Coronavirus an 01, 34e livraison. Entre distanciel et présentiel…

A partir du 15 décembre, théâtres, cinémas et musées rouvrent leurs portes. On respire. En attendant, chacun se prépare, révise ses classiques, met ses habits de fête. La Toile continue cependant, en attendant, de nous offrir des bouquets multicolores…

Nous sommes comme flottant entre deux eaux, suspendus entre deux mondes. D’un côté, la reprise, avec ses boutiques qui rouvrent, la circulation qui se rétablit. De l’autre, des montagnes de précautions, de restrictions conseillées. Si l’étau s’est desserré, on peine à croire que ce n’est pas partie remise et qu’il n’y aura pas de troisième vague, d’autant que la vaccination ne sera complètement effective qu’au printemps. On se rencogne frileusement dans son manteau, on se hâte sous les frimas naissants, on calcule combien on invitera de personnes, sans risques, pour les fêtes, on fait comme si mais le cœur n’y est pas… Et l’actualité ne contribue pas à nous donner la pêche, même avec trois heures de liberté par jour… Nous ne sommes plus que les reliefs d’une humanité risible, rétrécie, un sujet de choix pour les psychologues qui sont appelés à la rescousse pour pallier ce deuxième choc. Heureusement il y a ceux qui s’accrochent, dans les manifs comme dans la sphère de l’art et de la culture. Donc continuons à rire de tout aussi longtemps qu’il est possible…

La polémique enfle autour de l’article 24 de la loi « Sécurité globale »

Le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis avec cette loi liberticide. Il faut dire que les récentes incartades des forces de l’ordre n’ont pas aidé au consentement aveugle. Une actualité telle que le Premier ministre a parlé d’une commission visant à mettre à plat les mesures pourtant votées par l’Assemblée nationale pour en proposer une révision. Du coup, les députés se sont émus qu’on les prenne pour des paillassons alors qu’ils auraient mieux dû employer leur indignation vertueuse à ne pas prendre pour agent comptant cette loi que le gouvernement a fait passer en force. La sagesse populaire veut qu’on tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Peut-être devrait-on aussi tourner sa loi sept fois sur la langue et ses conséquences avant de l’adopter. On y trouverait sans doute plus de sagesse, populaire ou pas, démocratique, à coup sûr… En attendant, la révision est en cours et nos députés planchent…

La Joconde a des points noirs…

On l’a scrutée sous toutes ses rides. On a glosé sur la technique du sfumato utilisé par Léonard de Vinci, ce léger flou entre chaque ligne et chaque objet qui relie ensemble toutes les parties du tableau. On a cherché des symboles cachés dans la peinture. On s’est demandé si Mona Lisa n’aurait pas été, par hasard, un garçon. On a été fasciné par son sourire énigmatique, par son regard. Bref, des millions de gens ont fait la queue, patiemment, pour voir un des tableaux les plus célèbres du monde, si ce n’est le plus célèbre. Mais voilà qu’on découvre que Mona Lisa aurait oublié de passer chez l’esthéticienne avant de se faire peindre. Elle a des points noirs sur le front et à la jointure des mains… Ses visiteurs n’y ont jamais vu que du feu. Normal, ils ne sont pas visibles à l’œil nu mais cachés dans la couche picturale légèrement sous la surface. Ces points noirs témoignent de l’utilisation du spolvero, technique de transfert d’un dessin préparatoire vers l’œuvre picturale. Dans cette technique, le dessin est réalisé sur un « carton », feuille que l’on perce de petits trous suivant les contours du dessin. On le transfère ensuite sur le support de la toile en faisant passer à travers les trous du carton de la poudre (polvere en italien) de noir de charbon. Très utilisé à la Renaissance, le spolvero a été mis en évidence par réflectographie infrarouge depuis les années 1950 sur d’autres tableaux de Léonard de Vinci, tels la Dame à l’hermine, La Belle Ferronnière et le Portrait de Ginevra de’ Benci. Mais les travaux du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) n’avaient pu assurer l’existence d’un transfert. La preuve est maintenant faite et le magazine Pour la science consacre un article aux techniques utilisées en plus de l’infrarouge pour parvenir à cette nouvelle découverte concernant le tableau…

Chocolat musical

En ces temps encore confinés et privés de musique live, on peut développer un motif musical sur trois octaves et demie avec une simple tasse de chocolat. C’est ce que révèle Thibaut Meurisse, sur le site Sciencetips. L’histoire n’est pas banale. Lorsque Nancy Steiner, l’amie du physicien Franck S. Crawford, tapote avec sa cuiller la tasse de chocolat dans laquelle elle a versé la poudre puis le lait, un son de plus en plus aigu se fait entendre. La question se pose de savoir si c’est le contenant ou le contenu qui produit ce phénomène. Des expériences sont effectuées pour lever l’interrogation. Pas de doute : c’est bien le chocolat qui est en cause ! Et plus spécifiquement, les bulles qui se produisent dans la tasse au moment où on verse le liquide, car le chocolat dégage un gaz. La quantité variable de bulles d’air modifient la vitesse de propagation du son et font varier sa fréquence parce que le son se déplace 4 à 5 fois plus lentement dans l’air que dans le lait. Au début, il y a beaucoup de bulles, la fréquence est basse. A mesure que les bulles disparaissent, elle augmente et les sons deviennent plus aigus. Des travaux pratiques sont les bienvenus pour pallier le manque de musique…

Un regroupement d’artistes et une volonté de partage

La création de l’association « Compagnie des œillets » résulte de la volonté de plusieurs artistes résidents dans la partie privée de la Manufacture des œillets d’Ivry-sur-Seine, d’y maintenir et développer la création artistique dans ce lieu chargé de l’histoire ouvrière. S En amplifiant l’organisation d’événements ouverts au public au sein de la Manufacture et à l’extérieur, tels que les Portes Ouvertes des ateliers d’artistes qui ont lieu depuis près de 30 ans. S En favorisant les rencontres entre artistes venant de divers horizons et aux modes d’expression variés. S En créant un nouveau lieu de réflexion et d’action. Toutes disciplines et modes d’expressions y sont représentés. Expositions, concerts, séances de travail pour des groupes d’artistes apportent une dynamique qui participe à la mise œuvre de la politique culturelle dans la cité. La Compagnie des œillets dispose d’un lieu propre – le C 33 – mis à sa disposition par la SCI du 33 rue Raspail, à Ivry-sur-Seine.

Chaque premier mercredi du mois, la Compagnie propose à un(e) artiste de venir, le temps d’une soirée festive (où chacun apporte de quoi s’abreuver et grignoter), partager son travail avec les adhérents. Depuis 2015, se sont ainsi produits : des sculpteurs et plasticiens, un cinéaste, une galériste, un conteur, une association qui construit des harpes en carton, etc. Des événements ponctuels sont aussi organisés : le week-end (Fête de la musique, Printemps des poètes, expo-vente Petits formats) ou en soirée (théâtre, cinéma, concerts classiques ou non, etc.). Ils se déroulent soit au C33, soit dans le jardin du 31 rue Raspail, soit dans d’autres lieux d’Ivry.

De décembre 2020 à février 2021, à défaut d’organiser des rencontres au C33 autour d’un événement artistique, la Compagnie des œillets propose à tous ses adhérents de participer à une exposition virtuelle sur son site : www.compagniedesoeillets.com.
Cliquez sur une vignette pour accéder à la galerie de l'artiste

Si la démarche de la Compagnie des œillets vous intéresse, il est possible d’adhérer à l’association. L’adhésion donne droit à : S une véritable « fiche technique » avec vos coordonnées, la mention de votre site et/ou page Facebook et la possibilité de mettre votre travail en valeur sur le site Internet de l’association, régulièrement actualisé : www.compagniedesoeillets.com S la valorisation sur les réseaux sociaux de vos activités artistiques S une newsletter à partager avec votre propre réseau pour annoncer notre actualité S la possibilité de venir travailler en résidence au C 33 S diverses facilités d’exposition et de prestations

Place au divertissement !

THEÂTRE

Le Théâtre de la Ville ouvre à nouveau ses portes au public dès mardi 15 décembre, avec la majeure partie de la programmation prévue initialement :

Dans les salles du Théâtre de la Ville :

S Alice traverse le miroir de Fabrice Melquiot d'après Lewis Carroll, mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota. Alice a bien grandi depuis qu’elle est tombée dans le terrier du lapin. Elle a 7 ans et demi aujourd’hui, presque l’âge de la raison. Mais de quelle raison parlons-nous lorsqu’il s’agit de Lewis Carroll et de son imaginaire d’une absolue liberté ? Aux frontières de la logique et du non-sens, du réel et de l’absurde, du poétique et du scientifique, Carroll redonne à chacun le goût des jeux de langages et de l’inconnu. Spectacle à voir en famille du 15 au 23 décembre puis du 5 au 17 janvier 2021. Représentations en matinée et en soirée à 19h30

S Political Mother Unplugged de Hofesh Shechter pour les jeunes danseurs de Shechter II. Du 23 décembre au 9 janvier 2020. Représentations en soirée à 20h.

Dans le cadre de la programmation hors les murs :

S Boule à neige de Mohamed El Khatib et Patrick Boucheron. Du 15 au 23 décembre à La Villette avec le Festival d'Automne à Paris. Représentations en soirée à 19h

S Une femme se déplace de David Lescot. Comédie musicale du 16 au 23 décembre au Monfort avec le Théâtre de la Ville

S Le Roman d'Ernest et Célestine de Daniel Pennac avec l'Orchestre national de France et l'Orchestre philharmonique de Radio France. Concert fiction le 19 décembre à 17h à la Maison de la Radio - Studio 104

S Soul chain de Sharon Eyal / Tanzmainz. Du 29 décembre au 3 janvier au CENTQUATRE

S Les Consultations poétiques & musicales par téléphone continuent tout le mois de décembre. Les Directs du Théâtre de la Ville se poursuivent avec des spectacles, débats et rencontres filmés et diffusés en direct depuis l'Espace Cardin ou Les Abbesses. Du 1^er au 15 décembre mais également après la réouverture au public afin que le lien soit préservé avec les élèves des établissements scolaires mais aussi les enfants malades des hôpitaux de l'AP-HP. 

En attendant, en ligne, les Directs du Théâtre de la Ville

Du 4 au 6 décembre, 15h, 16h, 21h, un week-end avec Germaine Acogny, ambassadrice de la saison

S Le 4 à 21h et le 5 à 15h : A un endroit du début (Germaine Acogny/Mikaël Serre), danse

S Le 5 à 21h, Mariana Ramos, documentaire

S Le 6 à 15h, Iya Tunde, la mère est revenue (Laure Malécot), rencontre

S Le 10 décembre à 20h, Louder is not always clearer (Johnny Cotsen), théâtre

https://www.theatredelaville-paris.com/fr/spectacles/gardons-le-lien/les-directs

MUSIQUE

Concert humanitaire au Théâtre des Champs-Elysées le 15 décembre

Pour sa réouverture, le 15 décembre à 19h, le Théâtre des Champs-Elysées propose un concert Happy Birthday Marielle Nordmann dont le bénéfice sera versé aux associations « Coup de pouce humanitaire », « Notes en couleurs » et « Rêves d’orchestre ». La harpiste sera pour l’occasion accompagnées de dix musiciens. Les places jeunes (de moins de 26 ans) sont à 10€. Au programme : Schubert, Deux Lieder pour deux harpes ; Mendelssohn, Romance n° 30 pour harpe seule ; Schubert, Quintette à deux violoncelles opus posthume 163 D. 956 ; Beethoven, Sonate pour violoncelle et piano op. 5 n° 2 ; Tchaïkovski, Air de Pauline extrait de La Dame de pique, pour clarinette et harpe ; Alfonsina, Ramirez, Taquito, Mores, 2 Milongas, pour harpe et bandonéon ; Sirba Octet, Musiques Klezmer et tziganes.

https://billetterie.theatrechampselysees.fr/selection/event/date?productId=10228255874482&utm_source=INFORMATION&utm_medium=EMAIL&utm_campaign=RP%2B-%2BMARIELLE%2BNORDMANN%2BNOUVEL%2BHORAIRE

Pour une belle humeur du matin…

Musique au Louvre en salle Gaveau – Une grâce baroque infinie

Pour découvrir le paysage musical du XVII^e siècle, on peut faire un saut dans le temps, entre chansons populaires et opéra, sous la conduite de Vincent Dumestre. De Lully à Moulinié en passant par Cavalli, Dumestre poursuit son travail d’exhumation et de popularisation de la musique baroque. Adèle Charvet (mezzo soprano) et l’ensemble Le Poème harmonique. Au programme : Lully, Plainte de Vénus sur la mort d’Adonis ; Michel-Richard de Lalande, hors des Soupers du roi, Musette, marche des bergers ; Marc-Antoine Charpentier, Air sur les stances du Cid ; Etienne Moulinié, l’Auzel que sul boyssou ; anonymes, le Bossu maumarié, Quand je menais les chevaux boire ; Francesco Cavalli, Sinfonia (Egisto), Sinfonia (Ercole amante) ; Marco Uccellini, Aria sopra le Bergamasca, Dell’antro magico (Il giasons), Luci mie (Xerxe) ; Giovanni Battista Buonamente, Aria di Fiorenza ; Cavalli, E voi dunque (Ercole mante), Piangete occhi dolenti (Egisto).

https://www.france.tv/spectacles-et-culture/opera-et-musique-classique/2120419-musiques-au-louvre-salle-gaveau.html#xtor=EREC-50-[culturebox]-20201127-[gabaritA]&pid=726375-1480679297-b50b94f1

A écouter également, pour ensoleiller sa journée, du Louvre également

À 31 ans, Francesca Dego nous offre pour son premier récital à Paris une véritable carte postale musicale de son pays, l’Italie. À l’allégresse de la Suite italienne de Stravinsky, adaptation par le compositeur de son ballet Pulcinella, répond l’ample Sonate en si mineur de Respighi, un chef-d’œuvre méconnu du répertoire pour violon, ainsi qu’une série plus légère de petites pièces tout droit sorties du monde de l’opéra. Auteur de nombreuses musiques de film pour Hollywood, Castelnuovo-Tedesco s’y amuse avec des airs de Rossini et Verdi. Francesca Dego, violon, Francesca Leonardi, piano. Igor Stravinsky Suite italienne Ottorino Respighi Sonate pour violon et piano en si mineur Mario Castelnuovo-Tedesco Violetta, fantaisie d’après « La Traviata » de Verdi, Figaro, rhapsodie de concert et Rosina, fantaisie, toutes deux d’après « Le Barbier de Séville » de Rossini.

https://www.youtube.com/watch?v=dcIdbcx-MAc

OPERA

Réécouter Maria Callas

À partir d’images d’archives, le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa vous invite à vivre une soirée d'exception au Palais Garnier ! En grande pompe, le Tout-Paris et les célébrités internationales des années 50-60 gravissent, devant un public en liesse, les marches de l’Opéra pour écouter Maria Callas. Pour les amateurs de soirées people, il y a de quoi être servis. Mais pour les inconditionnels de la cantatrice, seulement 6 petites minutes sont consacrées à la voix incomparable de la cantatrice sur les 19 du montage.

https://www.operadeparis.fr/3e-scene/une-nuit-a-lopera?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=3e+sc%C3%A8ne_d%C3%A9cembre_2020%3Binformation%3Bmail&utm_content=&utm_term=_

Reprise festive concertante des spectacles à l’Opéra de Paris, au Palais Garnier

Retrouvez les artistes de l'Académie de l'Opéra de Paris dès le 15 décembre à 19h à l'occasion d'un concert présentant pour la première fois au Palais Garnier des pièces du Chevalier de Saint-George, figure emblématique de l’émancipation des esclaves des empires coloniaux dans la seconde moitié du XVIII^e siècle et bretteur émérite, mulâtre en butte à la discrimination raciale au moment où il est proposé pour prendre la direction de l’Opéra sous le règne de Louis XVI qui alternera activités militaires et musicales et les mènera parfois simultanément.

Le 17 décembre à 19h, programme de musique festive mélangeant les styles et les époques, de l'opérette à la comédie musicale : De l’opérette à Broadway, un air de fête.

Le 18 décembre à 19h, un instant privilégié avec la soprano française Julie Fuchs lors d'un récital intimiste. La cantatrice interprétera des morceaux de Jules Massenet, Charles Gounod, Jean-Philippe Rameau ou encore Barbara.

Les 21 et 22 décembre à 19h, plongée dans l’univers baroque avec l'ensemble de musique baroque Les Arts Florissants pour une Grande messe de Noël, réunissant des œuvres d'Antonio Vivaldi, Arcangelo Corelli et Michel Corrette.

Opéra-Comique : Favart fait du tapage, harmonieusement et en musique

Du 16 au 19 décembre, quatre concerts et une masterclasse sont proposés

Des retrouvailles musicales rendues possibles grâce à l’engagement confiné des chanteuses et chanteurs de la Troupe et des jeunes maîtrisiens, de Laurent Campellone, de Thomas Jolly et son équipe, de Barbara Hannigan et des élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Avec un dispositif exceptionnel de tarif unique et de placement libre dans le respect des règles sanitaires, et des spectacles se terminant avant 21h.

Chantons, faisons tapage - Concert les 16 et 18 décembre à 19h

Laurent Campellone, Thomas Jolly et son équipe ont imaginé un concert de retrouvailles : d’Offenbach à Poulenc en passant par Bizet, Delibes, Gounod, ou Saint-Saëns, les chanteurs et chanteuses de Fantasio reprennent à leur compte le répertoire de l'opéra-comique, avec le chœur Aedes et l’Orchestre de chambre de Paris. (Spectacle surtitré en français). Fantasio, une production de 2017 présentée au Théâtre du Châtelet, sera diffusé le 26 décembre sur FR3.

Concert de Noël de la Maîtrise Populaire le 17 décembre à 19h et le 19 décembre à 15h. Pour accueillir l’hiver en musique, Sleigh Ride et Jingle Bells côtoieront des airs de Poulenc et Britten, sans oublier le répertoire de l’opéra-comique, avec des airs de l’Orphée aux Enfers d’Offenbach ou de Carmen de Bizet. Chant, danse, claquettes et les 110 enfants de la Maitrise. La Maîtrise Populaire de l'Opéra-Comique est dirigée par Sarah Koné et Clara Brenier. Au piano, Anna Krempp.

Masterclasse de Barbara Hannigan le 18 décembre à 12h

Le Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris et Barbara Hannigan proposent une master classe exceptionnelle. (Durée estimée 1h30. Entrée gratuite sur réservation.)

Infos, réservations : https://www.opera-comique.com/fr/actualites/chantons-faisons-tapage-favart-fait-son-festival et billetterie, du lundi au vendredi de 11h à 18h et au 01 70 23 01 31.

DANSE

Au Montfort

Robot, l’amour éternel, Kaori Ito. Les 19, 20, 21 déc. à 17h, fin du spectacle 18h. On peut découvrir en streaming un autre spectacle de Kaori Ito, Chers, présenté au Centquatre-Paris sur https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/2109723-chers-de-kaori-ito-au-centquatre-paris.html#xtor=EREC-50-[culturebox]-20201127-[gabaritA]&pid=726375-1480679297-b50b94f1

EXPOSITIONS

MUSEE DU LUXEMBOURG :

Man Ray et la mode - 15 décembre 2020 – 17 janvier 2021. Pendant la période de couvre-feu, le musée fermera tous les jours à 19h

GRAND PALAIS

Galerie Sud-Est. Noir & Blanc : une esthétique de la photographie. Collection de la Bibliothèque nationale de France - 16 décembre 2020 – 1^er février 2021 (l’exposition devait fermer initialement le 4 janvier 2021). Pendant la période de couvre-feu, le musée fermera tous les jours à 20h

Sur les colonnes de la façade du Grand Palais, avenue Winston Churchill, l’artiste colombienne Diana Velásquez présente son œuvre L’attente composée de dix toiles de 5m de haut par 2m de large, à partir du 9 décembre 2020. Profitant de l’espace entre chaque colonne, l’artiste met en scène une file de personnes âgées qui attendent, chacune à distance de celle qui la précède. « Cette œuvre cherche à faire réfléchir à quel point la pandémie a mis en lumière la précarité dans laquelle nous nous trouvons tous, mais qui atteint d’abord les plus faibles. Martin Luther King disait ‘Il est possible que nous soyons tous arrivés dans des embarcations différentes, mais maintenant nous sommes tous dans le même bateau’. Ce projet veut remettre en mémoire certains des passagers de notre bateau, les personnes âgées, et l’attente qu’ils affrontent au milieu d’une grande incertitude, et dans beaucoup de cas, d’une grande solitude » (Diana Velásquez). L’artiste, née en 1978 à Bogota, vit et travaille aujourd’hui à Madrid, après des études d’arts plastiques en Colombie et à New-York. Ses œuvres qui utilisent différents médias i les mésaventures de ce qu’on appelle le progrès : la réalité des efforts qui sont faits pour atteindre le bien commun, la profonde fracture du consensus social et la montée d’une démagogie qui cherche à édulcorer les tensions plutôt qu’à les apaiser.

MUSEE D’ORSAY - Photographie

Girault de Prangey photographe (1804-1892)

CINEMA

Festival de cinéma des Arcs 2020

Le festival est né en 2009 avec l’ambition d’être une des principales plateformes du cinéma européen. Il se déroule chaque année dans la station de ski des Arcs, la semaine d’ouverture de la saison d’hiver, précédant la semaine de Noël. Avec une programmation exigeante et néanmoins tournée vers le public d’environ 80 longs métrages et 40 courts, le festival fait la promotion de talents contemporains, pour célébrer le dynamisme et la créativité en Europe. Le cinéma français et le divertissement ne sont pas en reste, un programme d’une douzaine de films est présenté chaque année, en présence des équipes de film. La programmation comporte une compétition (courts et longs métrages), départagée par un jury prestigieux, un focus sur un pays, une région ou une thématique, une section « Playtime » (succès européens), « Hauteur » (cinéma d’auteur), avant-premières (films français), jeunesse et séances spéciales. Masterclass, ciné-concerts, prix Femme de Cinéma, prix Cinéma et engagement environnemental sont également au programme.

La 12^e édition des Arcs Film Festival se déploiera cette année sur de nombreux supports, mêlant digital et grand écran. Pour avoir un avant-goût de cette édition, la vidéo de présentation sur le live Facebook, c'est ici ! Voir toute la programmation

Les films du Hors piste

S L'Affaire Collective- Collective - Alexander NANAU. Roumanie, Luxembourg 2019 / 109’ / Roumain. Après un tragique incendie au Colectiv Club, discothèque de Bucarest, le 30 octobre 2015, de nombreuses victimes meurent dans les hôpitaux des suites de blessures qui n’auraient pas dû mettre leur vie en danger. Suite au témoignage d’un médecin, une équipe de journalistes d’investigation de la Gazette des Sports passe à l’action afin de dénoncer la corruption massive du système de santé publique. Suivant ces journalistes, les lanceurs d’alerte et les responsables gouvernementaux impliqués, L’Affaire Collective jette un regard sans compromis sur la corruption et le prix à payer pour la vérité.

S L'Étreinte - Ludovic BERGERY. France 2020 / 100’ / Français. Premier film. Margaux a perdu son mari et commence une nouvelle vie. Elle s’installe chez sa sœur et s’inscrit à l’université pour reprendre des études de littérature. Mais rapidement, elle ressent le besoin d’autres émotions. Elle part en quête d’amour, au risque de s’y perdre... (sortie le « 3 février 2021).

La Cinémathèque française en ligne

Au programme : un spectacle de lanterne magique en VOD, un cadeau de Martin Scorsese intégré dans les collections, les motifs du cinéma de Jean-Luc Godard…

S Le Fantôme de Robinson Crusoé, un spectacle de lanterne magique conçu à partir de plaques issues de la collection de la Cinémathèque à visionner

S L’automate d’Hugo Cabret, conçu par le chef accessoiriste David Balfour pour le film de Martin Scorsese.

S Une rencontre avec Michel Legrand, le compositeur de jazz qui a travaillée avec Jacques Demy, Louis Malle et Jean-Luc Godard, entre autres…

S Godard en 5 motifs : regard caméra, baignoire, livre, typographie et station-service

S Un quiz pour mieux connaître Louis de Funès, le mercredi sur Instagram.

S Et une enquête sur le public enfant…

LITTERATURE

Bibliothèque nationale de France en ligne

En attendant la réouverture des salles de la BnF, la programmation en ligne, diffusée en streaming et disponible le replay sur le site de la BnF.

1 déc - 18h30 : Conférence - RENCONTRE AUTOUR DE L'ŒUVRE DE JOSEF KOUDELKA

2 déc - 18h30 : Les conférences Léopold Delisle - L’ATELIER DE CHRISTINE DE PISAN - 1

3 déc - 18h30 : Récital - NICOLAS STAVY AUTOUR DE LISZT ET BEETHOVEN

8 déc - 12h30 : Cours méthodique et populaire de philosophie - L’OPINION ET LA FLATTERIE

9 déc - 18h30 : Les conférences Léopold Delisle - L’ATELIER DE CHRISTINE DE PISAN - 2

11 déc - 18h30 : La France et l’Italie au XVIIIe siècle - MILAN ET L'ESPRIT DES LUMIÈRES

15 déc - 12h30 : Cours méthodique et populaire de philosophie - FÉMINISME ET QUESTION TRANS

15 déc - 12h30 : Cinéma de midi – « MARCHANDS D’IMAGES » ET « OMECITTA »

15 déc - 17h30 : Rencontres Gallica - REGARDS CROISÉS ENTRE LA FRANCE ET LE BRÉSIL

15 déc - 18h15 : Les trésors de Richelieu - L’APPASSIONATA DE BEETHOVEN

16 déc - 18h30 : Le théâtre, une invention de l'Europe - UNE COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE ?

17 déc - 18h30 : Littérature et écologie - L’EAU QUI RELIE LES MONDES

17 déc - 19h00 : Les jeudis de l'Oulipo - LA TERRE

https://www.bnf.fr/fr/agenda

HISTOIRE

Naissance de l’Europe – Etat des lieux à l’aube du Haut Moyen Âge (493-720)

Les vidéos d’Hérodote s’intéressent au Haut Moyen Âge et au paysage européen avant l’unification carolingienne. Clovis, l’empire byzantin, les Mérovingiens, les Wisigoths, les Lombards et les Avars, les rois « fainéants » et autres ont beaucoup à nous apprendre des « siècles obscurs ». A travers une série de cartes et autant d’épisodes d’environ 4 minutes, on voit apparaître, disparaître ou se modifier royaumes et empires. On assiste au passage ou à l’installation de nouveaux peuples, on voit les déplacements de population et les conséquences que ces migrations ont eues sur le sort commun. 14 épisodes sont pour le moment disponibles. Une belle leçon à méditer au regard des situations migratoires actuelles. Il suffit d’aller sur le lien du premier épisode pour trouver tous les autres…

Premier épisode : https://www.youtube.com/watch?v=vaQ-lS-pNjE&list=PL_hv7lmUgdxHIDHt_sbBOewrMb8y-zP-1

2^e/https://www.youtube.com/watch?v=aZdmGIUXaqg&list=PL_hv7lmUgdxHIDHt_sbBOewrMb8y-zP-1

3^e/ https://www.youtube.com/watch?v=yNsQiBF4sZ8

4^e/ https://www.youtube.com/watch?v=oZAcGA5hbVo etc.