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Arts-chipels.fr

L’été des centres culturels étrangers à Paris

Becoming Astrid © Erik Molberg Hansen

Becoming Astrid © Erik Molberg Hansen

Comme pour les lieux de spectacles, nombre d’instituts et de centres culturels étrangers demeurent ouverts durant au moins une partie de l’été.

Si les manifestations de l’Institut culturel italien sont déjà complètes, certaines sont encore ouvertes au public (voir ci-dessous). Enfin, les peintures de Roman Antonov, « Album d’enfant », sont présentées au Centre de Russie pour la science et la culture (61, rue Boissière – 75116). L’Institut hongrois (92 rue Bonaparte – 75006) organise un concours de bande dessinée qui seront exposées dans ses locaux (candidatures à adresser à o.rebay@instituthongrois.fr).

Hors Paris, les plus beaux paysages de Taiwan sont exposés à la Fondation Manuel Rivera Ortiz en Arles et le Forum culturel autrichien présente, dans le cadre du Festival International de Cinéma de Marseille, en avant-première internationale, Gli appunti di Anna Azzori / Uno Specchio che viaggia nel Tempo (les Notes d’Anna Azzori / Un miroir qui voyage dans le temps). Ce dernier offre également en ligne, dans le cadre de la Fashion Week, une version « féminine » du futur technologique à travers l’œuvre de la designer autrichienne basée à Anvers Flora Miranda.

7-18 juillet. Littoral – Théâtre de la Colline (15, rue Malte-Brun – 75020)

Apprenant la mort de son père, une jeune personne recherche un lieu de paix pour l’enterrer. Elle décide de lui offrir une sépulture dans son pays natal. Mais ce coin du monde est dévasté, les cimetières sont pleins et les proches de son père rejettent sa dépouille. Lors de son périple, elle rencontre Simone, une fille en colère qui elle aussi a dû affronter un deuil, et de nombreux autres jeunes gens de leur âge. Vingt ans après la création première, les mêmes angoisses de la nouvelle génération quant à l’amour, la peine, la peur, la mort et le lien des générations à travers deux équipes de comédiens, l’une masculine, l’autre féminine.

Il n’y a pas si longtemps pourtant, vous m’assuriez que la guerre était une chose mauvaise qui devait disparaître, se terminer justement pour que naisse enfin la liberté. Aujourd’hui, la guerre est terminée et je suis encore en prison. Vous me dites encore ne joue pas, ne parle pas, ne rêve pas. Vous me dites tais-toi, Simone, tais-toi ! Vous êtes des menteurs. […] On a tous besoin d’un miracle. Vous, les vieux, vous l’avez eu votre miracle, il y a longtemps, puisque vous avez connu le pays avant la guerre, mais moi, je suis née dans les bombes, mais je suis sûre que la vie, c’est autre chose que des bombes, que ça peut être autre chose, mais je ne sais pas quoi.

Texte et mise en scène de Wajdi Mouawad

Du 7 au 18 juillet 2020, relâche les 12 et 14 juillet. 7 & 8 à 20h30, 9 & 10 à 15h et 20h30, 11 & 13 à 20h30 et du 15 au 18 juillet à 15h et 20h30. Tarif unique à 15 €, 10 € pour les moins de trente ans, gratuité pour les lycéens, billets à réserver avec le Pass culture ou auprès de invitations@colline.fr sur présentation de la carte de scolarité. https://www.colline.fr/spectacles/littoral

8-11 juillet. Interférence – Centre Wallonie-Bruxelles (46, rue Quincampoix – 75004). Festival de substrat sonore – 1re édition. Installations, concerts électroacoustiques, podcasts, pièces sonores immersives, fictions radiophoniques, vidéos, performances

(…) On pourra répandre de fausses nouvelles à l’aide d’enregistrements diffusés aux heures de pointe. Ou introduire dans le discours enregistré d’un politicien des bredouillements et des bruits d’idiot. En brouillant les pistes, aux sens propre et figuré, l’on parviendra ainsi, non seulement à court-circuiter les réseaux d’information, mais encore à démontrer comment le système médiatique nous manipule. (Un cours de subversion, par un maître de la contre-culture. Evolution électronique 1. William S. Burroughs)

Sonder le son, c’est appréhender des approches parallèles du monde, provoquer des chocs et perturber les sens. Le festival INTERFERENCE_S traverse les territoires de la création contemporaine. Il a pour ambition de révéler la diversité des explorations sonores avec, pour enjeu obsessionnel, le son, non pas comme médium illustratif, ni comme vecteur magnifiant une image statique ou en mouvement, mais comme matière propre. INTERFERENCE_S agrège des œuvres laboratoires – de l’installation au podcast en passant par des concerts électroacoustique, bruitistes et des films – des œuvres dont les développements génèrent l’émergence de nouveaux lieux et territoires de monstration et d’écoute tout comme elles reconditionnent la question des modes de production et de diffusion. Une rétrospective Èlg constitue également un des temps forts du festival.

Avec : Guillaume Abgrall & Chiara Todaro, Blow Out Session, Dance Divine, Julien Devaux, Sebastian Dicenaire, Èlg, Vincent Epplay & Timo Van Luijk, Diederiek Peeters & Anne Lepère, Dominique Petitgand, Julien Poidevin, Myriam Pruvot, Claudia Radulescu, Anna Raimondo, Thomas Turine, Florian Van de Weyer, VOID, Claire Williams. https://www.cwb.fr/agenda/festival-interference_s

28 août, 20h30. Astrid – Institut suédois (rue Payenne, entrée par le jardin, 10 rue Elzévir). Pour célébrer les 75 ans de Fifi Brindacier et sa créatrice, Astrid Lindgren, un film consacré à la jeunesse de l’autrice. L’histoire d’une femme issue d’un milieu paysan très croyant, rejetée par sa communauté et forcée de s’exiler pour s’être retrouvée enceinte hors mariage. Projection en plein air à 21h dans le jardin, annulée en cas de pluie.

Titre original : Unga Astrid. Réalisation : Pernille Fischer Christensen
Avec Alba August, Maria Bonnevie, Trine Dyrholm

29 août, 20h30. Kiki – Institut suédois (rue Payenne, entrée par le jardin, 10 rue Elzévir). À New York, des jeunes LGBTQI+ issu∙e∙s des communautés noire et latino se retrouvent sur la jetée de Christopher Street pour s’adonner à un art de leur invention, basé sur la performance du voguing, rendu célèbre au début des années 1990 par le clip vidéo Vogue de Madonna et par le documentaire Paris Is Burning de Jennie Livingston. Vingt-cinq ans après, une nouvelle génération de jeunes LGBTQI+ a pris le relais et formé une sous-culture artistique activiste : la scène Kiki. Fruit de la collaboration entre l’artiste et cinéaste suédoise Sara Jordenö et l’une des personnalités éminentes de cette scène, l’artiste activiste Twiggy Pucci Garçon, le film documentaire propose une plongée au cœur de la communauté Kiki et de ses enjeux. Projection en plein air à 21h dans le jardin, annulée en cas de pluie.

Titre original : KIKI. Réalisation : Sara Jordenö
Écrit par : Sara Jordenö, Twiggy Pucci Garçon
Avec Chi Chi Mizrahi, Gia Marie Love, Divo Pink Lady, Twiggy Pucci Garçon, Izana « Zaryia Mizrahi » Vidai, Christopher Waldorf, Kenneth « Symba McQueen » Soler-Rio

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