Trajectoires, un festival pluridisciplinaire autour des récits de vie

À Carros, Cannes, Nice, Grasse, Mougins et Mouans-Sartoux se déroulera du 12 janvier au 11 février 2023, le Festival Trajectoires, avec 15 spectacles de théâtre et de danse pour adultes et jeune public, ainsi que des rencontres sur le thème des récits de vie.

Depuis 2019, Trajectoires invite des artistes qui interrogent notre rapport au monde par le prisme des récits de vie. En 2022, le Festival a pris une dimension départementale pour défendre les arts vivants et la création contemporaine. Coordonné par le Forum Jacques Prévert à Carros et construit en coopération avec les principaux théâtres et acteurs culturels du territoire, le programme comprend 15 spectacles, étalés sur 5 semaines, du 12 janvier au 11 février 2023, qui se dérouleront au Forum Jacques Prévert à Carros, au Théâtre national, au Mamac et à la Villa Arson à Nice, au Théâtre de Grasse, au Théâtre de la Licorne à Cannes, à Scène 55 à Mougins et à la Médiathèque de Mouans-Sartoux. En complément, des conférences et des rencontres artistiques autour des spectacles viendront prolonger les discussions liées aux enjeux de notre société.

Les Historiennes - 14 janvier 19h, Carros, salle Juliette Gréco
Trois historiennes et une actrice d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.

Pour sa première création et le premier spectacle dans lequel elle se retrouve seule en scène, Jeanne Balibar a retrouvé trois amies de lycée devenues historiennes. Entre lecture et archives, la comédienne accompagne en scène leurs recherches, faisant entendre le récit historique écrit au féminin – et des vies de femmes dont la voix, dans un contexte ou un autre, fut jugée illégitime. Ce faisant, elle compose les portraits de six femmes, trois personnalités du passé et trois intellectuelles contemporaines, et à travers eux, comme en transparence, son propre autoportrait figuré et pluriel. Jeanne Balibar compose une lecture jouée des enquêtes de trois historiennes qui retracent les vies de l’esclave Páscoa, de la parricide Violette Nozière et de l’actrice et militante Delphine Seyrig.

S Mise en scène et interprétation Jeanne Balibar S Assistante Andrea Mogilewsky S Texte Charlotte de Castelnau-L’Estoile, Anne-Emmanuelle Demartini, Emmanuelle Loyer S Production Elizabeth Gay S Production Théâtre Vidy-Lausanne S Avec les équipes techniques, administratives, de production et de développement des publics & communication du Théâtre Vidy-Lausanne S En 2 parties (2h15, entracte 20 min., 1h10) S Dès 16 ans S Lecture théâtrale

Voir aussi l’article publié dans arts-chipels http://www.arts-chipels.fr/2019/10/les-historiennes.des-histoires-de-femmes-au-feminin.html

Bastien sans mains - 17 janvier 20h, Carros, salle Juliette Gréco

Un spectacle pour aborder le thème de la différence et aider, aussi bien les grands que les petits, à grandir.

Rebecca est une maîtresse de maternelle qui a peur de tout ; de la pluie, du beau temps et même des toboggans. Elle a dans sa classe un petit garçon que personne ne comprend, un petit garçon qui ne parle pas et à qui personne ne veut donner la main. Rebecca va tout faire pour que ce petit Bastien trouve sa place dans la classe… quitte à déplacer des montagnes ! C’est finalement une histoire où chacun va changer la vie de l’autre…

S Texte Antonio Carmona S Mise en scène Olivier Letellier S Avec Ariane Brousse et Simón Aravena S Collaboration artistique Jérôme Fauvel S Assistanat Matteo Prosperi S Création lumières, scénographie Sébastien Revel S Création sonore Antoine Prost S Régie de tournée en alternance Charles Dubois et Jean-Philippe Boinot S Costumes Augustin Rolland S Production Le Théâtre du Phare puis Les Tréteaux de France – Centre dramatique national, direction Olivier Letellier S Coproduction Académie Fratellini / Saint-Denis – La Filature / Scène Nationale de Mulhouse – Fontenay en Scènes / Ville de Fontenay-sous-Bois – Centre Culturel Jean Houdremont / La Courneuve – Le Strapontin / Scène de territoire Arts de la Parole / Pont-Scorff – Théâtre du Champ aux Roy / Ville de Guingamp – CirquEvolution / Val d’Oise, Seine et Marne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis – Théâtre La Licorne Théâtre – Scène conventionnée Jeunes Publics / Cannes – Très Tôt Théâtre – Scène conventionnée Jeunes Publics / Quimper – Le Trio…S / Inzinzac-Lochrist – Espace des Arts / Scène Nationale de Chalon sur Saône – Côté Cour / Scène conventionnée jeune public de Franche-Comté – Espace Germinal / Fosses – La Ferme de Bel Ebat / Théâtre de Guyancourt S Avec le soutien du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis Production Le Théâtre du Phare puis Les Tréteaux de France – Centre dramatique national, direction Olivier Letellier Durée 35 min. Dès 5 ans Théâtre de récit

Mes parents - 21 janvier 20h00, Carros, salle Juliette Gréco
Après « C’est la vie » et « La dispute » accueillis à Carros, Mohamed El Khatib scrute à nouveau la famille, entre intime et universel. Drôle et touchant.

Filmé·es depuis leurs domiciles à la demande de Mohamed El Khatib pendant le confinement, les 20 acteur·rices issu·es de l’École du Théâtre National de Bretagne, ont parlé de leurs vies mais surtout de celles de leurs parents, via l’écran de leur ordinateur. Ces conversations à bâtons rompus initiées par Mohamed El Khatib sont devenues le prétexte d’un temps de théâtre d’autant plus perturbant qu’il est porté au plateau par celles et ceux qui ont pris la parole via Internet : les élèves. Mes parents est une proposition performative qui s’aventure dans le regard tendre et cruel que les enfants portent sur leurs parents, ce qu’ils savent et ne savent pas sur eux. Avec comme toujours chez l’artiste, un flou savant sur scène entre le jeu et la réalité.

« L’émotion est partout présente dans Mes Parents, naviguant entre l’hilarité et la poésie. Derrière la légèreté apparente viennent se poser des questions plus âpres : la transmission entre 2 générations malgré la fuite du temps ; mais aussi l’éducation et son exercice difficile. L’enfant intérieur qui sommeille en chacun de nous se reconnaît en chaque histoire, désarmé d’apprendre à quel point l’expérience humaine est universelle. » – Clémence Duhazé, toutelaculture.com

S Conception et réalisation Mohamed El Khatib S Collaboration artistique Dimitri Hatton S Dramaturgie et assistanat de projet Vassia Chavaroche S Création et régie son et vidéo Pierre Carré S Création et régie lumière Madeleine Campa S Montage vidéo Emmanuel Manzano S Scénographie Mathilde Vallantin-Dulac S Construction scénographie Mathilde Vallantin-Dulac et Clémence Mahé S Costumes Laure Blatter, Salomé Scotto et Mathilde Viseux S Production/Diffusion Gil Paon Administration Cécile Boursier S Avec la promotion X de l’Ecole du TNB, Hinda Abdelaoui, Olga Abolina, Louis Atlan, Laure Blatter, Ay-men Bouchou, Clara Bretheau, Valentin Clabault, Maxime Crochard, Amélie Gratias, Romain Gy, Alice Kudlak, Julien Lewkowicz, Arthur Rémi, Raphaëlle Rousseau, Salomé Scotto, Merwane Tajouiti, Maxime Thébault, Lucas Van Poucke, Mathilde Viseux et Lalou Wysocka S Production Théâtre National de Bretagne, en coproduction avec Zirlib.Avec le soutien du dispositif d’insertion de l’École supérieure d’art dramatique du TNB. S Direction de tournée Zirlib S Zirlib est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Centre-Val de Loire, par la Région Centre-Val de Loire et soutenue par la Ville d’Orléans. S Mohamed El Khatib est artiste associé au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre national de Bretagne à Rennes, au Théâtre national Wallonie-Bruxelles et à Malraux – scène nationale Chambéry Savoie S Spectacle créé le 9 novembre 2021 au Théâtre National de Bretagne de Rennes dans le cadre du Festival du TNB S Durée 1h15 S Dès 12 ans S Théâtre

Génération Mitterrand - 27 janvier 20h00, Carros, salle Juliette Gréco
Un parallèle entre des récits d’âmes perdues dans la grande Histoire et le trajet politique – et parfois intime – d’un Président pendant ses deux septennats.

Le public assistera à un drame familial. Michel Corrini est ouvrier à Belfort ; Marie-France Deschamps est directrice d’un hypermarché à Rouen ; Luc Corrini est enseignant à Vénissieux. Leurs points communs ? Ils sont nés au début des années 1950 et, à dix-huit ans, ont « fait » mai 1968. Mais surtout, au soir du 10 mai 1981, ils ont trente ans et rêvent de voir l’élection de François Mitterrand pour, enfin, « changer la vie. » Aujourd’hui, à la veille du premier tour des élections présidentielles de 2022, Luc s’apprête à voter pour Jean-Luc Mélenchon, Marie-France pour Emmanuel Macron et Michel pour Marine Le Pen. De quelles promesses, de quels non-dits et de quelles trahisons François Mitterrand est-il le nom ? C’est ce que les trois personnages vont tenter de comprendre en racontant au public leurs destins, emblématiques de la France de la fin du XX^e siècle, et en incarnant tour à tour le premier Président socialiste de la V^e République.

S Texte Léo Cohen-Paperman et Emilien Diard-Detoeuf S Mise en scène Léo Cohen-Paperman S Avec Léonard Bourgeois-Tacquet, Emilien Diard-Detoeuf/Mathieu Metral et Claire Sermonne/Hélène Rencurel S Lumières Pablo Roy / Stéphane Bordonaro S Scénographie Anne-Sophie Grac S Costumes Manon Naudet S Administration-Production Léonie Lenain S Diffusion Anne-Sophie Boulan S Production Compagnie des Animaux en paradis S Coproduction Théâtre Louis Jouvet,Rethel ; Théâtre de Charleville-Mézières ; Espace Jean Vilar, Revin ; le Salmanazar,Epernay S Cette action s’inscrit dans le cadre de la résidence partagée de la compagnie des Animaux en paradis en région Grand Est, réalisée en partenariat avec le Théâtre Louis Jouvet – scène conventionnée d’intérêt national de Rethel, Le Salmanazar – scène de création et de diffusion d’Epernay, le Théâtre de La Madeleine – scène conventionnée de Troyes, le Théâtre municipal de Charleville-Mézières, la Maison des jeunes et de la culture Calonne de Sedan, l’Espace Jean Vilar de Revin, La Filature – espace culturel de Bazancourt S La compagnie des Animaux en paradis est soutenue par la DRAC Grand Est, la Région Grand Est. S Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif « Tournée de coopération ». S Durée 1h15 S Dès 14 ans S Théâtre

Voir aussi l’article publié dans arts-chipels http://www.arts-chipels.fr/2022/09/generation-mitterrand.quand-la-gauche-etait-unie.html

La Vie et la mort de Jacques Chirac - 28 janvier 20h00, Carros, salle Juliette Gréco

Le portrait d’un « animal politique », metteur en scène de sa propre vie, caméléon brillant et insaisissable.

Ludovic Müller est né à Verdun en novembre 1989. C’est là qu’il a grandi. La rencontre avec l’acteur José Corrini a été déterminante. Depuis, les deux amis ont un rêve : monter un grand spectacle sur Jacques Chirac, sa vie, son œuvre (1932-2019). Pourquoi ? Sous Chirac, c’était l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte. Aujourd’hui, leur génération fait l’Histoire. Comment prendre le pouls de notre démocratie ? Comment observer ses empreintes ? Le roman de Chirac — si populaire et si contradictoire — sera peut-être un révélateur de nos mémoires et de nos oublis, de nos bégaiements et de nos métamorphoses. Pour Ludovic et José, le moment est donc venu de l’incarner sur la scène, ce piège où depuis cinq mille ans nous prenons la conscience des rois.

S Texte Julien Campani et Léo Cohen-Paperman S Mise en scène Léo Cohen-Paperman S Avec François de Brauer, Clovis Fouin en alternance avec Mathieu Metral Lumières Pablo Roy S Création sonore Lucas Lelièvre S Régie son David Blondel S Collaboration artistique Gaia Singer S Scénographie Henri Leutner S Costumes Manon Naudet S Maquillages Djiola Méhée S Administration Léonie Lenain S Diffusion Anne-Sophie Boulan S Production Compagnie des Animaux en paradis S Coproduction Théâtre Louis Jouvet, scène conventionnée d’intérêt national de Rethel, Transversales, scène conventionnée de Verdun et le Salmanazar d’Epernay. S Avec le soutien de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, de la Ville de Reims, de Furies et de la SPEDIDAM. S Cette action s’inscrit dans le cadre de la résidence partagée de la compagnie des Animaux en paradis en région Grand Est, réalisée en partenariat avec le Théâtre Louis Jouvet – scène conventionnée d’intérêt national de Rethel, Le Salmanazar – scène de création et de diffusion d’Epernay, le Théâtre de La Madeleine – scène conventionnée de Troyes, le Théâtre municipal de Charleville-Mézières, la Maison des jeunes et de la culture Calonne de Sedan, l’Espace Jean Vilar de Revin et La Filature – espace culturel de Bazancourt. S Durée 1h20 S Dès 14 ans S Théâtre

L’Endormi - 7 février 20h00, Carros, salle Juliette Gréco
L’Endormi est un récit rap contemporain pour la jeunesse et toute la famille. Une ode à la vie qui raconte l’histoire de Victoire, 10 ans et de son frère Isaac, 15 ans, qui se repose, il paraît…

Victoire a dix ans. Son frère Isaac a quinze ans. Isaac c’est le boss du quartier, celui qui cogne et ne rate jamais sa cible. Mais depuis quelques jours il paraît qu’Isaac se repose. Les bastons ça épuise pense Victoire. La genèse de L’Endormi, c’est un drame, un soir de novembre 2017 : dans le onzième arrondissement de Paris, au pied de l’immeuble de l’auteur, Sylvain Levey, un jeune garçon de quinze ans est mort poignardé par un membre d’une bande rivale. Quinze ans ce n’est pas un âge pour mourir. Isaac, dans la pièce, lui ne meurt pas, il aura une deuxième chance, peut-être le début d’une nouvelle vie. C’est Victoire qui le dit. Parce que toute cette histoire-là c’est Victoire qui nous la raconte. L’Endormi, c’est aussi l’histoire d’une jeune fille téméraire qui cherche à mettre des mots sur ce qu’on lui cache.

S Texte Sylvain Levey (récit) et Marc Nammour (chansons) S Avec Marc Nammour et Valentin Durup S Musique Valentin Durup S Mise en scène Estelle Savasta S Scénographie Jane Joyet S Lumières Léa Maris S Costumes Cecilia Galli S Assistanat mise en scène Valérie Puech S Assistanat scénographie et costumes Alissa Maestracci S Régie générale et son Olivier Bergeret S Régie plateau et lumière Grégoire Pineau S Production Cie Hippolyte a mal au cœur S Coproduction Les Quinconces – L’espal scène nationale du Mans, Nest CDN Thionville Lorraine, Théâtre des Quartiers d’Ivry CDN du Val-de-Marne, Théâtre Massalia – Marseille, Le Grand Bleu – Lille, Théâtre de Chevilly-Larue André Malraux Soutien Théâtre Madeleine-Renaud – Taverny S La compagnie Hippolyte a mal au cœur est conventionnée par la DRAC Ile-de-France – Ministère de la Culture S Durée 50 min. S Dès 9 ans S Récit rap

1983 - 9 février 20h00, Carros, salle Juliette Gréco

Un théâtre engagé et une réflexion sur l’identité française portée par une jeune équipe artistique talentueuse et survoltée. Décoiffant !

Après avoir accueilli « Et le cœur fume encore » en 2022, la Cie Nova poursuit sa réflexion sur les identités françaises. Ce spectacle est le troisième volet de son triptyque « Ecrire en pays dominé ». Avec 1983, la Compagnie Nova plonge dans un triple virage de l’année 1983 : économique, politique et social. Elle pose la question de l’engagement et des luttes –contre le racisme, ouvrières et médiatiques – des années 80 à nos jours. Virage libéral, montée du Front National et luttes des jeunes issus de l’immigration et des banlieues pour revendiquer plus d’égalité dans la société servent de décor à cette fiction documentée. De 1979 à 1985, les personnages nous emmènent d’une petite radio pirate aux plateaux télévisuels, des salons des HLM et des cités de transits aux usines de la région parisienne. À la jonction de l’intime et du collectif, le théâtre de la Compagnie Nova s’ancre dans un travail d’enquêtes et de recherche, porté par un travail de troupe généreux et exigeant. « Au début c’est simplement parti parce que j’avais honte, j’ai commencé à avoir honte d’être française. » – une marcheuse, 1983

S Conception Alice Carré et Margaux Eskenazi S Mise en scène Margaux Eskenazi S Ecriture Alice Carré S Avec Armelle Abibou, Loup Balthazar, Salif Cisse, Anissa Kaki, Malek Lamraoui, Yannick Morzelle, Raphaël Naasz et Eva Rami S Scénographie Julie Boillot Savarin S Lumières Mariam Rency S Costumes Sarah Lazaro S Création sonore Antoine Prost S Création vidéo Quentin Vigier S Régie générale et régie son William Leveugle S Régie plateau Thomas Mousseau-Fernandez S Confection des costumes Ateliers du TNP Fabrication du décor Ateliers de César Chaussignand et Quentin Charnay S Administration / Production Paul Lacour-Lebouvier S Administration Elliot Froidevaux S Diffusion Label Saison – Gwenaëlle Leyssieux S Remerciements Lazare Herson-Macarel, Sarra Grira, Anahita Gohari, Jean-Baptiste Dusséaux, Jeanne Chiron, Barbara Métais-Chastanier, Anne Volery, Amine Khaled, Zoé Delporte, Noémie Rosenblat Production La Compagnie Nova et le Théâtre National Populaire – CDN de Villeurbanne Coproduction Théâtre National Populaire – CDN de Villeurbanne, La Comédie de Saint-Etienne – CDN, Théâtre de la Ville – Paris, Les Gémeaux – Scène Nationale de Sceaux, La Comédie de Béthune – Centre dramatique national Hauts-de-France, La rose des vents-scène nationale Lille Métropole – Villeneuve d’Ascq, La Comédie de Valence – CDN Drôme – Ardèche, Le Quai des Arts – Argentan, Théâtre de La Cité Internationale – Paris, La Machinerie – Vénissieux, La Passerelle – Scène Nationale de Gap – Alpes du Sud, Forum Jacques Prévert – Carros, Le Théâtre du Bois de L’Aune – Aix-en-Provence, Théâtre du Fil de L’Eau – Pantin, Le Théâtre de Privas – Scène conventionnée Art en territoire, La Grange Dimière – Fresnes Soutiens Région Ile-de-France, DRAC Ile-de-France, Direction Générale de la Création Artistique, Théâtre Gérard Philipe – Centre Dramatique National de Saint-Denis, Théâtre Joliette – Marseille, Cent quatre-Paris, la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle S Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National S Durée 2h35 S Dès 14 ans S Théâtre

Rencontre professionnelle
Jeu. 9 & ven. 10 février, au Forum Jacques Prévert
Rencontre avec l’Office National de Diffusion Artistique

Nos clochards célestes - 12 janvier 20h00, Théâtre de Grasse
Sous la direction du jeune auteur-metteur en scène Paul Pascot, formé à l’ERAC de Cannes, la compagnie Bon-Qu’à-Ça s’attaque à l’écriture de Nos clochards célestes. Un duo qui sort du bitume.

Le monde est devenu trop adulte, comme disait l’Autre. Deux êtres, 01 et 02, se retrouvent de l’autre côté du Bloc. Là où il fait tellement froid. Comme jetés au bord d’un monde, ils ont déjà perdu tout ce qu’il faut redouter de perdre. D’ailleurs, peut être que se retrouver ici signifie avoir disparu de la surface. Et pourtant, l’essentiel semble être là. Avec le temps, qui se compte ici en gouttes, que se consacrent ces deux sous-ordinaires, ils en deviendront extra-ordinaires. Et si le monde est devenu trop adulte, eux sont comme s’ils venaient de naître devant nous. Deux oubliés, deux irrécupérables qui balbutient les prémices de leur rencontre poétique. De là, ils partagent leur monde loin de l’organisation du nôtre. Deux êtres qui, tôt ou tard, finiront bien par nous dire au revoir. Mais l’important n’est pas la destination, c’est le chemin ; leur chemin et le temps qu’ils nous volent…

S Direction artistique, texte, mise en scène Paul Pascot S Interprétation Florine Mullard, Achille Sauloup S Scénographie, collaboration artistique Christian Geschvindermann S DramaturgieCharlotte Escamez S Lumière Dominique Borrini S Création sonore Léo Nivot S Costumes Séverine Thiébault, Ysore Bonnardel, Paul Pascot S Chargée de production Ysore Bonnardel S Production Cie Bon qu’à ça S Coordination de production Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence Coproduction Théâtre.s de la Ville du Luxembourg | Théâtre du Bois de l’Aune – Aix en Provence | Théâtre de Grasse – scène conventionnée d’interêt national | Théâtres de Saint Malo | Théâtre Durance – scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Château Arnoux – Saint-Auban Avec le soutien de la DRAC Provence Alpes Côte d’Azur, de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, du Département des Bouches du Rhône, du Pôle des arts de la Scène S Remerciements Laurine Baguelin, Benjamin Bécasse-Pannier, Cédric Memheld, Panayotis Pascot, Laure Roldán S Durée 1h S Dès 14 ans S Théâtre

J’ai trop d’amis - Samedi 14 janvier 11h & 15h, Mardi 17 janvier 20h, Théâtre national de Nice, salle des Franciscains ; mardi 24 janvier 19h, Scène 55, Mougins ; vendredi 27 janvier 19h30, Théâtre de la Licorne, Cannes
Trois actrices racontent à hauteur d’enfants et avec humour l’angoisse d’une rentrée en sixième. Piquante, cruelle et drôle, J’ai trop d’amis décrypte l’univers impitoyable de la vie des pré-ados.

« Vous vous souvenez ? Vous avez eu très peur d’entrer en sixième et ça vous a gâché vos grandes vacances. Et puis la rentrée est arrivée, et brusquement vous n’avez plus eu peur. C’est là que les vrais problèmes ont commencé. Il y a beaucoup de monde en 6^e, bien plus qu’à l’école primaire. Ça fait beaucoup d’amis et d’ennemis potentiels. Que faire ? Comment parle-t-on à dix ans et demi ? Et comment pense-t-on, par conséquent ? Et à quatorze ans ? J’ai toujours été frappé par le sérieux de l’enfance. Pour moi, l’enfant est quelqu’un de déterminé, qui très tôt se bâtit des convictions, produit des analyses, et se bat pour les faire reconnaître. J’ai demandé à cinq comédiennes de tenir en alternance les six rôles masculins et féminins de J’ai trop d’amis. Cela produit un très léger effet de distance, nécessaire selon moi pour aborder la représentation de l’enfance sans tomber dans l’enfantillage ou l’infantilisation. » David Lescot

S Texte et mise en scène David Lescot S Avec (en alternance) Suzanne Aubert, Charlotte Corman, Théodora Marcadé Elise Marie, Caroline Menon Bertheux, Camille Roy, Marion Verstraeten S Scénographie François Gautier Lafaye S Lumières Guillaume Rolland S Assistante à la mise en scène Faustine Noguès S Costumes Suzanne Aubert S Production Véronique Felenbok, Marion Arteil, Morgane Janoir S Diffusion Carol Ghionda S Le texte de la pièce est publié aux Editions Actes sud-papiers, coll. « Heyoka jeunesse » S Durée 1h S Dès 8 ans

Jérôme Bel- 2 février 19h00, Villa Arson, Nice

Avec Isadora Duncan, Jérôme Bel dressait pour la première fois le portrait dansé d’une chorégraphe, après s’être exclusivement concentré sur la vie des interprètes. Pour cette nouvelle création, qu’il qualifie d’« auto-bio-choréo-graphique », il se prête à son propre exercice et livre son récit personnel d’une vie de danse.

Cet événement s’inscrit dans la continuité d’un programme de masterclasses développé au sein des écoles d’art d’Université Côte d’Azur dont il a reçu le soutien dans le cadre d’UCAJedi, programme soutenu par l‘Initiative d’Excellence (IDEX).ATTENTION ! la pièce comporte des scènes de nudité. Gratuit sur réservation

S Texte et vidéos Jérôme Bel S Assistant Maxime Kurvers S Durée 2h S Dès 15 ans S Danse – Attention ! la pièce comporte des scènes de nudité

Débrouille ? - 3 février 19h30, Théâtre de la Licorne, Cannes
La matière première de Débrouille ? c’est tout ce qui peut intervenir dans notre quotidien et tout ce qu’on a pu, nous, capter de ce quotidien : des entretiens de rue, des enregistrements divers, des souvenirs (en espaces publics et intimes), des paroles sur internet – tout ce qui peut, d’une manière ou d’une autre, nous rattacher au réel qui nous environne. Débrouille ? parle de l’humain et du rapport à l’autre. La parole d’une quarantaine de personnes se mêle à celle des artistes sur fond de performance au croisement du texte, de la musique live et de la danse.

Projet EAC. Création d’une petite forme artistique portant sur le théâtre, le mouvement, la musique autour du réel et du quotidien, avec le Collectif Le Bourdon dans un lycée Cannois.

S Interprétation, danse et jeu Sébastien Weber S Batterie et MAO Julien Jelsch S Piano et synthétiseur Hugo Michel S Mise en scène Laurène Mazaudier, Sébastien Weber S Chorégraphie Aurélien Desclozeaux S Création lumière Nathan Teulade S Cette pièce est lauréate du Soutien à la création émergente d’Université Cote d’Azur S Durée 1h S Dès 15 ans S Danse, musique

Systèmes - 4 février 17h, au MAMAC, Nice

À partir de leurs propres expériences de vie, à la fois au Congo mais aussi en se mesurant à la France lors des périodes de résidence, Joël Assebako et Karel Kouelany s’inventent une réalité dans laquelle ils ne sont plus confrontés à ce qui les empêche d’être.

Ils s’inventent une « vie vivable ». Un système est un ensemble abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi ou une théorie. Et, en creux, c’est aussi ce qui invente l’exclusion, la marginalisation, la discrimination de tout ce qui ne peut ou ne veut pas se coordonner avec lui. L’espace de la scène nous permet d’interroger, par nos expériences, différents systèmes que nous traversons (social, politique, artistique etc.), la rigidité morbide qui leur est inhérente, en leur dansant dessus, en les retournant sur eux-mêmes, en les mettant à sac pour, peut-être, leur redonner de l’élasticité, de la fluidité, du mouvement et de l’air, de l’air, de l’air ! Gratuit

S De et par Joël Assebako, Karel Kouelany S Accompagnement artistique Michaël Allibert S Durée 50 min S Dès 12 ans S Performance chorégraphique S Représentation associée à l’exposition Devenir Fleur

La Loi du corps noir - 7 au 10 février 20h, Théâtre national de Nice, salle des Franciscains
Un incendie a ravagé la bibliothèque d’un établissement scolaire. Deux mères, deux fils. Lequel des deux adolescents a allumé le feu ? Qui est le vrai responsable ? Peut-on découvrir la vérité en cherchant un coupable ? Lorsque l’on tient un coupable, tient-on la vérité ?

Tragédie sociale où l’enquête policière se confronte à l’enquête sociale, la pièce nous raconte surtout notre besoin d’amour et ce drame du cœur, lorsque l’on ne sait pas le dire. « La Loi du corps noir est la première pièce d’une série de trois, à travers lesquelles je tente d’interroger le concept de Vérité, de ce que nous désignons comme étant vrai. Du rapport que la vérité entretient au fait lui-même et du rapport que nous entretenons avec elle. Cette question complexe est, me semble-t-il, au cœur même des équations de notre époque. Une époque où le fait est roi. Cette pièce est une tentative d’engager celui qui regarde à se poser devant ces questions comme l’Humanité a eu à se poser, pour les comprendre mieux, devant des mystères plus grands encore : le mouvement des étoiles… les trous noirs… l’univers… Nous est-il possible de regarder ce qui se passe à l’autre bout de la rue et que nous comprenons mal, avec la sagesse de celui qui contemple ce qui se passe à l’autre bout de l’univers ? Et que nous ne comprenons pas… » Félicien Juttner

S Avec Alexandre Diot-Tchéou, Simon Jacquard, Anne Loiret, Muriel Mayette-Holtz (distribution en cours) S Scénographie Marie Hervé Lumière Pascal Noël S Musique Cyril Giroux Assistante à la mise en scène Alessandra Puliafico S Durée 1h20 S Dès 13 ans S Théâtre

BD – Rencontre avec Edmond Baudoin, 10 février 19h, Médiathèque de Mouans-Sartoux
Edmond Baudoin est un auteur français et dessinateur de bande dessinée. Né en 1942 à Nice, il travaille d’abord en tant que comptable avant de tenter de vivre de son dessin à partir de 1971. C’est ainsi qu’il commence sa carrière à près de quarante ans, lorsqu’il publie ses premiers livres aux éditions Futuropolis en 1981. Dessinateur virtuose, travaillant au pinceau, son style d’avant-garde lui vaut d’être publié et reconnu dans le monde de la bande dessinée. Pour la génération des éditeurs indépendants apparus en 1990 comme L’Association, il est un précurseur et un père fondateur de la nouvelle bande dessinée. Gratuit

S Durée 1h15 S Tout public S Rencontre

Nu - 11 février 20h30, Scène 55, Mougins
Selon une méthode mise au point avec le sociologue Arnaud Alessandrin, David Gauchard et Léonore Chaix ont interviewé et enregistré des modèles professionnels venus d’ateliers de dessin, de musées ou d’écoles d’art.

Ils nous font entendre les motivations de ces personnes qui ont fait vœu d’immobilité, leurs sensations, leurs expériences. Et lèvent le voile sur ce métier méconnu, source de fantasmes et d’idées préconçues. Ils questionnent notre rapport à la nudité, la place du corps dans la société, les considérations morales, esthétiques, de genre ou de rapport à l’intime. Sur scène, la comédienne Emmanuelle Hiron et le comédien Alexandre Le Nours donnent vie en temps réel à ces témoignages qui leur sont transmis par le biais de casques.

S Idée originale et mise en scène David Gauchard S Avec Emmanuelle Hiron, Alexandre Le Nours S Collaboration artistique Léonore Chaix S Docteur en sociologie Arnaud Alessandrin S Création son, régie générale Denis Malard S Création lumière Jérémie Cusenier S Régie lumière Olivier Borde S Son Denis Malard Scénographie Fabien Teigné S Réalisation décor Ateliers de l’Opéra de Limoges S Durée 1h20 S Dès 14 ans S Théâtre – ATTENTION ! la pièce comporte des scènes de nudité

Informations complémentaires sur l’ensemble du festival et réservations sur https://forumcarros.com/trajectoires/