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Arts-chipels.fr

BASQUIAT x WARHOL À quatre mains. Quand le pop art rencontre le street art.

Andy Warhol, Portrait of Jean-Michel Basquiat as David, 1984. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile, 228,6 x 176,5 cm. Collection of Norman and Irma Braman © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Andy Warhol, Portrait of Jean-Michel Basquiat as David, 1984. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile, 228,6 x 176,5 cm. Collection of Norman and Irma Braman © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Deux années durant, en 1984-1985, dans les locaux de la Factory, Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat ont développé une œuvre commune, au croisement très contrasté de leurs deux démarches. La Fondation Vuitton se fait l’écho de cette expérimentation artistique d’un genre inusité.

Du 5 avril au 28 août 2023, la Fondation Vuitton présente BASQUIAT x WARHOL À quatre mains, une exposition qui rassemble 80 toiles sur les 160 que les deux artistes réalisèrent ensemble dans l’intervalle de temps très resserré des deux années où ils produisirent des œuvres communes. Une production intense qui précède de quelques années la mort des deux artistes – en 1987 pour Warhol, l’année suivante pour Basquiat.

Deux personnalités artistiques antinomiques

C’est un mélange détonnant qu’offre leur rencontre. D’un côté, le pape du pop art, le portraitiste des stars politiques ou artistiques du moment, l’artiste qui a fait de la médiatisation à outrance son pain quotidien, qui a hissé le monde de la consommation au pinacle – avec plus ou moins de distance – et a mis l’art au niveau d’une société de consommation où la production de masse a remplacé le caractère unique de l’œuvre. De l’autre, un artiste de trente ans son cadet, en rupture de ban, d’origine haïtienne (et portoricaine) – qui a entamé sa carrière artistique en graffant les murs à proximité des galeries de Manhattan. À la systématisation de l’un répond l’improvisation de l’autre. À la sérigraphie et aux séries répond l’immédiateté, la peinture et l’œuvre unique.

Jean-Michel Basquiat, Dos Cabezas, 1982. Acrylique et bâton d’huile sur toile sur châssis en bois, 152,4 x 152,4 cm. Collection particulière. Courtesy Gagosian © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York © Robert McKeever

Jean-Michel Basquiat, Dos Cabezas, 1982. Acrylique et bâton d’huile sur toile sur châssis en bois, 152,4 x 152,4 cm. Collection particulière. Courtesy Gagosian © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York © Robert McKeever

Un statut artistique qui s’inverse

Dans la décennie 1980, Warhol, qui reste une star, est cependant sur le déclin. La multiplication des œuvres mises sur le marché par duplication – la Factory est une entreprise quasi industrielle – et le fait que le mouvement compte déjà vingt ans d’âge sont des facteurs d’une désaffection progressive pour le pop art. Warhol n’en demeure pas moins un objet de fascination et d’attraction pour la jeune génération qui se presse autour de lui. Basquiat, quant à lui, est une étoile montante. En 1980 – il a à peine vingt ans – il est exposé, aux côtés de Mapplethorpe, Keith Haring et Warhol dans la manifestation New York / New Wave et, en 1982, il est le plus jeune artiste présenté à la Documenta de Cassel. Il participera, l’année suivante à la Biennale du Whitney Museum of American Art. Warhol, dont la carrière d’artiste se double de celle de l’homme d’affaires, s’intéresse à ce jeune homme séduisant et d’une vitalité hors du commun.

Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol, Alba’s Breakfast, 1984. Technique mixte su papier marouflé sur toile, 117 x 150 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiazt Licensed by Artestar, New York © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Francesco Clemente

Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol, Alba’s Breakfast, 1984. Technique mixte su papier marouflé sur toile, 117 x 150 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiazt Licensed by Artestar, New York © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Francesco Clemente

Rencontres provoquées

C’est, en octobre 1982, grâce à leur galeriste commun, Bruno Bischofberger, que les deux artistes se rencontrent. Warhol, qui est alors dans sa série des Portraits, en réalise un de Basquiat, au polaroïd, avec lui-même, auquel répond, sur le champ, à l’acrylique sur toile, un tableau de Basquiat réalisé le soir même : Dos Cabezas. À l’automne 1983, Bischofberger imagine une proposition « collective » associant à Warhol et à Basquiat le néo-expressionniste italien Francesco Clemente. Tous trois auront à réaliser une quinzaine d’œuvres en commun pour une exposition. La démarche répond à celle du « cadavre exquis » cher aux surréalistes, celle d’une proposition artistique qui passe de main en main et s’enrichit chaque fois d’un nouvel apport, à ceci près que la démarche proposée par Bischofberger ne se fait pas en aveugle. Pour ces « conversations », dans un premier temps, chacun des artistes fournit une œuvre de base en laissant aux autres un espace suffisant pour y ajouter leur patte. Les œuvres circulent d’un atelier à l’autre et chacun y va de sa contribution.

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Collaboration (Dollar Sign Dollar Sign. Don’t Tread on Me), 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur lin, 51 x 41 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. 1998.1.488 © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Collaboration (Dollar Sign Dollar Sign. Don’t Tread on Me), 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur lin, 51 x 41 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. 1998.1.488 © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Une communauté dans la différence

Basquiat emménage dans un loft loué à Warhol. L’amitié entre les deux hommes se consolide. Ils fréquentent ensemble les vernissages, visitent les musées, hantent les mêmes clubs la nuit. Ils décident, de leur propre initiative et sans en référer à leur galeriste, de poursuivre à deux la collaboration initiée à trois. Les portraits respectifs de l’un par l’autre s’accompagnent des œuvres où l’apport de chacun reste identifiable. Warhol garde le plus souvent l’initiative. Il réalise une proposition que Basquiat modifie ensuite à son gré. Ainsi naissent Lobster, Crabs, Dollars et autres produits et thèmes de consommation courante. La Factory ayant déménagé, c’est dans les locaux laissés libres que les propositions de Warhol, en grand nombre, sont exposées. Si les deux artistes sont présents, ensemble, dans l'atelier, ils n’interviennent pas sur une toile au même moment mais plutôt à tour de rôle. Les influences réciproques n’en sont pas moins sensibles. Warhol, délaissant la sérigraphie « mécanique » retrouve le goût de la peinture. Quant à Basquiat, il introduit la sérigraphie dans son univers artistique. Les documents qui les montrent ensemble révèlent une attitude protectrice de Warhol vis-à-vis de Basquiat qui, de son côté, comme un enfant terrible, s’amuse de la dénaturation qu’il apporte à l’œuvre de Warhol, parlant même de défiguration et de son rôle d’aiguillon face à son aîné.

Michael Halsband, Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat #1 New York City, July 10, 1985, 1985. Tirage gélatino-argentique, 2022, édition 1/1 plus 1 AP, 152,4 x 121,92 cm. Courtesy de l’artiste © Michael Halsband

Michael Halsband, Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat #1 New York City, July 10, 1985, 1985. Tirage gélatino-argentique, 2022, édition 1/1 plus 1 AP, 152,4 x 121,92 cm. Courtesy de l’artiste © Michael Halsband

Une exposition représentative

L’exposition adopte un point de vue partiellement chronologique mais surtout essentiellement thématique, compte tenu de la faible durée de leur collaboration. Elle part des portraits croisés et communs des deux artistes et de la première expérience collective qu’ils mènent avec Francesco Clemente pour aboutir à la présence d’une œuvre « muette », Physiological Diagram (Andy Warhol, 1985), probablement laissée en suspens par l’interruption de la collaboration entre les deux artistes, à l’autel polyptique, Gravestone, réalisé par Basquiat, qui témoigne de la dévastation de l’artiste après la mort de Warhol ainsi qu’à l’hommage de Clemente à Basquiat et Haring en 1990. Le parcours abordera certaines séries telles que celles consacrées à la Paramount ou à la General Electric et introduira le sujet des « Thèmes et variations ». Il regroupera les petits formats dédiés aux « objets » du quotidien et natures mortes, ou au contraire présentera ces œuvres qui outrepassent les formats habituellement pratiqués par les artistes tel le magnifique African Masks (v. 1984), de plus de dix mètres de long, où se mêlent les compositions alternées de masques et de visages des deux artistes comme un écho à l’exposition présentée au MoMA de New York sur le thème « Primitivism in 20th Century Art : Affinity of the Tribal and the Modern ». Enfin, la série de photographies réalisées par Michael Halsband en 1985 pour l’exposition commune de Warhol et Basquiat à la galerie Tony Shafrazi, qui les présente en boxeurs parodiques, rivaux et complices, complète l’approche de leur duo.

Keith Haring, Andy Warhol, Untitled (Madonna, I’m Not Ashamed), 1985. Peinture polymère synthétique, Day-Glo et acrylique sur toile, 50,8 x 40,64 cm. Keith Haring Foundation © Keith Haring Foundation © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Keith Haring, Andy Warhol, Untitled (Madonna, I’m Not Ashamed), 1985. Peinture polymère synthétique, Day-Glo et acrylique sur toile, 50,8 x 40,64 cm. Keith Haring Foundation © Keith Haring Foundation © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Une collaboration dans son contexte

L’un des très grands intérêts de l’exposition réside aussi dans sa contextualisation. Elle vient nous rappeler que l’esprit du temps est à la création collective et multimédia. La scène artistique new-yorkaise, au seuil des années 1980, offre un terrain propice à la collaboration artistique, poussée en partie par les artistes liés à la scène du graffiti, habitués à travailler ensemble. Les artistes rassemblés autour de Warhol – Keith Haring, Bryan Ferry, Julian Schnabel, John Lurie, Jenny Holzer, Lady Pink et d’autres – vivent au milieu d’autres artistes venus des disciplines les plus variées : musique, cinéma, vidéo, design, performance… Or chez les musiciens, par exemple, la création collective est partie intégrante de leur activité artistique. La communauté des artistes que côtoient Basquiat et Warhol déborde du cadre des arts plastiques et la multidisciplinarité artistique n'est pas un phénomène nouveau. Depuis les années 1960, Warhol lui-même avait élargi son répertoire au film, à la mode, à la photographie et à la sculpture. Dans les années 1980, l’interdisciplinarité se généralise. Basquiat, par exemple, est performeur, acteur, poète et musicien. Il a même travaillé en tant que DJ. Une collaboration telle que la mènent Warhol et Basquiat est inscrite dans les usages de leur communauté. Mais l’opposition de leurs deux styles reste un risque.

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Arm and Hammer II, 1984-1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 167 x 285 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Arm and Hammer II, 1984-1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 167 x 285 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Dans le choc des styles

Dans leurs toiles réalisées à quatre mains, Warhol et Basquiat mettent en scène, de manière manifeste, le choc des époques. Si la société de consommation reste hyperprésente dans les sujets que Warhol met en avant, laissant dans la mémoire la trace des « Roaring » Sixties, le questionnement que lui fait subir Basquiat est éclairant. Dans la toile reprenant le logo « Arm and Hammer » (Arm and Hammer II, 1984-1985) où Warhol introduit une part de sa mythologie personnelle – outre le logo et le procédé de duplication, l’emploi de la couleur dorée renvoie par exemple à Gold Marilyn – Basquiat biffe le premier logo en y intégrant des éléments hautement symboliques : le portrait du saxophoniste, noir, Charlie Parker et la date de sa mort (1955), comme une revendication de son identité d'afro-américain ainsi que le mot « Liberty », qui sonne comme un slogan, accompagné des mentions biffées par l’artiste de « Commemeritve » (pour « Commemorative ») et « One Cent » – la question de la commémoration est posée par rapport à la vie, tout comme celle de la valeur. Deux mondes se superposent dont le second s’impose, d’une certaine manière, au premier. Les ajouts de Basquiat viennent « polluer » l’univers lisse et policé de Warhol. Ils le mettent en cause dans l’Amérique des années 1980. Des personnages – le plus souvent noirs – jetés avec une hâte volontaire sur la toile, ou les grandes zones de couleur qui occultent en partie logos et inscriptions perturbent la lecture, ajoutent aux symboles une part de désordre et de chaos générateurs d’une dénonciation.

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, 6.99, 1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 297 x 410 cm. Nicola Erni Collection. Photo : © Reto Pedrini Photography © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, 6.99, 1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 297 x 410 cm. Nicola Erni Collection. Photo : © Reto Pedrini Photography © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Œuvre mixte, mélange ou fusion ?

On sent cependant se dessiner un mouvement dans le processus de création des deux artistes. Les toiles des années 1985, par exemple, montrent que l’osmose s’est faite et que les univers se sont mêlés. 6.99 ou Mind Energy mêlent intimement les deux discours au point qu’on peut parler de discours commun aux deux apports. On peut aussi comprendre de cette manière les Ten Punching Bags (Last Supper) réalisés la même année. Dans cette œuvre jamais exposée du vivant des deux artistes, dix sacs de boxe sont alignés. Dessus, Warhol a apposé une image peinte du Christ tirée de la Cène de Léonard de Vinci. La boxe étant, pour Basquiat, l’une des grandes figures de la communauté africaine-américaine où se côtoient héros et martyrs, le jeune peintre a apposé son emblème, une couronne, ainsi qu’une inscription. L’ajout de « JUDGE » par Basquiat pourrait renvoyer aussi bien au jugement où se décide la condamnation de Jésus – symbole de tous les martyrs – qu’au sort réservé par la justice aux meurtres raciaux, en particulier à celui de Michael Stewart, un graffeur ami de Basquiat. En ajoutant « shit », l'artiste met l'accent sur le caractère partisan de cette justice.

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, OP OP, 1984-1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 287 × 417 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, OP OP, 1984-1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 287 × 417 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Une interrogation sur le processus de création

Ainsi, à la question de savoir si cette écriture à quatre mains sert ou dessert l’artiste et son art – ces œuvres « mixtes » perdent évidemment de l’impact du discours propre à chaque artiste –, il apparaît qu’il se passe autre chose, qui n’est plus de l’ordre du message isolé, unique, de l’artiste, mais se situe dans la dialectique qui s’instaure au sein même de l’œuvre. Basquiat x Warhol n’est à estimer ni à l’aune de Basquiat, ni à celle de Warhol, mais dans la manière dont leur message constitue un legs, à la fois historique et artistique. Une affirmation forte commencée sous forme de jeu du fait qu’on ne crée jamais seul et un témoignage du durcissement du monde qui s’effectue au travers de deux décennies de la vie américaine.

Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, African Masks, v. 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 213,4 × 1 066,8 cm. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, African Masks, v. 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 213,4 × 1 066,8 cm. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023

BASQUIAT x WARHOL À quatre mains

S Commissaire générale de l’exposition Suzanne Pagé, Directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton S Commissaires invités Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer assistés d’Antonio Rosa de Pauli S Commissaire associé pour la Fondation Louis Vuitton Olivier Michelon assisté de Capucine Poncet S Conseiller spécial pour l’exposition Bruno Bischofberger

Du 5 avril au 28 août 2023

Fondation Vuitton - 8, avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris.

Réservations : www.fondationlouisvuitton.fr

Horaires (hors vacances scolaires) Lun., mer. & jeu.11h-20h, ven. 11h-21h, nocturne le 1er ven. du mois jusqu’à 23h. Sam. & dim. 10h-20h Fermeture le mardi

Horaires (vacances scolaires) Pâques, tlj 10h-20h. Été, lun., mer. & jeudi 11h-20h – sam. & dim. 10h-20h. Fermeture le mardi

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