécution pour avoir tué neuf hommes à main nue. Comme dernière volonté, elle demande à voir un prêtre vaudou qui interpelle l'esprit de l’enfant dont elle a avorté il y a trois jours. « Je n'ai d'excuses à faire qu'à toi, on ne part pas en guerre avec une vie qui danse. » De cette histoire qui ne concerne que deux personnes, émerge également celle de tout un peuple qui trépasse dans un silence épais.

Tatrïz de Valentine Sergo (France – Suisse) place sur la scène une autrice en train d’écrire le spectacle que le public s’apprête à voir, sa réalité et la fiction s’entremêlant en direct. Trois personnages y sont dépeints : la Femme, l’Homme, la Grand-Mère. La femme, occidentale, s’adresse à l’homme qu’elle aime et qui vit dans une zone de conflit, les territoires palestiniens de Cisjordanie. La grand-mère surgit par moments. La pièce montre que la géopolitique menée par les puissances extérieures ne détruit pas seulement le territoire dans sa composante géographique, mais détruit aussi les territoires psychiques et sentimentaux, pour plusieurs générations. Entre paroles écrites et paroles dites, dialogues, monologues, SMS, messages vocaux, le texte plonge dans le flot d’émotions de ces femmes et de cet homme, et tente de raconter les guerres, les déracinements, les renoncements, les impossibilités, mais aussi les joies et les espoirs.

Les Zébrures d’automne, dans tous les cas, font entendre ces voix autres qui nous parlent du même en même temps que de l’ailleurs. Un voyage bigarré en même temps qu’immobile.

Fiq ! © Hassan Hajjaj

Fiq ! © Hassan Hajjaj

Zébrures d’automne – les Francophonies, des écritures à la scène.

À Limoges, Uzerches, Eymoutiers, Feytat, Saint-Just-le-Martel, Aubusson

https://www.lesfrancophonies.fr/Les-Zebrures-d-automne-1

Les spectacles

On descend à la rue Princesse (direction artistique et chorégraphique Massidi Adiatou) / Danse – Création. Mer. 25/09 - 20h30, Ven. 27/09 - 20h30, Grand-Théâtre, Opéra de Limoges. 1h05 À partir de 12 ans

Soudain la pierre par les Baladins du Miroir (Belgique) / Théâtre Première en France. Jeu. 26/09 - 20h30, Sam. 28/09 - 15h CCM Jean Gagnant, Maison de la création artistique – Limoges. Durée 1h15. À partir de 7 ans

Bois de Csaba Raduly et Pavla Mano (Canada - Québec) / Marionnettes Première en France. Ven. 27/09 - 10h et 14h30, Sam. 28/09 - 10h, Dim. 29/09 - 15h - Espace Noriac, Limoges. Durée 40 minutes. À partir de 4 ans

À cœur ouvert, Spectacle en français surtitré en anglais, Prix RFI Théâtre 2023, d’Éric Delphin Kwégoué (Cameroun) / Théâtre – Création. Ven. 27/09 - 18h, suivi d’un bord plateau, Sam. 28/09 - 20h30 - Théâtre de l’Union, Limoges. Durée 1h30. À partir de 15 ans

Humming Birds – Made in Côte D’ivoire d’Abdoulaye Trésor Konaté (Côte d’Ivoire) / Danse - Première en Europe. Sam. 28/09 - 18h, Dim. 29/09 - 15h - Jean Moulin – MAD, Opéra de Limoges. Durée 1h. À partir de 13 ans

Petites formes autour du spectacle Humming Birds – Made in Côte D’ivoire

Balle aux pieds - Cie Lesg’arts - Ven. 27/09 à 18h, Parc de la Mairie – Feytiat

Traversées - Ibrahima Sidibé - Sam. 28/09 à 14h, Musée des Beaux-Arts – Limoges

Lost - Koffi Désirée Larissa - Dim. 29/09 à 10h30, Musée Adrien Dubouché – Limoges

FemmE - France Nancy Goulian - Dim. 29/09 à 12h, Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour, Saint-Just-Le-Martel

Dahomey / Film de Mati Diop (France / Sénégal). Ours d’or à la 74e Berlinale. Projection. Limoges, le Lido. Durée 1h07

La Grande Ourse de Penda Diouf, mise en scène Anthony Thibault (France / Sénégal) / Théâtre – Création.

Fiq ! (Réveille-toi !) de Maroussia Diaz Verbèke (Maroc) / CIRQUE ; Mar. 101/10 - 19h audiodescription, précédée d’une visite tactile, Grand-Théâtre, Opéra de Limoges. Durée 1h15. À partir de 6 ans

Je suis blanc et je vous merde de Soeuf Elbadawi (Les Comores) / Théâtre – Création. Sam. 28/09 - 20h - Théâtre Jean Lurçat, Aubusson. Mer. 2/10 - 20h30 suivi d’un bord plateau. Jeu. 3/10 - 18h audiodescription, précédée d’une visite tactile - Jean Moulin – MAD, Opéra de Limoges. Durée 1h30. À partir de 12 ans

Tiens ton cœur de Kouam Tawa (Cameroun) / Théâtre. Mer. 2/10 - 18h, Ven. 4/10 - 15h suivi d’un bord plateau - Espace Noriac, Limoges. Durée 1h15. À partir de 12 ans

Vent à vendre de Matthieu Girard (Canada - Nouveau Brunswick) / Théâtre, Première en France. Jeu. 3/10 - 15h, Ven. 4/10 – 18h suivi d’un temps d’échange - Espace Noriac – Crypte, Limoges. Durée 1h30. À partir de 12 ans

Aimer en stéréo de Gaëlle Bien-Aimé (Haïti) / Théâtre – Création. Ven. 4/10 - 20h30 suivi d’un bord plateau, Sam. 5/10 - 15h - Théâtre de l’Union, Limoges. Durée 1h15 À partir de 12 ans

Les Amazones d’Afrique / Musique. Sam. 5/10 - 20h30 - Grand-Théâtre, Opéra de Limoges. Tout public

Les contes du Zèbre / Rendez-vous contes avec les lauréat·e·s des IXes Jeux de la Francophonie. Dan Bosembo Alonga [République Démocratique du Congo], Médaille de bronze. Jeu. 26/09 à 15h. Iroconteur [Niger], Médaille d’argent. Ven. 27/09 à 15h. Hanna Samira Moumoula [Burkina Faso], Médaille d’or. Sam. 28/09 à 15h, Maison des Francophonies. Le Goûter du Zèbre. Dim. 29/09 à 16h, Maison des Francophonies. Lun. 30/9 (réservé aux résident.e.s, auxsoignant.e.s et à leurs proches). EPHAD Pr. Marcel Faure. Paroles croisées. Sous la direction de Jihad Darwiche [Liban] Avec Dan Bossembo Alonga [République Démocratique du Congo], Anne Borlée [Belgique], Iro Conteur [Niger], Hanna Samira Moumoula [Burkina-Faso] et Vi Indigaïa [France-Martinique, SuisseMer. 02/10 à 15h. Bfm, centre ville. Durée 1h45

Les sets du Zèbre (musique)

Fire & Smoke (Canada - Manitoba). Jeu. 3/10 – 18h - Maison des Francophonies ; Ven. 4/10 – 20h30 – Eymoutiers. Avec Daniel Peloquin-Hopfner et Claire Morrison. Fire & Smoke est un partenariat folk-roots franco-manitobain réunissant harmonies vocales, instrumentation variée, et esprit raconteur.

Perrine Fifadji (France). Ven. 4/10 – 18h - Maison des Francophonies. Avec Perrine Fifadji / Production Compagnie Résonance. Très proche de ses racines béninoises mais aussi de son identité bordelaise, Perrine Fifadji prend le soin d’explorer les richesses de cette mixité culturelle pour créer une musique emplie de volupté et de tendresse.

Raphaël Butler (Canada). Sam. 5/10 – 18h - Maison des Francophonies. Auteur - compositeur - interprète Raphaël Butler,

Raphaël Butler propose une musique folk-rock accompagné de sa guitare acoustique.

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