29 Mars 2022
C’est sous le signe de la jeunesse, de l’éclectisme et du work in progress que se place ce festival de théâtre qui constitue une invitation à découvrir la diversité des propositions de la jeune création tant française qu’étrangère et vient de célébrer à Tours sa sixième édition.
Sous le double signe du soleil revenu et d’une proximité retrouvée, c’est au Théâtre Olympia et dans différents lieux de Tours et des environs que s’est tenue la sixième édition de WET, un festival organisé par un groupe de jeunes du Théâtre Olympia, pour les jeunes – et les moins jeunes – et avec de jeunes créateurs. Durant 3 jours, dans 6 lieux, 12 spectacles et 55 artistes (collectifs et compagnies) venus de France, de Catalogne, de Belgique et du Brésil ont témoigné de la vitalité de la jeune création et de la diversité des pistes explorées par les jeunes artistes aujourd’hui. Une rencontre en partenariat avec l’Institut Ramon Llull, organisme public chargé de la promotion internationale de la culture catalane, une présentation de projets avec le partenariat d’Artcena, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, une table ronde sur le thème de l’égalité homme-femme et des petits déjeuners professionnels ont complété un dispositif placé sous le signe de la convivialité et de l’échange entre spectateurs, artistes et professionnels.
Sous le signe de la jeunesse
Ils sont onze mousquetaires à s’être lancés, autour de Jacques Vincey, tout armés d’enthousiasme, dans ce grand bain : trois artistes associé·e·s – Camille Dagen, Emma Depoid (Animal Architecte) et Eddy D’Aranjo –, cinq comédiens et comédiennes, attachés au Centre dramatique national de Tours, un technicien et une technicienne, ainsi qu’une chargée de production. Ils sont allés voir des spectacles, ont plaidé et mouillé leur chemise pour faire venir les jeunes compagnies qui, pour certaines, sont au début de leur parcours et dont WET constitue la première grande immersion face au public. Avec le souci de ne pas les mettre en danger, bien qu’ils se trouvent parfois encore en chemin dans leur processus de création, WET les a choisis pour les perspectives de prolongement, d’approfondissement et d’épanouissement qu’offre leur démarche artistique. Leurs créations, si elles ont déjà une forme constituée, se situent à une étape de travail encore susceptible d’évoluer encore au fil du temps.
L’éclectisme, manifeste d’une jeunesse postmoderne
Les douze spectacles proposés sont emblématiques des thématiques et des préoccupations artistiques et esthétiques d’une jeunesse qui crawle dans le grand bain d’une société en perte de repères, plongée dans une culture zapping et immergée dans les nouvelles technologies. Ils mettent en scène des thèmes de notre temps et traversent l’hybridation, la blessure intime, les questionnements sur le sens l’existence tout autant que la manière de raconter l’histoire ou de vivre une pratique artistique. La musique, électronique ou chantée, le théâtre, la danse et la performance sont leurs modes d’expression ; le spectacle une manière d’interroger leur pratique et la place du public ; le rapport de l’intime au collectif ou les répercussions du collectif sur l’intime, leurs voies de cheminement ; le discontinu, le déstructuré, le non-sens, une manière d’appréhender le monde.
Sur le fil instable du monde contemporain
Leurs thématiques sont à l’image de l’évolution des préoccupations de la société contemporaine. Les femmes y occupent une place de choix, avec deux spectacles très différents qui s’intéressent, l’un à l’image de la femme dans la société, l’autre aux violences qui leur sont faites. Le premier, mis en scène par Ana Maria Haddad Zavadinack avec cinq comédiennes, tire le fil de l’injonction à la beauté faite aux femmes. Le second, un seul en scène d’Elsa Adroguer, immerge le spectateur dans le drame intime d’une adolescente violée à seize ans et soumise à l’emprise de son violeur, qui passe seize autres années de sa vie à se libérer du traumatisme qu’elle a intériorisé en silence et que le spectacle évoque de manière fragmentée en flash-backs permanents. La colonisation et le racisme sont abordés sous l’angle des mots et de la danse. En s’interrogeant sur le mot « colonisation » et sa correspondance en langue arabe, Salim Djaferi, en mêlant l’Histoire et l’intime, déborde sur l’interprétation de la langue et son sens, le choix des mots et leur impact sur nos vies. Orun Santana, quant à lui, s’intéresse à la mémoire ancestrale du corps dans la culture afro-brésilienne et aux problématiques de domination du corps noir et de la colonisation jusqu’aujourd’hui à travers la valeur symbolique de la capoeira, cet art martial auquel on attribue des racines issues des techniques de combat des peuples africains. Et, pour la mise à nu, il y a Strip, mis en scène et interprété par Julie Benegmos et Marion Coutarel qui, au travers de portraits de cinq stripteaseuses, confronte les points de vue de tous ceux qui approchent et partagent ou ont partagé l’expérience d’un club de striptease, avec son cortège de stéréotypes liés à la pornographie et à l’érotisme.
Entre nouvelles technologies, chansons et imaginaire
Entre l’IDR (prononcez « hydre ») et l’Armoire polyphonique, il y a le grand écart entre un dj set, avec son environnement sonore enveloppant de musique synthétique fabriquée par un quatuor plutôt « barré », et les chansons humoristiques des trois membres du BEC (le Bureau d’Études de la Chanson) qu’on découvre en ouvrant leur armoire à malices à l’extérieur des lieux de représentation. L’imaginaire et le fantasme ont leur place dans le parcours rêvé d'un quotidien bigarré sans cesse réécrit et réenchanté par le collectif tourangeau du Poulpe. Mais ils touchent au cauchemar lorsqu’ils prennent place dans un univers livré au chaos et à l’obscurité, où plonger en soi-même, comme le dépeint Marion Cadeau, c’est affronter ses monstres.
Ils ont des poids ronds ou carrés… des filets et des bouées crevées… et une « pleine » conscience de l’absurdité et de l’inanité du monde
L’imaginaire du western, revu par Delphine De Baere, avec ses cow-boys et -girls sales et dépenaillés qui traînent leur dégaine à bout de fatigue et leur ennui d’êtres en errance revenus des illusions du monde, offre, dans une forme qui mériterait d'être resserrée, un raccourci drolatique de non-existence à la Beckett avec ses personnages lancés dans une quête philosophico-métaphysique qui confondent taverne et caverne avec l’espoir qu’il advienne quelque chose. Variations (copies-Copi), de son côté dépeint un univers neutre et aseptisé de Meilleur des mondes où, comme dans Godot, on attend – ici Tante Alicia, en prenant le thé. Dans cet univers immaculé, la gestuelle saccadée et impersonnelle des personnages nous immerge dans un monde où la frontière entre l’homme et le robot s’estompe. Mais bientôt de lents glissements perturbent le bel ordonnancement de cette neutralité sans âme. Même si le texte ne semble qu’une répétition infinie de la même scène mâtinée chaque fois d’infimes différences, le bel ensemble peu à peu se grippe et bascule dans un monde absurde où les rôles se renversent, où l’on boit les livres et où on lit le thé, avant de sombrer complètement dans un chaos assez prévisible où rien et tout s’équivalent dans une apothéose sanglante.
Quand le théâtre dit quelque chose de lui-même
It Don’t Worry Me ne rejoint les thèmes précédents que par la bande. Sur l'espace nu et blanc du plateau, il n'y a rien ni personne. Seules deux voix off échangent entre elles, longuement. Elles abordent, dans un anglais très simple, la question d’une création en projet entre la compagnie ATresBandas et deux créateurs rencontrés au festival d’Édimbourg. Le suspense dure. Quelque chose va commencer mais on ne sait pas quoi. Et le temps se distend, s’étire. Le sol blanc est-il la toile que le peintre va recouvrir ? On digresse, on revient. Finalement deux personnages entrent en scène, leur micro à la main – les voix off qui précédaient. L’un fait, l’autre suit. Le même mouvement, le même texte qui commente l’action en train de se faire comme une suite de didascalies qui ne débouchent sur rien – ou presque. Un rai de lumière colorée, un regard. Et pourtant ils évoluent, ils prennent des positions. De cadavres, comme chez Caravage ou chez Rembrandt… De chasseur et de proie, de chat chinois au balancier de tête imperturbable. De fil en aiguille ils se rapprochent, montrent comment le contexte peut donner à un même geste des interprétations diamétralement opposées. Pour achever leur traversée humoristique et décalée dans une « explication » qui mêle culture, interprétation psychanalytique, religion et sexualité. Dans ce réjouissant jeu en spirale qui tourne en dérision avec délectation notre modèle cartésien, cette promenade cocasse sur un plateau nu a toutes les allures d’une exploration des limites du théâtre, où sont posées des questions sur son devenir, sur le politiquement correct et sur la possibilité d’interprétation du spectateur.
Réécrire le monde
Sous le signe de la dérision de soi et du monde, avec un sentiment aigu de la perte de sens de nos sociétés et la conscience du poids que notre passé, colonial ou sociétal, fait peser sur le présent, dans des formes qui favorisent la mixité entre les arts, l’un des phénomènes marquants de ce début de XXIe siècle, le Festival WET 6 ouvre des portes et offre des tremplins en assumant son éclectisme et son choix de se faire l’écho d’un work in progress de la jeune création. Et si certains spectacles paraissent devoir mieux maîtriser leur rythme, nécessiter un approfondissement sur leurs motivations ou un affinement de leur structure pour trouver leur forme définitive, ce n’est pas l’essentiel. La diversité de leurs propositions laisse espérer que leur questionnement du théâtre, un jour, nous portera à dire « We don’t worry them », parce que leur vitalité et leur bourgeonnement anarchique font naître de nouveaux bosquets à jouer, impertinents, caustiques, révoltés…
T° Centre Dramatique National de Tours – Direction Jacques Vincey
https://cdntours.fr/festival-wet
Les spectacles du WET
37 heures. Écrit et interprété par Elsa Adroguer. Avec les voix de Franck Mouget, Céleste Mouget, Philippe du Janerand et Sylvain Galène – Création sonore Matthieu Desbordes – Arrangement sonore Colotis Zoé – Collaborations artistiques Pauline Bertani et Mikaël Teyssié – Aide à la dramaturgie Emilie Beauvais – Création lumière Paul Durozey – Création vidéo – Aurélien Trillot – Régie son Raphaëlle Jimenez et Alexandre Maladrie – Administration : Nicolas Rotenberg / Un Je-ne-saisquoi - Photographies – Marie Petry - Diffusion – Claudia Poulsen - Théâtre Hommes de Terre - Laboratoire Robespierre. – Durée 1h20 – Production Compagnie IN LUMEA – Coproductions CDN de Tours – Théâtre Olympia (37), L’Hectare à Vendôme (41), L’Espace Malraux à Joué-lès-Tours (37), L’Echalier à Saint-Agil (41), la Ville de Tours – label Rayons Frais (37) – Avec le soutien de : le 37e Parallèle à Tours, L’Exploratoire à La Riche, Le Volapük à Tours, L’Escale à Saint-Cyr-sur-Loire, Le Moulin à Paroles à Palluau-sur-Indre, la Charpente à Amboise – Le projet est soutenu par la Drac Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire et le Département d’Indre et Loire. – L’association Stopaux- Violences-Sexuelles (SVS 37) est partenaire du spectacle
Koulounisation. Conception et interprétation Salim Djaferi – Collaborateur artistique Clément Papachristou – Regard dramaturgique Adeline Rosenstein – Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf – Écriture plateau Delphine De Baere – Scénographie ustine Bougerol et Silvio Palomo – Création lumière et régie générale Laurie Fouvet – Développement, production, diffusion Habemus papam Cora-Line Lefèvre et Julien Sigard – Remerciements Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar – Une création de Salim Djaferi en coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et L’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi – Avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre – Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles. Salim Djaferi est hébergé administrativement par Habemus papam
Beauté fatale. Mise en scène Ana Maria Haddad Zavadinack – Avec Léa Douziech, Juliette Evenard, Chloé Lasne, Tamara Lipszyc et Joséphine Palmieri – Diffusion Maud Madlyn - lessciessauteuses@gmail.com / +33 (0) 7 64 40 33 09 – Conception lumière Tom Desnos – Conception lumière / régie Lola Delelo – Scénographie Alice Girardet – Une écriture collective autofictionnelle, inspirée de Beauté Fatale de Mona Chollet avec des textes de Clarice Lispector (traduction d'Ana Maria Haddad Zavadinack) et de Vinícius de Moraes (traduction de Jean-Georges Rueff) – Un projet soutenu dans le cadre d’un partenariat ERACM/ACTORAL d’accompagnement sur l’émergence artistique. – Avec le soutien du Fonds d'Insertion pour Jeunes Comédiens de l'ESAD - PSPBB. – Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques D.R.A.C. et Région SUD. – Cette création a bénéficié du soutien de l'IDEX UCAJedi
Le Vertige des girafes. Texte, mise en scène et musique Jules Jacquet – Interprétation Delphine Meilland – Création lumières Paul Berthomé – Régie Paul Berthomé en alternance avec Coline Burlot – Décors Alexandre Hulak, Paul Berthomé – Administration et diffusion Les Filles du Jolivet – Production Collectif Le Poulpe – Coproduction EPCC Issoudun / Centre Culturel Albert Camus (36) - Ville de Château-Renault (37) - L’Atelier de Fabrique Artistique du Cher : La Carrosserie Mesnier, Saint-Amant-Montrond (18) – Le Carroi, Menetou-Salon (18) - Le Luisant, Germigny-l’Exempt (18) – Soutiens : DRAC Centre-Val-de-Loire - Région Centre- Val-de-Loire - Département Indre-et-Loire - Ville de Tours - La Charpente, lieu de création Résidences : Ville de Saint-Jean-de-Braye (45) – Antre Peaux, Bourges (18) - Le Rexy, Saint-Pierre-des-Corps (37) – Les Quatre Vents, Rouziers-de-Touraine (37) – Le 37e Parallèle, Tours (37) – Remerciements Aline Meilland
Cow-boy. Conception et mise-en-scène Delphine De Baere – Assistante mise en scène Nicole Stankiewicz – Avec Delphine De Baere, Bastien Montes, Boris Prager, Damien Trapletti, Eléna Doratiotto (en alternance avec Gwendoline Gauthier) – Régie & Création lumière Vincent Griffaut – Régie Lumière Laurie Fouvet – Aide costumes Camille Freychet – Photographe Raphaël Gilles – Production déléguée Festival de Liège – Reprise de production Bleu Pétrole – Coproduction CAPT – Aide à la création 1er projet de la Fédération Wallonie Bruxelles– Accueils en résidence L’ESACT (Liège), Le théâtre des Doms (Avignon), Le théâtre national de Bruxelles, festival FACTORY (Liège) – Soutiens Françoise Bloch, Arsenic 2, Îles ASBL Artist Project, La SCOPART, Le festival de Liège - Factory, La chaufferie Acte 1 – Administration & diffusion Bleu Pétrole
Strip. Mis en scène et interprété par Julie Benegmos et Marion Coutarel – Sur une idée « vécue » de Julie Benegmos – Scénographie Aneymone Wilhelm – Création sonore Alban Legoff – Création Lumière Maurice Fouilhé – Regards extérieurs Maxime Arnould et Nicolas Herredia – Production Cie Libre Cours – Production numérique Chuck Productions – Coproducteurs Théâtre Universitaire de Nantes, Théâtre 13 à Paris Collectif en Jeux – Partenaires Le Kiasma, Castelnau-le-Lez - Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète – Théâtre des 13 Vents , CDN de Montpellier Réseau Puissance Quatre Théâtre Sorano à Toulouse, CDN de Tours Centquatre - Paris, Théâtre de la Cité - CDN de Toulouse, Le Grand Parquet - Théâtre de la Villette. – Soutien d’Occitanie en scène dans le cadre de son accompagnement au Collectif En Jeux – Avec le soutien de DRAC Occitanie, Région Occitanie, Département de l’Hérault, Montpellier Métropole, Ville de Montpellier, CNC- Le DICREAM
Variations (copies). Un projet de, par et pour Miglé Bereikaité, Jeanne Bonenfant et Théophile Dubus – Texte et mise en scène Théophile Dubus – Jeu Blanche Adilon-Lonardoni et Jeanne Bonenfant – Collaboration dramaturgique Miglé Bereikaité – Collaboration artistique et scénographie Quentin Bardou conseillé par Analyvia Lagarde – Création lumières Clémentine Pradier, assistée par Juliette Romens – Création sonore et musicale Antoine Layère – Création costumes Marion Montel – Production Kelly Angevine – Production Compagnie FEU UN RAT ! – Coproduction Théâtre de Vanves / Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts » – Soutien du Volapük (Tours) dans le cadre du dispositif de résidence d'accompagnement Ville de TOURS / LABEL RAYONS FRAIS création + diffusion Conseil départemental d'Indre-et-Loire – Le texte est lauréat des Encouragements de l’Aide à la Création d’ARTCENA (mai 2019) – Remerciements La Charpente, lieu de création - Amboise, Théâtre Olympia CDN de Tours, Théâtre à Cru, Le Gruppe et l’ensemble de l’équipe du Volapük, Aline Boutet, Esmé Planchon – Théophile Dubus est accompagné par le dispositif A.V.E.C., porté par le Théâtre de Vanves et le bureau de production AlterMachine, pour la saison 21/22
It Don’t Worry Me. Mise en scène et dramaturgie Collectif ATRESBANDES (Mònica Almirall, Miquel Segovia et Albert Pérez Hidalgo) et Bertrand Lesca & Nasi Voutsas – Interprètes Mònica Almirall, Miquel Segovia, Bertrand Lesca, Nasi Voutsas y Albert Pérez Hidalgo – Scénographie Collectif ATRESBANDES et Bertrand Lesca & Nasi Voutsas – Costumes Adriana Parra – Lumières Ana Rovira – Production exécutive Hattie Gregory – Avec le soutien de Arts Council England, Festival de Otoño, Teatre Lliure, HOME, Farnham Maltings, Battersea Arts Center, GIFT Festival, Centre Cívic Navas y Institut del Teatre, Institut Ramon Llull
Fol. Texte et mise en scène Marion Cadeau – Distribution Yann Efflame, Léopold Faurisson,
Shanee Krön – Conception lumière Léopold Faurisson – Avec le soutien du CDN Théâtre Dijon-Bourgogne – Production Compagnie La Bleue
Meia Noite. Concepteur, metteur en scène, interprète Orun Santana – Conseil Artistique Gabriela Santana – Musique Vitor Maia – Création lumière Natalie Revorêdo – Scénographie et costumes Victor Lima – Production Danilo Carias - Solutions Créatives
L’Armoire polyphonique. Composition Gustave Carpene – Mise en scène Le BEC – Interprétation Jeanne Peylet-Frisch, Malo Martin, Camille Plocki – Conception réalisation de l’armoire CPR, Ça Peut R'sservir – Costumes Mélodie Alves – Coproduction Animakt, Saulx les Chartreux (91), Le Silo, Méréville (91) – Chargée de production Leila Amini
IDR. Conception, interprétation Valentin Pedler, Pierre Dine, Antoine Layère, Romain Noël – Avec le soutien de Le Temps Machine, Antrepeaux, TALM (Ecole suppérieure d’art et design de Tours Ministère de la Culture JUMP : J'ai Un Merveilleux – Projet Incubateur coopératif et pluridisciplinaire de jeunes artistes, soutenu par le CDNT Théâtre Olympia, Jazz à Tours, l’École Supérieure des -Beaux-Arts de Tours, et ECOPIA