3 Mars 2023
Pour sa 26e édition, le Festival fait peau neuve après les années covid. Théâtre, danse, magie, marionnettes, ciné-concerts, parfois placés sous le signe de l’hybridation des genres prennent en compte la diversité des publics, des tout-petits aux adolescents.
Dans la ville d’Angoulême, la BD est partout : sur les murs pignons des maisons, comme sur les distributeurs de sachets ramasse-crottes pour les chiens, pour animer les marches des escaliers de la gare ou sur les bornes d’aération des parkings. La jeunesse et la vitalité s’inscrivent à chaque détour de rue et l’orientation « jeunesse » de la Ville n’est pas nouvelle. Le Théâtre d’Angoulême – scène nationale, en dehors de la programmation adulte habituelle de ce type de lieu, a choisi de mettre l’accent sur ce qu’on regroupe généralement sous l’appellation de « jeune public », une rubrique très – trop – généraliste, compte tenu des tranches d’âge concernées.
Jeune public. Une orientation qui conduit à la diversification.
Le projet de Sonia Kéchichian s’oriente résolument vers l’exploration de tous les publics de la jeunesse, y compris les tout-petits, souvent laissés sur le carreau des programmations. À chaque âge ses thématiques et son mode de traitement, sa durée de spectacle – qui dépend de la faculté d’attention des enfants selon leur âge. À l’autre bout de la chaîne des âges, elle explore les thèmes spécifiques à la préadolescence et à l’adolescence, dont les prolongements dépassent le plus souvent l’âge de 14-15 ans qu’on prête à cette période particulière de l'existence, un monde à cheval entre l’enfance et l’âge adulte. Ainsi, si des thématiques telles que l’amitié, l’amour, l’engagement, l’estime de soi, l’écologie traversent toutes les générations, Sonia Kéchichian met aussi en avant les questions philosophiques qui agitent cette période de la vie. Comprendre ce que signifie grandir, appréhender de manière consciente son environnement, sa famille, sa place dans la société, faire de l’histoire une donnée vécue et non subie dans un monde où la télévision et les réseaux sociaux mettent les jeunes au contact de problématiques qui sont tout sauf « enfantines » sont des thèmes développés par sa démarche. À l’adolescence se pose en outre la question des nouveaux récits dans cette phase de révolte et de déconstruction-construction de la personnalité qui les rend souvent hermétiques à la « matière » culturelle et artistique.
Un travail de fond avec des forces vives
Outre le travail important de relations publiques effectué auprès des établissements scolaires et des professeurs – les représentations scolaires comptent pour une bonne part dans la programmation générale –, une série de partenariats lient le travail du Théâtre d’Angoulême à d’autres partenaires. Parce que la ville d’Angoulême est une ville de l’image. En dehors du Festival de la BD, se côtoient une Cité de la BD et de nombreuses écoles d’art avec lesquels s’élaborent des collaborations et le lien arts graphiques – arts scéniques alimente les choix de créations et les partenariats. Le festival La Tête dans les nuages reflète aussi leur implication au travers d’animations proposées ou de créations de compagnies ou de groupes implantés dans la région.
Un projet original d’implication des jeunes
S’est aussi amorcée une collaboration avec le CDN de Thionville et sa directrice, Alexandra Tobelaim, pour embarquer la jeunesse dans la programmation. Dans les deux régions, proposition est faite à des jeunes d’élaborer en commun une programmation. Pour ce qui concerne les jeunes, s’impliquer dans ce projet correspond à une décision individuelle. Les directrices des deux établissements culturels procèdent à une présélection de projets. Ceux-ci sont ensuite soumis à l’appréciation de ce « comité » birégional. Les jeunes gens prennent connaissance des projets, rencontrent les artistes, avant de choisir quatre spectacles qui seront présentés dans l’une et l’autre des régions. Les premiers résultats révèlent une grande disparité de choix entre les deux lieux car la réalité de chacune d’elles pèse dans la balance. Si les jeunes d’Angoulême sont plus sensibles à des projets « poétiques », ceux de Thionville sont plus concernés par un style « coup de poing ». Les amener à une programmation commune revient aussi, en quelque sorte, à leur faire concrètement toucher du doigt l'apprentissage de la démocratie.
Pluridisciplinarité et création
Plusieurs directions sont suivies pour mettre en place cette politique « Jeunesse ». Une politique de résidences d’artistes a été mise en place. Elle concerne des projets venus de tous horizons stylistiques. En dehors de la volonté de couvrir toute la pyramide des âges se dessine une volonté de pluridisciplinarité, pas seulement en associant dans une programmation théâtre, danse, marionnettes, cirque ou autres formes, mais en réservant une place à l’hybridation entre les arts et en restant attentif aux formes dominantes qui imprègnent les imaginaires d’aujourd’hui. Le thriller ou l’horreur, par exemple, font l’objet d’un engouement à partir duquel il est possible d’associer d’autres contenus, portant des valeurs plus orientées vers l’acceptation des différences, l’humanisme et le partage. Sonia Kéchichian, si elle revendique de refléter les préoccupations des jeunes, souvent liées au moment, choisit des récits qui comportent une « lumière au bout du tunnel ». Dans une société où l’absence de perspective et les horizons sombres envahissent le décor, elle privilégie le pouvoir libérateur du rire et l’idée qu’il existe, peut-être, des alternatives.
La 26e édition de la Tête dans les nuages
Les généralités développées plus haut trouvent leur application dans la programmation du Festival. On y retrouvera des spectacles tel le très intime et délicieux ciné-concert Avion papier qui déroule au fil des pellicules un imaginaire frais et poétique dans l’espace restreint d’une caravane à destination d’enfants à partir d’un an (article spécifique à venir) et de leurs parents, ou le très adolescent Tenir debout, adressé aux 14 ans et plus, consacré aux rêves de Miss dans la région Poitou-Charentes. Entre ces deux extrêmes, les spectacles s’échelonnent à tous les âges à partir de 4 ans, avec un duo dansé sur le thème du « pied » qui débouche sur un jeu auquel participe le public, avec le spectaculaire Gadoue (5 ans et plus) – qui n’a rêvé de se rouler dans la boue ou de se précipiter sur les flaques d’eau pour se salir ? – ou de se plonger dans les affres de l’adolescence avec Songe à la douceur (dès 12 ans)
Faire feu de tout bois
Dans le paysage, s’ébattent quelques objets très identifiés : P.I.E.D. (dès 4 ans) explore avec des propositions divertissantes, parfois assez inventives, les moyens dansés de prendre son pied, d’être au pied de la lettre, à pied d’œuvre ou de s’emmêler les pinceaux avant d’inviter les spectateurs à en faire autant. Gadoue, déjà évoqué, met en scène un jongleur tiré à quatre épingles, en danger permanent de glisser ou d’éviter la chute des objets avec lesquels il jongle, et appartient résolument au monde du cirque. Dans le registre du théâtre, en dehors de Tenir debout, qui est issu d’un travail documentaire préalable, Sauvage (dès 10 ans), écriture théâtrale pour un seul personnage, met en scène dans une remontée du temps, notre relation intime aux vivants et la permanence de forces qui nous traversent. Et si Hansel et Gretel (dès 6 ans) nous font passer de l’univers du conte au théâtre dans un aller-retour entre la dureté du réel et le rêve, c’est en plein air, dans le cadre d’un jardin vert au pied de la cathédrale.
Le mélange des genres
Le cinéma d’animation alimente les courts métrages, accompagnés d’une musique électro-pop et de dessins live, qui forment Doggo (dès 5 ans) et mettent en scène des chiens venus de quatre coins du globe tandis que Saro et Alexinho s’exercent au doublage humoristique pour bruitages de bouche et loop station en réinterprétant la lutte d’Oggy contre les cafards (dès 5 ans). Le récit chorégraphique fait son apparition avec Villes de papier (dès 10 ans) qui aborde, sans être cependant vraiment convaincant, à travers la danse et le texte la question des demandeurs d’asile à partir du témoignage de l’un des danseurs, Karim Sylla, venu de Guinée. Théâtre et marionnette font bon ménage dans Gourmandise (dès 5 ans) qui aborde, par le biais de l’aventure d’une petite fille vorace, la nécessité, parfois, de déborder les lignes, de sortir du cadre pour conserver une joie de vivre. Songe à la douceur (dès 12 ans), une décalcomanie théâtrale réinventée d’Eugène Onéguine, le roman de Pouchkine, qui est traitée façon comédie musicale contemporaine, offre l’occasion de se plonger dans les affres des émois de l’adolescence et de l’amour. Enfin, À l’envers à l’endroit (dès 7 ans) pose la question de la classification genrée, imaginant Blanche-Neige comme un garçon sauvé par une princesse chevauchant une dragonne à travers un cheminement où l’imaginaire du récit passe au travers du filtre d’un casque que les enfants coiffent pour découvrir cette fiction inversée proposée par un comédien-musicien et une conteuse-bruiteuse. Armés d’un micro, de loopers, d’une bouteille d’eau, de deux noix de coco et d’ustensiles de cuisine, ils recréent un univers où les histoires sont réversibles et où disparaissent les a priori. Le panorama serait incomplet sans l’étonnant, inventif et hilarant Cartoon ou N’essayez pas ça chez vous de Mike Kenny (dès 8 ans), qui mêle l’univers du dessin animé, des super-héros, de la magie et du théâtre autour d’une saga familiale d’un genre très particulier (article spécifique à venir) et pose la question de la nécessité de « grandir ».
Environnements
Installations créatives avec les 250 fleurs éclatantes de couleur et de'imagination, réalisées au crochet, au tricot, au feutre en intégrant des résidus plastiques issu des déchets de poubelles, qui occupent le grand hall du théâtre, exposition autour des éléments de scénographie de Cartoon, rencontres à l’issue de divers spectacles, brunchs et goûters thématiques, impromptus chorégraphiques, ateliers du goût ou de pratique artistique complètent la dynamique du Festival. Enfin des journées professionnelles, les 2 et 3 mars, 7 et 8 mars, à destination des programmateurs jeune public et des directeurs de structures culturelles, en partenariat avec l’OARA (Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine permettent aux professionnels de découvrir des créations et d’échanger des projets.
Créations en devenir
Trois projets sont présentés à cette occasion. Valse avec Wrungdisbletrodasgoridasglou, ou Valse avec W, de Marc Lacourt, mêle arts plastiques et danse. Sur un grand plateau, avec 5-6 danseurs, on y évoquera des manières d’être ensemble. Un canapé, un frigo, des casseroles voisineront avec des monstres, comme les aiment les enfants, tandis que le bleu Klein fera bon ménage avec les masques « primitifs » africains du bureau d’André Breton, et qu’un théâtre d’objets fera vivre le paysage de l’inanimé. Le spectacle sera placé sous le signe du jeu, dans un monde où les silhouettes, vidées de substance, s’évanouiront dans l’air et où les cheveux se mettront à marcher.
Rites de passage de Sylvie Balestra s’inscrit dans une démarche de la chorégraphe qui associe danse et anthropologie. Après avoir travaillé avec des mineurs du Centre éducatif fermé – elle qualifie ces centres de prisons pour mineurs – de Bergerac, elle se pose la question des différences entre l’adolescent et l’adulte dans une société qui ne possède plus de rite de passage d’un âge à l’autre. Elle imagine de créer un rituel au travers duquel circule une autre communication, un moyen de transmission différent. Elle s’appuie sur l’expérience déjà réalisée avec les jeunes du Centre bergeracois. Partant de leur vécu, de leur environnement, elle a choisi la balle – de rugby, de foot, de basket – pour recréer avec eux une deuxième peau, leur armure comprenant casques et épaulettes fabriquées à partir de ballons et de pièces de peau réalisées avec l’assistance des ateliers Hermès. Elle est à la fois sauvegarde protectrice et moyen de communication avec l’extérieur, masque et révélateur d’une personnalité qui se constitue. Une exposition tirée de cette expérience, accompagnée de quinze œuvres venues du Quai Branly et de vidéos, circule actuellement. Le projet de Rites de passage concernera un solo chorégraphique pour une jeune interprète. Il évoquera l’image de soi, la prise de risques, les enfermements, l’énergie qu’on déploie et qu’on met en jeu à l’adolescence. Il explorera la peau, comme une étiquette qu’on porte sur soi et qu’on voudrait changer, la mue, la transformation. La pièce s’appuiera sur le travail plastique et artisanal développé lors des rencontres avec les adolescents.
Enfin, avec Bad Block, Céline Garnavault et Thomas Sillard se proposent de créer, à partir d’un dispositif de 100 objets sonores, connectés et lumineux, une expérience sonore, technologique et immersive. Le dispositif accueille en son sein 50 personnes dont chacune se voit confier un block, objet sonore interactif, « vivant ». Bad Block invite à jouer avec le dispositif et avec les autres, en observant ce que le jeu provoque et éveille en soi. Un voyage immobile, un parcours sans mouvement, une plongée dans l’inconnu où tout peut arriver, où les objets semblent dotés d’une intentionnalité, d’une vie propre à laquelle nous nous relions. Une manière de nous interroger sur nous-mêmes et sur nos humanités.
Proposées à l’horizon 2024, au printemps ou à l’automne, ces créations, imaginées pour des publics d’âge différent (6-7 ans pour Valse avec W, 11 ans et plus pour Rites de passage, 15 ans et plus pour Bad Block), sont présentées parce qu’elles recherchent des partenaires.
Dans la galaxie que développe la Tête dans les étoiles, se dessinent des constellations dans lesquelles originalité et création apparaissent au firmament.
La Tête dans les nuages. Directrice Sonia Kéchichian
Réservations, renseignements – en ligne www.theatre-angouleme.org – par courrier Théâtre d’Angoulême, scène nationale BP 40287 - 16007 Angoulême Cedex – par e-mail infos@theatre-angouleme.org – par téléphone 05 45 38 61 61 / 62 – sur place Avenue des Maréchaux 16000 Angoulême
Les lieux des spectacles - THÉÂTRE D’ANGOULÊME, SCÈNE NATIONALE Avenue des Maréchaux 16000 Angoulême - ESPACE FRANQUIN 1, ter boulevard Berthelot - 16000 Angoulême - ESPACE LUNESSE Rue Paul Mairat - 16000 Angoulême - LA NEF Rue Louis Pergaud - 16000 Angoulême - LE JARDIN VERT Entrée face cathédrale, Avenue du Président Wilson - PLACE NEW YORK Devant le Théâtre
La programmation
Mercredi 1er mars 16h – 16h30 – 17h Avion Papier Dès 1 an – Ciné-concert Place New York 17h P.I.E.D. #format de poche Dès 4 ans – Danse Théâtre d’Angoulême, Studio Bagouet 19h Villes de papier Dès 10 ans – Récit chorégraphique Espace Franquin, Salle Buñuel
Jeudi 2 mars 16h – 16h30 – 17h Avion Papier Dès 1 an – Ciné-concert Place New York
Vendredi 3 mars 17h Avion Papier Dès 1 an – Ciné-concert Place New York
Samedi 4 mars 14h – 14h30 – 15h – 15h30 – 17h - 17h30 - 18h Avion Papier Dès 1 an – Ciné-concert Place New York 15h Gadoue Dès 5 ans – Cirque Espace Lunesse 19h Cartoon Dès 8 ans – Théâtre, marionnettes & magie Théâtre d’Angoulême, Grande salle
Mardi 7 mars 19h30 Tenir debout Dès 14 ans – Théâtre Espace Franquin, Salle Buñuel
Mercredi 8 mars 19h Sauvage Dès 10 ans – Théâtre Théâtre d’Angoulême, Grande salle 14h30 Oggy et les cafards Dès 5 ans – Ciné-concert & Beatbox La Nef
Vendredi 10 mars 20h30 Songe à la douceur Dès 12 ans – Théâtre musical Théâtre d’Angoulême, Grande salle
Samedi 11 mars 11h30 Gourmandise Dès 5 ans – Théâtre & marionnettes Espace Franquin, Salle Iribe 15h À l’envers à l’endroit Dès 7 ans – Théâtre sous casque Théâtre d’Angoulême, Studio Bagouet 16h30 Hansel & Gretel Dès 6 ans – Théâtre Jardin vert 17h Doggo Dès 5 ans – Ciné-concert Espace Lunesse
La Tête dans les nuages s’associe cette année avec Cosmopolite et Cosmokids, la Nef, scène de musiques actuelles, l’École d’Art de GrandAngoulême, le CSCS CAJ la Grand Font, l’Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, le lycée Marguerite de Valois d’Angoulême, la Ville d’Angoulême. Le Théâtre d’Angoulême, scène nationale, est subventionné par la Ville d’Angoulême, le ministère de la Culture - Direction régionale des affaires culturelles NouvelleAquitaine, le conseil départemental de la Charente, GrandAngoulême et le conseil régional Nouvelle-Aquitaine.
Journées professionnelles. Rens., rés. 05 45 38 59 42 & claude.puel@theatre-angouleme.org. Coordination du festival Laure Pauthe tdn@theatre-angouleme.org
Pour Valse avec W, contact Manu ragot - macompagnie@marclacourt.com
Pour Rites de passage, contact vanessa.valle@sylex.fr
Pour Bad Block, contact contact@laboiteasel.com
Les spectacles – dates et générique
Villes de papier – Cécile Loyer - 50 min. Récit chorégraphique, dès 10 ans - Espace Franquin. Mer. 1er mars, 19h. Séances scolaires Mer. 1er, jeu. 2 mars, 10h. S Chorégraphie Cécile Loyer S Interprètes Sonia Delbost-Henry, Steven Hervouet, Mai Ishiwata, Karim Sylla S Assistant à la chorégraphie Eric Domeneghetty S Création lumières Coralie Pacreau S Textes Violaine Schwartz S Musique Sylvain Chauveau S Plasticien Barbu Bejan S Régie son Emmanuel Baux
Gadoue - Luna Rousseau & Nathan Israël - 35 min. Cirque, dès 5 ans - Espace Lunesse. Sam. 4 mars 15h. Séances scolaires mer. 1er mars, 10h, jeu. 2, ven. 3, 10h & 14h. S Auteurs Luna Rousseau, Nathan Israël S Interprètes Nathan Israël, Paola Avilles S Conception, mise en scène et dramaturgie Luna Rousseau S Régie Cyrille Germain S Production Nicolas Feniou, Sarah Mégard
Cartoon ou N’essayez pas ça chez vous ! Mike Kenny – Odile Grosset-Grange. 1h10. Théâtre, marionnettes et magie, dès 8 ans - Théâtre d’Angoulême Grande salle - Sam 4 mars 19h. Séances scolaires Jeu. 2 & ven. 3, 10h & 14h. S Texte Mike Kenny, traduit par Séverine Magois S Mise en scène Odile Grosset-Grange S Avec François Chary, Julien Cigana, Delphine Lamand, Pierre Lefebvre-Adrien, Pauline Vaubaillon S Assistant à la mise en scène Carles Romero-Vidal S Régie générale et lumières Erwan Tassel S Scénographie Stephan Zimmerli assisté de Irène Vignaud S Dessins Stephan Zimmerli S Conseil marionnettes Brice Berthoud S Fabrication marionnettes Caroline Dubuisson S Conception magie Vincent Wüthrich S Création musicale et son Vincent Hulot S Costumes Séverine Thiebault S Accessoires Irène Vignaud S Plateau, vidéo Emmanuel Larue
Tenir debout Suzanne de Baecque - 1h20. Théâtre, dès 14 ans - Espace Franquin Salle Buñuel - Mar 7 mars, 19h30. S Mise en scène et interprétation Suzanne de Baecque S Interprète et chorégraphe Raphaëlle Rousseau S Conception lumière et vidéo Thomas Cottereau S Costumes Marie La Rocca S Composition musicale Valentin Clabault avec la voix d’Oscar Lesage S Régie lumière et générale Zélie Champeau S Régie sonore Simon d’Anselme de Puisaye S Regard extérieur India De Almeida, Stéphanie Aflalo
Oggy et les cafards Saro & Alexinho - 55 min. Ciné-concert & beatbox, dès 5 ans - Proposé par La Nef. Mer. 8 mars, 14h30. S Un film de Olivier Jean-Marie produit par Marc Du Pontavice S Avec Saro et Alexinho
Avion Papier Arthur Delaval - 20 min. Ciné-concert, dès 1 an - Place New York. Mer 1er, jeu 2 mars, 16h, 16h30, 17h, ven. 3 mars 17h, sam. 4 mars, 14h, 14h30, 15h,15h30, 17h,17h30, 18h. Réservation conseillée. Séances scolaires Mer 1er, jeu 2, ven. 3, à 9h15, 9h45, 10h15, 10h45, ven. 3 à 15h, 15h30. S Dessins, montage, musique, machinerie Arthur Delaval S Scénario du court-métrage Guilhem Bréard S Avec Noé Lémac S Machinerie, construction Mathieu Fernandez, Jordan Bonnot S Mapping Guillaume Bertrand S Mise en scène Laura Dahan S Aide à la mise en scène Manuel Marcos S Regard extérieur et production Mélissa Azé
Hansel & Gretel. Et chantent en grelottant Caroline Arrouas - 1h15. Théâtre, dès 6 ans - Jardin vert Rdv à l’entrée face cathédrale - Sam 11 mars, 16h30. S Texte et mise en scène Caroline Arrouas S S Avec Léonard Bourgeois-Tacquet, Valentine Catzéflis, Marion Lambert, Basile Lacoeuilhe Adaptation basée sur Hansel et Gretel des frères Grimm et sur le livret d’opéra Hänsel und Gretel d’Adelheid Wette S Régie son Augustin Békier
Sauvage Annabelle Sergent- 50 min. Théâtre, dès 10 ans - Théâtre d’Angoulême Grande salle. Mer. 8 mars, 19h. Séances scolaires mar 7 mars, 14h, mer. 8, 10h. S Écriture Karin Serres S Conception et interprétation Annabelle Sergent S Collaboration artistique Christophe Gravouil S Création sonore Oolithe [Régis Raimbault et Jeannick Launay] S Scénographie et création lumière Yohann Olivier S Regard chorégraphique Bastien Lefèvre, Brigitte Livenais S Costumes Tiphaine Pottier S Constructeur Pierre Bouglé
Songe à la douceur Clémentine Beauvais, Justine Heynemann & Manuel Peskine - 1h20. Théâtre musical, dès 12 ans - Théâtre d’Angoulême Grande salle. Ven. 10 mars, 20h30. S D’après le roman de Clémentine Beauvais (Éditions Sarbacane) S Mise en scène Justine Heynemann S Avec Rachel Arditi, Manika Auxire, Charlotte Avias, Valérian Béhar-Bonnet, Manuel Peskine, Benjamin Siksou S Assistante à la mise en scène Stéphanie Froeliger S Scénographie Marie Hervé S Lumières Aleth Depeyre S Costumes Madeleine Lhopitallier S Musique Manuel Peskine S Chorégraphie Alexandra Trovato, Patricia Delon
Gourmandise ou Il faut beaucoup aimer la vie Séverine Coulon - 45 min. Théâtre et marionnettes, dès 5 ans - Espace Franquin Salle Iribe. Sam 11 mars, 11h30. Séances scolaires mar. 7, jeu 9, ven 10, 10h & 14h, mer 8, 10h. S Texte François Chaffin S Adaptation et mise en scène Séverine Coulon S Avec Élise Hôte, Jean-Mathieu Van Der Haegen S Régie Pierre Airault S Assistante à la mise en scène Louise Duneton S Scénographie Séverine Coulon, Louise Duneton, Olivier Droux, Daniel Trento, Sophie Hoarau S Construction décor Olivier Droux, Pierre Airault Musiques Marie Jaëll, Cécile Chaminade S Conseil musical Sébastien Troester S Lumière Laurent Germaine S Costumes Valentin Perrin, Nolwenn Caudan S Construction marionnette Cécile Doutey S Collaboration & actions artistiques Flore Cordilhac
À l’envers à l’endroit Muriel Imbach, Cie La Bocca della Luna - 45 min. Théâtre sous casque, dès 7 ans - Théâtre d’Angoulême Studio Bagouet. Sam 11 mars, 15h. Séances scolaires jeu. 9, ven 10, 10h & 14h. S Mise en scène Muriel Imbach S Création sonore Jérémie Conne S Avec en alternance Adrien Barazzone, Nidea Henriques, Cédric Leproust, Adrien Mani, Cécile Goussard, Victor Poltier, Stéphanie Schneider S Collaboration artistique Adina Secretan, Antoine Friderici, Neda Loncarevic S Costumes Isa Boucharlat S Chargée de communication Catia Bellini S Collaborateur artistique en tournée François Renou S Direction de production et de diffusion Joanne Buob
Doggo Ellie James - 45 min – Ciné-concert, dès 5 ans - Espace Lunesse. Sam 11 mars, 17h. Séances scolaires mer 8 mars, 10h, jeu. 9 & ven. 10, 10h & 14h. S Musique et chant Ellie James S Technique Louise Prieur S Habillage visuel et scénographie Tiffanie Pichon S Création lumière Alice Lepage S Regard extérieur Annaïck Domergue