20 Juin 2020
6 concerts, mais 2 sont déjà complets. Pour les autres
Samedi 04 juillet 20h00
Longtemps confinée au rôle de soutien de l’orchestre, la percussion a été traitée avec une imagination croissante par les compositeurs à partir du XIXe siècle. L’instrumentarium s’est alors peu à peu diversifié, et nombre de compositeurs, Honegger, Chostakovitch, Varèse puis bien d’autres, ont montré combien les instruments à percussion pouvaient créer des univers sonores d’une richesse infinie de timbres, de rythmes et de dynamiques. Ce concert donné par les percussionnistes des deux orchestres de Radio France en donne un passionnant aperçu.
Giacinto Scelsi, Rotativa
Edgar Varese, Ionisation
Yan Maresz, Festin
Philippe Schoeller, Archaos Infinita I&II
Percussionnistes de l'Orchestre National de France et de l'Orchestre Philharmonique de Radio France, Catherine Cournot et Franz Michel piano, Pascal Rophé direction
Jeudi 9 juillet à 20h à l’Auditorium On peut voir Beethoven, d’une certaine manière, comme le continuateur de Mozart. Mais Renaud Capuçon, qui joue ici le double rôle du soliste et du chef, a préféré faire entendre, à la suite du Divertimento K 138 de Mozart, la célèbre Sonate « à Kreutzer » de Beethoven dans une version peu orthodoxe : celle qui fut arrangée par Richard Tognetti, directeur musical de l’Australian Chamber Orchestra. Le violon solo reste le violon solo, mais le piano se métamorphose ici en un ensemble à cordes.
Wolfgang Amadeus Mozart, Divertimento en fa majeur K 138
Ludwig van Beethoven, Sonate pour violon n° 9 « à Kreutzer » (arrangement pour violon et cordes de Richard Tognetti)
Orchestre National de France. Renaud Capuçon, violon et direction
Jeudi 16 juillet à 20h
Barbara Hannigan a conçu là un programme néo-classique : à la tragique Symphonie n° 49, sous-titrée « La Passion » parce qu’elle aurait été achevée un Vendredi saint, répond le Concerto en ré de Stravinsky. Quant aux deux œuvres de Britten, elles dialoguent entre elles ; le dieu Pan est en effet présent dans les Métamorphoses pour hautbois et dans la page intitulée « Antique » des Illuminations. Barbara Hannigan renoue ici avec ce cycle inspiré de Rimbaud, qu’elle a beaucoup chanté autrefois et qu’elle interprétera à cette occasion en France pour la première fois.
Benjamin Britten, Métamorphoses pour hautbois solo (extraits)*
Joseph Haydn, Symphonie n° 49 « La Passion »
Benjamin Britten, Les Illuminations
Igor Stravinsky, Concerto pour orchestre à cordes en ré majeur
Olivier Doise, hautbois, Orchestre Philharmonique de Radio France, Barbara Hannigan direction et chant
Jeudi 23 juillet à 20h
L’Adagio pour cordes est l’arrangement, effectué par Barber lui-même, d’un mouvement de son Premier Quatuor à cordes. Créé par Toscanini, il fut repris à de nombreuses reprises au cinéma et n’est pas sans rappeler l’Adagietto de la Cinquième Symphonie de Mahler. Quant à la Carmen Suite, il s’agit, sous la forme d’une suite on ne peut plus dynamique, d’un arrangement des airs les plus célèbres de l’opéra de Bizet par le compositeur russe Rodion Shchedrin.
Samuel Barber, Adagio pour cordes
Georges Bizet / Rodion Shchedrin, Carmen Suite
Orchestre National de France, Cristian Măcelaru, direction
https://www.maisondelaradio.fr/lauditorium-re-ouvre-au-public
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