4 Septembre 2020
Le Festival des francophonies en Limousin souffle sa 37e bougie en septembre-octobre prochain. Il change de nom pour devenir Les Francophonies – Des écritures à la scène, et met l’accent sur la création, théâtrale, musicale et chorégraphique.
Sous la houlette de Hassane Kassi Kouyaté, son directeur depuis janvier 2019, le festival des Francophonies en Limousin devient « Les Francophonies – Des écritures à la scène » avec notamment deux temps forts : « Les Zébrures d’automne » et « Les Zébrures du printemps ».
Du 23 septembre au 3 octobre, des centaines d’artistes francophones, femmes et hommes metteurs en scène, comédiens, musiciens, plasticiens, cinéastes, ainsi que des milliers de spectateurs ont rendez-vous à Limoges et dans ses environs pour un moment de partage des singularités de la francophonie et de réflexions sur ce qui les relie. Cette année, le Festival se tourne vers l’Afrique, avec pour fil conducteur cette interrogation : « Comment le passé éclaire-t-il notre présent pour construire notre avenir ? Comment l’histoire de l’autre éclaire-t-elle notre histoire ? D’où nous sommes-nous partis et que nous pouvons-nous faire aujourd’hui ? »
Au-delà des spectacles, des parades de rue et des animations, des rencontres professionnelles, parfois ouvertes au public, des débats à propos des créations, des prix décernés, des documentaires divers témoignant des actions entreprises rassembleront artistes, universitaires – anthropologues, géographes, etc. – et public. Une exposition rétrospective sur les 37 années du Festival rendra hommage à son fondateur, Pierre Debauche et à sa directrice Monique Blin, tout en témoignant des étapes qui font de lui une manifestation en évolution permanente.
Douze créations sont au programme dans divers lieux de la ville. Elles témoignent de la perméabilité entre les genres et de leur synthèse qui fait partie intégrante de l’histoire du spectacle vivant …
Théâtre et formes mixtes.
Dans Là-bas de Fargass Assandé, un homme se met en marche pour rejoindre son fils disparu. Quel est ce « là-bas » ? Le lieu de la mort du fils ? Le lieu de son repos éternel ? Le lieu de sa douleur de père ? Sa mort a plongé ses parents dans le silence. La décision de l’homme de partir leur rend la parole. Là-bas est une chorégraphie de douleur et de perte, mêlant théâtre, poésie et récit dans un cercle de mots qui émergent du brouillard. Des êtres pleins de souffrance sortent de l’ombre, se montrent, appellent leurs morts, cherchent l’espace et la respiration des mots justes, entrent dans une transe libératoire.
Théâtre, chant, musique, danse. La nuit sera calme, conçu et mis en scène par Moïse Touré (Mali). Quand l’Autre devient un « étrange étranger », faut-il transgresser les lois pour obéir à la Loi de l’hospitalité ? Rokia Traoré parle, chante, élève la voix pour confronter des mots d’aujourd’hui et d’autres venus du fond des âges, des inflexions, des mouvements de pensée et de sentiments. Celle qui a travaillé, entre autres, avec Toni Morrison et Peter Sellars mêle tradition malienne et modernisme occidental.
Théâtre. L’Impossible procès, adapté et mis en scène par Luc Saint-Eloy (France-Guadeloupe) fait revivre une grève d’ouvriers, les 26 et 27 mai 1967, qui s’achève en Guadeloupe dans un bain de sang. Un massacre d’ouvriers désarmés. On attribue au G.O.N.G. (Groupe d’Organisation Nationale de la Guadeloupe), un nouveau courant révolutionnaire clandestin dont l’objectif est l’indépendance de la Guadeloupe la responsabilité des événements. Les principaux membres de cette organisation sont sur le banc des accusés : dix-huit Guadeloupéens, traduits devant les tribunaux pour avoir dénoncé le système colonial… La pièce propose une manière d’appréhender ces événements de manière originale.
Théâtre. Rhapsodie, de Gaël Octavia (Martiniquaise), mis en scène par Abdon Fortuné Koumbha (République du Congo/France) prend place dans un lieu déserté par la grâce, un lieu qui pourrait ressembler à la jungle de Calais ou à quelque camp de migrants. Deux femmes, Ada et Eddie, y vivent. Si Ada, nourrie de poésie, tâche de survivre aux conditions infernales du camp en réinventant le quotidien, Eddie la rebelle crie sa colère et menace de sombrer dans le désespoir. Un haut-parleur déverse plusieurs fois par jour des injonctions impérieuses dans une langue incompréhensible. Cette voix, cette femme aussi omniprésente qu’invisible, Ada l’a surnommée « La Rhapsode ». Que dit-elle ? Est-ce vrai qu’elle voit tout, qu’elle a pouvoir de vie et de mort sur les habitants du camp, d’autant que court la rumeur d’une « liquidation » ? Un point de vue de femmes sur l’immigration…
Musique, théâtre. Le Syndrome de la pintade (Burkina Faso) de Serge Martin Bambara dit Smokey, mis en scène par Serge Aimé Coulibaly est une allégorie qui oppose les images du pouvoir et du peuple. La pintade, selon Smockey, présente de nombreuses similitudes avec les élites de nos sociétés contemporaines. Son plumage rappelle les manteaux des rois en Occident comme en Afrique et les tenues des hommes de lois. D’allure altière, la pintade est sujette au stress et sa panique la conduit à des mouvements désordonnés qui priment sur toute réflexion. Comme la pintade, les élites seraient-elle mauvaises couveuses, capables, stressées d’écraser leurs propres enfants ? Mélangeant le rap, la musique live et l’humour, la pièce utilise l’allégorie de de la pintade pour inviter le public à explorer le jeu démocratique actuel et ses contradictions.
Théâtre. Dans la Tablée de Maud Galet Lalande et Ahmed Amine Ben Saad (Tunisie/France), Mathilde veut écrire sur le Printemps Arabe. Pour cela, elle rencontre autour d’une table de joyeux convives qui affirment que le Printemps Arabe n’a jamais eu lieu. La Révolution ne vit plus que dans les cœurs et les fumigènes ont laissé la place aux vapeurs de l’alcool. Pourtant, le conflit gronde au dehors et l’Étranger, personnage énigmatique venu d’on ne sait où, invite la zizanie à la table. La Tablée, c’est l’histoire d’un groupe humain trop humain, aux travers dangereux mais essentiels pour la construction de la démocratie. Une manière d’interroger les révoltes à travers les regards de deux comédiens, l’un tunisien, l’autre français.
Théâtre. Respirer à quatre voix, mis en scène par Daniel Scahaise avec Etienne Minoungou présente, à travers quatre textes coup de poing, les enchevêtrements tumultueux de l’histoire des hommes et des femmes coincés dans les périphéries du « progrès universel » et dont le désir de parole et la réserve de virginité humaniste sont restés quasi intacts. Pour Césaire, « Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse ». Pour Sony, « la haine n’a jamais sauvé personne ». Pour Niangouna, « le rêve qui prend la forme d’un homme ne se réalise pas dans le corps du champion mais bien dans celui qu’il inspire... » Pour Felwine, « la liberté doit devenir notre passion. »
Danse.
Corps étranges - Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent une chorégraphie avec 30 femmes et hommes qui déambulent. Une tribu humaine. À travers ces Corps étranges, ils s’interrogent sur ce que la communauté humaine peut nous apprendre et nous apporter ; de la réflexion à l’empathie, de la contradiction à la coopération, de l’écoute au regard de l’autre.
Akzak, L’Impatience d’une jeunesse reliée est une chorégraphie de Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. Syncope, rupture, impact, suspens, fluidité, continuité, vélocité, vivacité, rebond, sont autant d’appuis et de retraits, de déclencheurs propices à faire naître la danse. Une danse aiguisée, sculptée à l’énergie. Une danse de contrastes qui convoque l’ensemble des zones corporelles et sensibles, du profond à la surface, du détail des doigts à la globalité du corps, faisant surgir un imaginaire partagé où la synthèse des énergies de chacun crée dans l’interaction une puissance collective.
Crépuscule (Burkina-Faso/France) par la compagnie Auguste Bienvenue s’inspire de deux livres écrits par le philosophe écrivain Yuval Harari Noah : Sapiens : une brève histoire de l’humanité et Homo Deus : une brève histoire de l’avenir. Il chemine sur la marge qui sépare l’Homo sapiens de l’Homo Deus, au moment où l’homme a encore le choix de devenir ou pas l’esclave de ses propres créations. Sur scène, cinq danseurs explorent la dimension de cette évolution. Ils décrivent un monde où croyance et vérité sont, en grande partie, basées sur une information souvent manipulée et omniprésente, servant les intérêts d’individus égocentrés, assoiffés de pouvoir et de domination.
Musique, danse. Potomitan (France/Guyane), entre concert, théâtre et spectacle onirique, est avant tout sonore, avec la musique de tambour du Djokan (le Djokano) et ce qu’elle fait naître à la flûte et au saxophone, ou dans des improvisations prenant leur source tantôt dans le jazz, tantôt dans la musique tribale. Trois mondes se rencontrent : celui du Djokan, puisant ses racines dans les traditions de toute la Guyane (bushinengé, amérindien, créole) et dans l’Amazonie toute entière ; le souffle acoustique et chaud du saxophone et de la flûte traversière, leur vitalité et leur force ; l’univers du DJ et ses scratchs, qui mêle les bruits de la forêt et des animaux aux sons électroniques.
Parade, musique, danse: 30 nuances de noir(es), chorégraphié par Sandra Sainte Rose Franchine. Cette parade inspirée des fanfares New Orleans regroupe 12 musicien-ne-s et 14 danseuses dont 5 professionnelles de waacking, locking et jazz. 30 nuances de noir(es) mêle les esthétiques musicales et chorégraphiques afro-américaines, africaines, avec les revendications identitaires plurielles des femmes noires françaises. C’est un défi au cadre occidental de représentation des corps qui impose aux femmes fragilité, minceur, douceur, hétérosexualité et blanchité. Ces 30 femmes de toutes carnations issues de l’histoire postcoloniale, disent au contraire la beauté, l’autonomie et la confiance en soi au travers de cette grande parade dansée.
Contes
Petit Tonton, Duel au fouet et la Vallée de Dinkan de et par Moussa Doumbouya (Guinée). Le Duel au fouet est un voyage au cœur du vieux mandingue. Un jeune cultivateur, descendant de Mô souba (l’homme sorcier), « remet en jeu » sa fiancée Nyalén, la reine des Hèrèmakonons, après huit mois de fiançailles, pour sept combats à la cravache au Wouroukoutou. Un duel au fouet auquel se livrent les jeunes gens à la belle saison, après la récolte du riz tandis que les filles chantent la joie de vivre. Les chants traditionnels, interprétés avec des instruments et des techniques d’aujourd’hui, nous offrent un voyage dans le temps pour questionner des comportements contemporains liés à la vanité, à l’orgueil, au sens de l’honneur... La Vallée de Dinkan, elle, s’attache à la protection de l’environnement. Elle fait référence à l’art des griots d’antan, qui célébraient leurs maîtres à travers leurs histoires mais avaient aussi pour fonction de conseiller et d’éduquer. Comme eux, l’acteur s’accompagne d’un instrument de musique : le balafon.
Marionnettes.
Dit par Dib (Algérie/France). Pour fêter les cent ans de la naissance du« grand-père » de la littérature francophone en Algérie, Mohammed Dib, et pour témoigner de sa grande capacité d’avancer vers le monde occidental sans perdre son originalité, la compagnie Illusia a choisi de mettre en scène et d’adapter plusieurs des textes de Mohamed Dib.
Le Rossignol et l’Empereur (Taiwan). Andersen n’est jamais allé en Chine où il situe Le Rossignol et l’Empereur. Ce pays, il le rêve raffiné, fait de soieries et de porcelaine. Un pays qui n’existe pas. La vraie Chine est ailleurs. Dans le bruit des cuisines et des rues, dans la violence et la vulgarité de son dirigeant. L’empereur du récit d’Andersen découvre la beauté, il s’en émeut mais il ne peut s’en saisir. Elle échappe à son pouvoir et c’est lui qui se trouve sous son emprise. A la croisée d’hier et d’aujourd’hui, c’est dans l’entre-deux des approches que se situe ce projet.
Musique.
L’Ivoirienne Manou Gallo à la basse, accompagnée par trois autres musiciens à la batterie, à la guitare et aux claviers, nous emmène dans un groove délirant pour nous parler d’hier et d’aujourd’hui, des rythmes et des instruments qui passent les frontières, qu’elles soient géographiques mais aussi de genre. Par sa présence scénique et son incroyable technique, elle est devenue l’une des femmes leader de la musique afro-européenne.
Le Congo Jazz-Band (Algérie/France) retrace, en s’appuyant sur la musique congolaise, près d’un siècle d’histoire de l’exploitation coloniale du Congo belge qui a fait de cinq à huit millions de morts. Un trio féminin semi acoustique, réunissant une guitariste, une percussionniste et une bassiste, mène le spectacle. Ces musiciennes et chanteuses de diverses origines auxquelles s’ajoute un chœur de trois comédiens-chanteurs ont, au fil de leurs aventures musicales, embrassé différentes influences, d’Afrique, bien sûr, mais aussi aux couleurs de la soul ou des caraïbes, rythmées principalement par un instrument péruvien appelé le cajon.
Le Mande Brass Band joue aussi bien en déambulation que de manière fixe avec les instruments traditionnels mandingues (djembes, balafon diatonique, dunun) et une section de cuivres aux consonances jazz et afrobeat. Les chants en langue bambara évoquent des scènes de la vie quotidienne. Une musique fusion qui brille par ses arrangements.
Le Bab L’Blues (Maroc) recherche ce qui peut nous unir au lieu de ce qui nous divise. A travers le blues, le groupe se propose de modifier les représentations du monde, de la femme, de l’autre en général en Afrique du Nord. Il rejoint en cela le mouvement de jeunesse marocain nayda – une nouvelle vague d’artistes et de musiciens s’inspirant de l’héritage local qui chante des mots de liberté dans le dialecte marocoarabe de darija. Ancienne et actuelle, funky et rythmique, portée par des paroles en arabe, des voix qui montent en flèche et des grooves lourds, la musique de Bab L’Bluz, pulse du cœur du Maghreb.
Ah ! Kwantou (Ghana/France) puise son impétuosité dans la transe, entre la musique folk africaine, le blues et la musique des Caraïbes. Ce quintet instinctif et enjoué qui invite à la danse est mené par la guitare et la voix de Kyekyeku, musicien et compositeur ghanéen originaire d’Accra, qui a foulé les scènes du Montreux Jazz Festival et du New Morning entre autres. Le groupe sera rejoint pour l’occasion par une section cuivre.
Popimane (Burkina-Faso), globetrotter connu du milieu de la musique africaine, entame à travers ce projet solo une autre étape de sa carrière, celle d’un musicien virtuose de la flûte peûle, qu’il présente ici sous un jour plus contemporain, sans renoncer à ses racines africaines. Entre brousse et cité.
Arash Sarkechik fait dialoguer amoureusement, en touches discrètes, l’Orient et le blues et ouvrent des voies inexplorées. Multi instrumentiste et chanteur, formé à la musique classique comme au jazz, Arash Sarkechik, épaulé par le producteur et oudiste, Smadj, accueille le public comme à la maison. Il chante au creux de l’oreille des spectateurs et raconte sans s’apitoyer des histoires le monde troublé d’aujourd’hui, qui prennent une hauteur poétique, un recul philosophique et parfois un détour intimiste.
Ray Lema (RDC), avec « On rentre OK, on sort KO » (RDC), rend hommage à son aîné Franco Luambo, le père de la rumba congolaise et à son ensemble, OK Jazz. « On rentre OK, on sort KO ! » était la devise de cet orchestre qui a révolutionné les musiques congolaises.
Perrine Fiffadji invite avec Une goutte d’eau à l’exploration de territoires exquis, à une conversation où se mêlent la langue vibrante du violoncelle, la chaleur enveloppante de la voix, les caresses de la guitare et les percussions envoûtantes des cymbales. « Une Goutte d’Eau, pour évoquer la Vie même dans le chaos / Une Goutte d’Eau, pour rendre hommage au souffle, instinct de survie / Une Goutte d’Eau, pour étancher une soif d’humanité / Une Goutte d’Eau, pour caresser les peaux blessées, laver les souillures Une Goutte d’Eau, pour apaiser, réjouir l’âme… »
DJ Missy Ness, avec Phaon (1re partie),offre le meilleur des courants alternatifs qui illuminent les nuits folles d’Istanbul, de Ramallah, de Beyrouth, de Londres, de Barbès ou de Tunis. Dub, grime, hip hop, trap, électro ou rythmes traditionnels nourrissent ses mix urbains qui plongent dans l’underground mondial et contemporain. Missy Ness raconte le monde d’aujourd’hui dans sa complexité géopolitique, soulignant rêves, combats et espoirs, sans jamais renoncer aux ingrédients du dancefloor.
Barbatruc, un « club de vieux garçons aux cœurs brisés » parcourt les routes à la recherche du « petit bal perdu ». Au détour d’une place, d’un théâtre ou d’une salle des fêtes, ses cinq aventuriers nous entraînent dans un bal musette électrique au son d’un accordéon rock & roll... Un spectacle festif, intergénérationnel. Des cha-cha couleur soleil, un tango à la sauce rock & roll ou encore de la polka hip hop… les musiciens de Barbatruc mêlent leurs compositions à des reprises pimentées comme la Bohème, le Poinçonneur des Lilas, l’Histoire d’un amour…
La nuit francophone du 3 octobre, elle, offre de 18h à 6h du matin l’expérience d’une nuit entière, gratuite, dans Limoges, en plein air et dans les salles, en musique, en textes et en danse... Une nuit entière pour écouter, lire, danser, se promener, rêver, de 18h à 6h du matin. Marine Godon (musique), chanteuse et guitariste depuis son plus jeune âge, bercée par la voix et la culture du père, y contera ses histoires, souvent tristes, sur fond d’un blues authentique et envoûtant. Le Voyage optique de et par Martin Palisse et Cosmic Neman nous entraînera dans des contrées poétiques et fantastiques où le changement de perspective de l’espace et du temps nous invite à nous interroger sur notre rapport intime à l’étrangeté. Le jongleur Martin Palisse proposera une extension de l’espace-temps dans une ode visuelle, musicale et poétique en deux actes. Un voyage dans un rituel primitif et futuriste habité d’apparitions, de récits, de citations, d’images avec un jonglage virtuose à la limite de la transe, mêlé aux jeux lumineux et à la musique composée et interprétée, au plateau, par Cosmic Neman. Divers documentaires et courts métrages mettant en scène des adolescents de Limoges ou le documentaire de Katy Lena Ndiaye sur le rappeur engagé Serge Bambara, dit Smockey, une des figures du soulèvement de 2014 au Burkina-Faso complètent le parcours.
Le programme
Mercredi 23 septembre 17h - Inauguration de l’exposition 37 rayures de zèbre - Limoges Bfm Centre Ville. 19h Déambulation participative - Corps étranges - Limoges La caserne Marceau. 21h Musique - Manou Gallo - Limoges La caserne Marceau
Jeudi 24 septembre 10h Marionnettes - Dit par Dib : Quand l’ombre passe et L’Enfant Jazz - Limoges Expression 7. 14h30 Marionnettes Dit par Dib : Quand l’ombre passe et L’Enfant Jazz - Limoges Expression 7. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 – Théâtre, Là-Bas - Limoges Théâtre de l’Union. 20h30 Théâtre, Congo Jazz-Band - Limoges Opéra. 21h Musique, Mande Brass Band - Limoges La caserne Marceau.
Vendredi 25 septembre Rencontres professionnelles. Rencontre de l’OARA - Limoges BFM Centre Ville. Comité de pilotage des acteurs culturels de la création francophone Limoges. 10h Marionnettes, Dit par Dib : Lyyli des 4 saisons - Limoges Expression 7. 14h30 Marionnettes, Dit par Dib : Lyyli des 4 saisons - Limoges Expression 7. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Danse, Akzak l’impatience d’une jeunesse reliée - Limoges CCM Jean Moulin. 20h Théâtre, Là-Bas - Limoges Théâtre de l’Union. 20h30 Théâtre, Congo Jazz-Band - Limoges Opéra. 22h Musique, Bab L’Bluz - Limoges La caserne Marceau
Samedi 26 septembre Réunion de travail CITF Limoges. 10h30 Rencontre Grand Témoin avec Werewere Liking - Limoges Bfm Centre-Ville. 12h30 Rencontre. Annonce des lauréats du fonds « Des mots à la scène » - Limoges La caserne Marceau. 14h Rencontre professionnelle. Réunion publique du CITF - Limoges La caserne Marceau. 14h30 Film, Silences et bruits - Limoges Espace Noriac. 16h Marionnettes, Dit par Dib : Lyyli et les 4 saisons - Limoges Expression 7 16h30 Rencontre / Débats Le Laboratoire du zèbre - Autour de Congo Limoges Foyer de l’Opéra. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Théatre / Musique, La nuit sera calme - Limoges CCM Jean Gagnant. 20h30 Danse, Akzak l’impatience d’une jeunesse reliée - Limoges CCM Jean Moulin. 20h30 Théâtre, Congo Jazz-Band - Limoges Opéra. 22h Musique, Ah ! Kwantou - Limoges La caserne Marceau.
Dimanche 27 septembre. 10h30 Rencontre / Débat, Le laboratoire du zèbre - Autour dA’kzak - Limoges La caserne Marceau. 13h Prix littéraires, Proclamations et remises des Prix littéraires SACD / RFI Théâtre - Limoges La caserne Marceau. 15h Théâtre, La nuit sera calme - Limoges CCM Jean Gagnant. 16h Marionnettes, Dit par Dib : Quand l’ombre passe et L’Enfant Jazz - Limoges Expression 7. 17h30 Film documentaire, On a le temps pour nous - Limoges Expression 7. 19h Musique, Potomitan (Focus de l’Institut Français) - Limoges La caserne Marceau.
Lundi 28 septembre Journée Rencontres professionnelles Programme découverte / Institut Français - Villefavard Ferme de Villefavard. 10h Marionnettes, Le Rossignol et l’Empereur - Limoges Espace Noriac. 14h30 Marionnettes, Le Rossignol et l’Empereur - Limoges Espace Noriac. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... - Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Musique, Popimane - Limoges La caserne Marceau. 20h Théâtre, L’impossible procès - Limoges Théâtre de l’Union
Mardi 29 septembre. 10h Marionnettes, Le Rossignol et l’Empereur - Limoges Espace Noriac. 10h30 Tables rondes, Les territoires ultramarins, plateformes de coopération culturelle régionales - Limoges La caserne Marceau. 14h30 Marionnettes, Le Rossignol et l’Empereur - Limoges Espace Noriac. 15h Rencontre / Débat, Le laboratoire du zèbre - Autour de L’impossible procès - Limoges La caserne Marceau. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... - Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Musique, Arash Sarkechik - Limoges La caserne Marceau. 20h Théâtre, L’impossible procès - Limoges Théâtre de l’Union. 20h30 Musique, Ray Lema - On rentre KO, on sort OK - Limoges Opéra
Mercredi 30 septembre 15h Marionnettes, Le Rossignol et l’Empereur - Limoges Espace Noriac. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... - Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Musique, Perrine Fifadji - Une goutte d’eau - Limoges La caserne Marceau. 20h30 Danse, Crépuscule - Limoges CCM Jean Moulin
Jeudi 1er octobre 12h30 Lecture / Prix littéraire Sony Labou Tansi des Lycéens 2020 - Limoges CCM Jean Moulin. 14h - 20h Tables rondes Les journées de la traduction 18h Conférence Conversation avec Barbara Cassin - Limoges La caserne Marceau. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... - Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Théâtre, Rhapsodie - Limoges CCM Jean Gagnant. 20h30 Danse, Crépuscule - Limoges CCM Jean Moulin. 21h Musique, DJ Missy Ness (1re partie Phaon) - Limoges La caserne Marceau
Vendredi 2 octobre 11h30 Rencontre / Débat, Le Laboratoire du zèbre - Autour de Rhapsodie - Limoges La caserne Marceau. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... - Limoges Bfm Centre-Ville. 18h30 Théâtre / Musique, Le syndrome de la pintade - Limoges Espace Noriac. 20h Théâtre, La Tablée - Limoges Théâtre de l’Union. 20h30 Théâtre, Rhapsodie - Limoges CCM Jean Gagnant. 22h Bal Barbatruc - Limoges La caserne Marceau
Samedi 3 octobre 10h Rencontre, Grand Témoin avec François Marthouret - Limoges La caserne Marceau. 11h30 Rencontre / Débats, Le Laboratoire du zèbre - Autour de La Tablée et du Syndrôme de la pintade - Limoges La caserne Marceau. 15h Théâtre, La Tablée - Limoges Théâtre de l’Union. 18h Exposition. Rencontres, concerts, lectures... Limoges Bfm Centre-Ville. De 18h à minuit Théâtre, Respirer à quatre voix - Limoges Expression 7. 18h30 Théâtre / Musique, Le syndrome de la pintade -Limoges Espace Noriac.