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Arts-chipels.fr

Matisse, l’Atelier rouge et Ellsworth Kelly, Formes et couleurs. Un diptyque sans l’être que la couleur anime.

Affiches de l’exposition.  1/ Œuvre reproduite :Henri Matisse, L’Atelier rouge, 1911. Huile sur toile, 181 x 219,1 cm. The Museum of Modern Art, New York. Mrs. Simon Guggenheim Fund, 1949 © Succession H. Matisse. Photo © Digital image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence 2/ Photo reproduite : Kelly with Yellow with Red Triangle (1793) et Blue with Black Triangle (cerca 1973) dans son atelier de Cady’s Hall, Chatham, New York, 1973. Courtesy Ellsworth Kelly Studio. Photo Gianfranco Gorgoni © Maya Gorgoni
Affiches de l’exposition.  1/ Œuvre reproduite :Henri Matisse, L’Atelier rouge, 1911. Huile sur toile, 181 x 219,1 cm. The Museum of Modern Art, New York. Mrs. Simon Guggenheim Fund, 1949 © Succession H. Matisse. Photo © Digital image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence 2/ Photo reproduite : Kelly with Yellow with Red Triangle (1793) et Blue with Black Triangle (cerca 1973) dans son atelier de Cady’s Hall, Chatham, New York, 1973. Courtesy Ellsworth Kelly Studio. Photo Gianfranco Gorgoni © Maya Gorgoni

Affiches de l’exposition. 1/ Œuvre reproduite :Henri Matisse, L’Atelier rouge, 1911. Huile sur toile, 181 x 219,1 cm. The Museum of Modern Art, New York. Mrs. Simon Guggenheim Fund, 1949 © Succession H. Matisse. Photo © Digital image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence 2/ Photo reproduite : Kelly with Yellow with Red Triangle (1793) et Blue with Black Triangle (cerca 1973) dans son atelier de Cady’s Hall, Chatham, New York, 1973. Courtesy Ellsworth Kelly Studio. Photo Gianfranco Gorgoni © Maya Gorgoni

La Fondation Vuitton rassemble deux artistes qu'en apparence, presque tout sépare : Henri Matisse et Ellsworth Kelly. Le premier appartient à la première moitié du XXe siècle, l’autre à la seconde ; le premier est figuratif, le second abstrait ; le premier est plus proche du décoratif et du pictural, le deuxième minimaliste et plus installé dans l’architecture. Pourtant entre les deux expositions qui leur sont consacrées, des passerelles se font, qu’on découvre en intégrant la disparité des démarches comme des techniques.

À l’heure où Ellsworth Kelly trouve, avec le Tableau vert (1952, coll. Art Institute of Chicago), la formule qui alimentera toute la poursuite de son œuvre, le « monochrome » qu’il déclinera et enrichira par la suite à coups de transformations aussi minimalistes que diversifiées, Matisse a terminé son parcours – l’artiste décèdera en 1954. Celui que le critique Louis Vauxcelles, au Salon d’automne de 1905, avait qualifié avec ses amis Derain, Marquet ou Vlaminck, de « fauve », le peintre aux arabesques, aux fenêtres et aux nus s’est lancé, après le milieu de la Seconde Guerre mondiale, pour des raisons physiques autant qu’esthétiques, dans la pratique des papiers découpés aux couleurs éclatantes, que des assistants collent sur ses indications. « Découper à vif de la couleur, écrit-il dans Jazz, en 1947, me rappelle la taille des sculpteurs. » Ellsworth Kelly établira, lui aussi, cette passerelle entre peinture et sculpture en l’enrichissant de l’architecture et il n’est guère étonnant que Kelly, comme Rothko, ait manifesté son admiration pour Matisse. Mais pour l’heure, l’exposition de la Fondation Vuitton laisse à chaque artiste son espace. Kelly occupe les niveaux – 1 et 0, Matisse le niveau 1 et, du point de vue des œuvres, la dernière œuvre présente de Matisse, Grand intérieur rouge (1948, Mnam/Centre Pompidou) marque le point de départ de l’œuvre de Kelly.

Ellsworth Kelly, Yellow Curve, 1990. Acrylique sur toile sur bois, 777 x 742 x 2,5 cm. Glenstone Museum, Potomac, Maryland © Ellsworth Kelly Foundation. Courtesy Glenstone Museum, Potomac, Maryland, © Ron Amstutz

Ellsworth Kelly, Yellow Curve, 1990. Acrylique sur toile sur bois, 777 x 742 x 2,5 cm. Glenstone Museum, Potomac, Maryland © Ellsworth Kelly Foundation. Courtesy Glenstone Museum, Potomac, Maryland, © Ron Amstutz

Un propos double

Chacune des deux expositions a sa logique propre.

Initiée par le MoMA de New York et le SMK – Statens Museum for Kunst de Copenhague, en collaboration avec la Fondation Vuitton, l'exposition consacrée à l’Atelier rouge emprunte ses compléments aux collections particulières aussi bien qu’au Met de New York, à la Fondation Beyeler à Bâle, au musée d’Orsay et au Centre Pompidou. Montrer l’Atelier rouge (1911, MoMa) dont c'est la première apparition en France depuis trente ans met non seulement l'accent sur l’une des œuvres majeures de la modernité mais offre aussi, par le rassemblement physique de toutes les œuvres qui figurent dans le tableau – peinture sculpture, arts décoratifs –, un raccourci retraçant les véritables débuts de la carrière de Matisse. Il constitue en soi une gageure en même temps qu’une aventure passionnante au regard de l'histoire de l'art, d’autant que l’Atelier rouge amorce, dans l’exposition, un dialogue avec le Grand intérieur rouge (1948) qui utilise, lui aussi, comme pour boucler la boucle, le rouge de Venise pour recouvrir sols et murs, noyant toute perspective.

L’exposition Ellsworth Kelly, Formes et Couleurs, 1949-2015 s'inscrit dans le cadre de Ellsworth Kelly at 100, exposition itinérante organisée par le Glenstone Museum (Potomac, Maryland). À l’approche monographique d’un seul tableau de l'exposition consacrée à Matisse répond une approche rétrospective de l’œuvre dans sa globalité pour Ellsworth Kelly. À l’occasion de la célébration du centenaire de la naissance de l’artiste, l’exposition parcourt l’ensemble de sa carrière, de la naissance des monochromes, au début des années 1950, jusqu'à la dernière commande réalisée par l’artiste de son vivant, une installation in situ pour l’Auditorium de la Fondation Vuitton en 2014. L’étape française a notamment été adaptée au regard de l'intervention d'Ellsworth Kelly pour l'Auditorium. Après Paris, une nouvelle présentation se tiendra à l’espace M7 de Doha (Qatar), marquant la première exposition de l'œuvre de l'artiste dans la région.

Henri Matisse, Jeune Marin (II), 1906. Huile sur toile, 101,3 × 82,9 cm. The Metropolitan Museum of Art, New York. Collection Jacques et Natasha Gelman, 1998 © Succession H. Matisse. Photo © The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN - Grand Palais / image of the MMA

Henri Matisse, Jeune Marin (II), 1906. Huile sur toile, 101,3 × 82,9 cm. The Metropolitan Museum of Art, New York. Collection Jacques et Natasha Gelman, 1998 © Succession H. Matisse. Photo © The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN - Grand Palais / image of the MMA

L’Atelier rouge, une œuvre fondatrice de la modernité

En faisant disparaître du tableau toute séparation entre le sol et les murs pour les recouvrir de rouge – les analyses réalisées sur le tableau, qui font l’objet d’une présentation dans l’exposition, révèlent l'ultériorité de ce recouvrement, une démarche qui conservera pour Matisse lui-même une forme de mystère –, l’Atelier rouge ramène à l’essentiel la représentation du sujet, rendant presque transparent le décor – un simple tracé délimite la place d’une chaise, d’une table, d’une commode, tandis qu’apparaissent, schématisées mais lumineuses et crevant le décor, trouant la toile, les œuvres qui peuplent le tableau : six peintures, trois sculptures et une céramique. Identifiées, elles couvrent une période allant de 1898 à 1911 et indiquent le parcours du peintre, de La Corse, le vieux moulin (1898) où s’ébauchent ses débuts picturaux, jusqu’au Cyclamen (1911, coll. particulière), noyé d’un rose qui baigne aussi le Jeune marin (II) (1906), en passant par ses nus, révélant une diversité de styles et de manières d’étaler la couleur. Quant aux sculptures, elles révèlent l’évolution de l’artiste face à la question de la figuration. Si son Nu debout, très cambré (1906-1907) a tout d’une esquisse à la Rodin, son « buste » de Jeannette (IV) (1911) montre déjà la force de l’interprétation du visage, perché sur un cou-support qui ressemble à un corps de femme.

Henri Matisse, Grand Intérieur rouge, 1948. Huile sur toile, 146 x 97 cm. Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, Paris. Acquisition de l’Etat, 1950 © Succession H. Matisse. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN - Grand Palais /Audrey Laurans

Henri Matisse, Grand Intérieur rouge, 1948. Huile sur toile, 146 x 97 cm. Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, Paris. Acquisition de l’Etat, 1950 © Succession H. Matisse. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN - Grand Palais /Audrey Laurans

L’Atelier rouge, l’aventure d’une œuvre

L’exposition aborde ensuite la question du devenir de l’œuvre. Conçue au départ pour son mécène, l’industriel russe Sergueï Chtchoukine, l'Atelier rouge, dont Matisse avait réalisé une aquarelle envoyée à Saint-Pétersbourg, fut refusé par le collectionneur et demeura sans acheteur pendant seize ans durant lesquels il ne fut montré qu’à la deuxième exposition postimpressionniste de Londres en 1912 puis à l’Armory Show à New York, Chicago et Boston en 1913. En 1927, le tableau orne les murs du Gargoyle Club à Londres, un endroit chic où se croisent aristocrates et artistes, avant d’être remis en vente au début des années 1940 et de trouver finalement sa place en 1949 dans les collections du MoMA où son « abstraction » est enfin appréciée à sa juste valeur. Le Grand intérieur rouge (1948) qui reprend un procédé analogue – meubles au trait, rouge inondant le tableau et noyant la perspective – permet enfin de mesurer la force et l’impact esthétique de l’œuvre de 1911, qui s’éloigne de tout réalisme.

Ellsworth Kelly, Tableau Vert, 1952. Huile sur bois, 74,3 x 99,7 cm.Art Institute of Chicago. Gift of the artist © Ellsworth Kelly Foundation

Ellsworth Kelly, Tableau Vert, 1952. Huile sur bois, 74,3 x 99,7 cm.Art Institute of Chicago. Gift of the artist © Ellsworth Kelly Foundation

Ellsworth Kelly, un parcours représentatif de l’œuvre

Avec une centaine d’œuvres tirées des collections du Glenstone Museum, de la Fondation Louis Vuitton et de grands musées internationaux, notamment le Centre Pompidou, l'Art Institute of Chicago, le Philadelphia Museum of Art, le Kröller-Müller Museum (Pays-Bas), le San Francisco Museum of Modern Art, la Tate (Londres), le Walker Art Center (Minneapolis) et le Whitney Museum of American Art (New York) et d’œuvres majeures mises à disposition par le Ellsworth Kelly Studio et des collectionneurs privés, l’exposition présente un large éventail qui couvre les divers aspects de l’œuvre : œuvres clés, périodes charnières, diversité des formes, des couleurs, des matériaux, peintures, sculptures, installations, dessins, collages, photographies, relation à l’architecture.

Ellsworth Kelly, Upper Manhattan Bay, 1957. Collage sur carte postale, 8,5 x 13 . Collection particulière © Ellsworth Kelly Foundation

Ellsworth Kelly, Upper Manhattan Bay, 1957. Collage sur carte postale, 8,5 x 13 . Collection particulière © Ellsworth Kelly Foundation

Ellsworth Kelly, une œuvre dédiée au minimalisme et à l’épure

Très largement monochrome, alliant parfois le noir ou le blanc à des surfaces violemment colorées de manière uniforme, l’œuvre de Kelly interpelle. Par ses formats, très grands, qui créent avec le mur qui les soutient un dialogue qui peut, comme pour Painting in Three Panels (1956, Glenstone Museum), avec ses panneaux de taille et de forme différentes alignés sur le mur, prendre la forme d’une interpellation de l’architecture. Par ses couleurs, le plus souvent vives et franches, rappelant l’usage par Mondrian de couleurs basiques – bleu rouge, jaune – dans des configurations qui évoluent d’une œuvre à l’autre. Ici c’est avec un vocabulaire restreint de formes géométrique que Kelly procède : triangles, carrés, rectangles. Mais bientôt les plaques de couleurs entrent en dialogue en s’interpénétrant au moyen de biais qui introduisent une teinte dans l’autre sans céder sur la monochromie de chacune des parties. Elle se superposent bientôt dans l’espace, créant des volumes sur lesquels la lumière dessine des ombres. Les formes quittent la droite pour l’ondulation ou la courbe, elles se décollent du support mur, s’étalent parfois à terre, comme ce Yellow Curve (1990), posé au sol. L’installation, qui s’étend sur plus de soixante mètres carrés, créée pour une exposition à Portikus, Francfort-sur-le-Main et jamais montrée depuis, a nécessité la création d’un espace sur mesure pour l’accueillir.

Ellsworth Kelly, Painting in Three Panels, 1956. Huile sur toile, trois panneaux, 203 x 353 cm. Glenstone Museum, Potomac, Maryland © Ellsworth Kelly Foundation. Photo courtesy Matthew Marks Gallery

Ellsworth Kelly, Painting in Three Panels, 1956. Huile sur toile, trois panneaux, 203 x 353 cm. Glenstone Museum, Potomac, Maryland © Ellsworth Kelly Foundation. Photo courtesy Matthew Marks Gallery

L’installation monumentale de Kelly pour la fondation Vuitton

Travail monumental pérenne, Kelly réalise, à la demande de Bernard Arnault, une installation pour l’Auditorium de la fondation Vuitton, destinée à dialoguer avec l’architecture de Franck Gehry, particulièrement présente dans ce lieu par sa volumétrie et les multiples décrochages et points de vue que le lieu offre. L'installation s’inscrit dans la démarche de la Fondation de commandes spécifiques. Sa proximité avec la présence d’une eau en cascade et son ouverture sur un ciel toujours changeant ajoutent à la difficulté, encore accrue par les contraintes acoustiques liées à la fonction d’auditorium du lieu.

La commande concerne le rideau de scène et l’animation des murs et la perspective de ce chantier parisien – Kelly a vécu à Paris de 1948 à 1954 et y a fait ses premières rencontres artistiques fondatrices – et le défi que représentent non seulement le volume très sculpté de Gehry mais aussi les contraintes acoustiques liées à la fonction d’auditorium du lieu enthousiasment l’artiste. Au caractère baroque de l’architecture de Franck Gehry, répondra, en contrepoint, le minimalisme sensible en résonance avec l’espace d’Ellsworth Kelly.

Pour le rideau de scène, l’artiste choisit une variante d’une série fondatrice de son œuvre, la série des Spectrum – ici nommée Spectrum VIII – qui décompose le spectre lumineux en douze panneaux de toile collée sur une structure d’aluminium légère qui vont du jaune au jaune en passant par le vert, le bleu, le violet, le rouge et l’orangé. Quant aux panneaux vivement colorés qui animent les murs, distribués dans l’espace à la manière de notes de musique, ils répondent à l’architecture par leurs formats – un long rectangle jaune sur la paroi la plus haute, qui répond à la luminosité extérieure qui l'encadre, des faux carrés rouge et bleu, des rectangles vert et violet. Ils forment, par leurs couleurs, comme un écho au rideau de scène. Pour répondre aux exigences acoustiques de la salle, ils sont constitués d’une structure métallique supportant une toile aérée teinte dans la masse pour ne pas faire obstacle au son. Forme, espace et couleurs se conjuguent donc ici, une fois de plus, dans cette œuvre installée en 2014.

Ellsworth Kelly, Spectrum VIII, 2014. Le rideau de scène de l’Auditorium de la Fondation Vuitton et l’un des panneaux (jaune) de l’ensembles des Coloured Panels (2014) accrochés dans l’Auditorium © Ellsworth Kelly Foundation © Fondation Louis Vuitton / Mazen Saggar

Ellsworth Kelly, Spectrum VIII, 2014. Le rideau de scène de l’Auditorium de la Fondation Vuitton et l’un des panneaux (jaune) de l’ensembles des Coloured Panels (2014) accrochés dans l’Auditorium © Ellsworth Kelly Foundation © Fondation Louis Vuitton / Mazen Saggar

La cohérence profonde d'une œuvre, menée sur plus d'un demi-siècle

Ce qui frappe à travers toute l’œuvre d’Ellsworth Kelly, c’est une forme de continuité abstraite et minimaliste qu’il poursuit tout au long de sa carrière. Il ne navigue pas de l’abstrait au figuralisme, ne sacrifie pas aux tendances, écoles et mouvements qui fleurissent dans la seconde moitié du XXe siècle. Continuant de tracer son sillon, il en cherche les multiples déclinaisons de forme, de support, de dialogue, de couleur, de placement, s’attachant aux détails qui les différencient et leur confèrent une identité propre. Il en explore les infinies variations en jouant sur tous les paramètres qui composent l’œuvre et la rendent chaque fois unique. Comme un moine bouddhiste zen qui regarderait chaque fois une plante croître et se modifier en saisissant au passage les modifications de l’air et de la lumière et le vrombissement des insectes qui s’agitent autour d’elle.

Ellsworth Kelly, Atlantic, 1956. Huile sur toile, deux panneaux, 203,5 × 289,6 cm. Whitney Museum of American Art, New York; purchase © Ellsworth Kelly Foundation

Ellsworth Kelly, Atlantic, 1956. Huile sur toile, deux panneaux, 203,5 × 289,6 cm. Whitney Museum of American Art, New York; purchase © Ellsworth Kelly Foundation

Du 4 mai au 9 septembre 2024

Fondation Louis Vuitton – 8, avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris www.fondationlouisvuitton.fr Bernard Arnault Président de la Fondation Louis Vuitton, Jean-Paul Claverie Conseiller du président, Suzanne Pagé Directrice artistique, Sophie Durrleman Directrice déléguée

Matisse – L’Atelier rouge

S Conception Ann Temkin, conservatrice en chef au MoMA – the Marie-Josée and Henry Kravis Chief Curator of Painting and Sculpture – et Dorthe Aagesen, conservatrice en chef au SMK S Avec le concours des Archives Henri Matisse S Présentation à Paris Commissaire générale Suzanne Pagé, Directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton Commissaire associé François Michaud, assisté de Magdalena Gemra

Ellsworth Kelly – Formes et couleurs. 1949-2015

S Exposition organisée avec le Glenstone Museum, Potomac, Maryland et en collaboration avec le Ellsworth Kelly Studio, dans le cadre de Ellsworth Kelly at 100 S Commissaire générale Suzanne Pagé, Directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton Commissaires Emily Wei Rales, Nora Severson Cafritz, Yuri Stone Commissaire pour la présentation à Paris Olivier Michelon, assisté de Clotilde Monroe

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