17 Septembre 2022
Quand les monuments historiques offrent à des artistes exilés un havre et un lieu propice à la création
Les Centres Culturels de Rencontres (CCR) sont des monuments historiques, des lieux riches d’un passé qu’ils transmettent. Dépositaires d’un riche patrimoine matériel et immatériel, ils s’investissent au présent pour faire vivre ces espaces historiques et les ouvrir à la création contemporaine. Dans les CCR, le réemploi est synonyme de continuité et de nouveauté.
La présence d’artistes en résidence dans les CCR est gage de ce dynamisme. Tout au long de l’année, des comédien.ne.s, musicien.nes., plasticien.nes, écrivain.e.s ou encore des photographes venus du monde entier profitent de résidences de création. Chacun arrive avec son histoire, ses projets et son regard personnel sur le monde.
L’association qui regroupe les CCR, l’ACCR, coordonne le programme de résidence « Nora » qui s’adresse aux artistes originaires de pays en conflit ouvert, arrivé.e.s récemment en exil en France.
L’objectif du programme est de permettre aux artistes, chercheurs, professionnels de la culture réfugiés de développer leurs projets au sein des Centres culturels de rencontre, et avec le soutien des équipes des CCR et de leurs partenaires, d’appréhender les réseaux culturels, artistiques, intellectuels français et d’y tisser des liens sur le long terme.
Cette année, des artistes originaires de Syrie, du Maroc, d’Afghanistan, d’Irak, de Palestine, d’Ukraine et de Russie séjourneront dans les CCR français et européens pour des périodes allant d’un à deux mois.
Leurs projets reflètent la beauté de leur culture, mais aussi la douleur de la guerre. Entre violence et injustices, exil et émancipation, ils cherchent à traduire les réalités qu’ils traversent et trouvent dans les murs des CCR un cadre privilégié pour créer.
Voici les 14 lauréats du programme Nora 2022