14 Juin 2020
Le meurtre de George Floyd ne cesse de provoquer émeutes et manifestations, aux États-Unis, mais aussi un peu partout dans le monde, contre le racisme et les violences policières. Indignation légitime, bien sûr, que nous ne pouvons que partager. Mais derrière cette indignation qui nous est commune se profilent des revendications sur lesquelles on peut à juste titre s’interroger. Elles n’étonnent pas vraiment tant elles reflètent les contradictions intrinsèques à la démocratie. Elles n’en sont pas moins inquiétantes et renvoient à la problématique débattue ces dernières semaines sur le traçage des citoyens dans la chasse au Covid-19. La question croise les pistes de la liberté de parole et de pensée avec celles du politiquement correct et de ce qu’il serait permis de dire ou interdit d’énoncer. Au-delà du contexte social se pose de manière aiguë la question de la création artistique et de la liberté de l’acte créateur.
Délit de faciès ? non, d’opinion !
Cette semaine, il n’est question que d’interdire ou de couper, c’est-à-dire de modifier dans leur essence même des films qu’on considère comme nuisibles à une certaine « moralisation » de la société. On peut rappeler qu’en termes de droit, les incitations à la violence et au racisme sont, en principe, déjà punies par la loi. Faut-il en plus, au nom d’un souci d’éducation – des masses populaires ? – nettoyer par le vide des attitudes qui existent et ne cesseront d’exister quelle que soit la politique d’interdictions menée dans une optique évidemment louable ? On a vu récemment les féministes camper devant les cinémas pour interdire l’accès aux films de Polanski, Woody Allen être mis à l’index. Pour certains producteurs américains, il est question de couper des films pour les rendre moralement acceptables. On s’interroge sur le sort d’Autant en emporte le vent, ouvertement sudiste. Mais on pourrait poser la même question pour ce monument du cinéma américain qu’est Naissance d’une nation de Griffith, tiré d’un livre du pasteur Dixon qui présente, entre autres gracieusetés, un portrait-charge des anciens esclaves noirs affranchis par la victoire du Nord sur le Sud, supposés avoir un tel désir de revanche qu’ils convoitent, violeurs en puissance, la femme blanche… Si on pousse la logique jusqu’au bout, il faudrait mettre à la poubelle la plus garde partie des westerns où les Indiens sont présentés comme des brutes sanguinaires incendiant tout sur leur passage, capturant des femmes blanches pour les violer ou les asservir.
Où l’on se sent gêné aux entournures…
On sent bien, côté européen, les réticences qu’une telle prise de position suppose. Elle peut en effet mener très loin… Car la liste des écrivains, pour ne citer qu’eux, dont les œuvres devraient paraître avec une grande bande noire sur tous les passages à censurer risque d’être longue. À commencer par Shakespeare et ses personnages d’Othello et de Shylock. Ou encore Céline dont la prose antisémite n’empêche pas qu’il soit un grand écrivain. Ou encore le norvégien Knut Hamsun, lauréat du prix Nobel 1920, qui soutient activement le parti pro-nazi, le Nasjonal Samling, et offre sa médaille du Nobel à Joseph Goebbels. On pourrait poursuivre du côté des « amuseurs ». Pierre Desproges aurait-il aujourd’hui le droit d’ouvrir la bouche et Ferreri pourrait-il promener ses Indiens dans le trou des Halles et tourner la Grande Bouffe ? Bien sûr le débat est complexe et la réponse mérite réflexion. Il n’empêche que le maximalisme actuel commence à prendre des allures dictatoriales. À quand une exposition de l’art dégénéré qui rassemblerait tous ces mal-pensants ? Je ne sais pas vous, mais moi je m’y précipiterais avec gourmandise…
De Dame Anastasie et de la censure…
Masqués ou ouvertement clamés, les racismes et ostracismes de tous bords existent. Est-ce en en les cachant qu’ils vont disparaître ? Ou n’est-ce pas au contraire le rôle de l’éducation de montrer qu’ils ont existé et existent encore, d’en décrypter les codes et les ressorts, de révéler les voiles derrière lesquels ils se dissimulent ? N’est-il pas utile de questionner cet héritage ? Et surtout de dire, car qui arrêtera la frénésie de Dame Anastasie armée de sa paire de ciseaux, une fois lancée ?
Pour faire diversion, si l’on veut comme il est d'usage en ces pages introduire un peu de culture dans la censure, la dame Anastasie, « née une nouvelle fois » selon l'étymologie de son nom, ne cesse de renaître de ses cendres, tel le phénix. Dame censure, femme castratrice, elle est du genre féminin, au moins depuis les Grecs et les Latins. Faut-il y voir une atteinte à l'intégrité des femmes ? S'indigner ? Exiger un changement de genre ? Symbole du besoin de contrôle exercé par tous les pouvoirs, la dame devient Anastasie dans la seconde moitié du XIXe siècle – toujours femme, toujours sorcière. Quant à la contestation de la censure, la Révolution est passée par là – auparavant, on publiait à l’étranger les ouvrages « séditieux ». La disparition de la monarchie absolutiste a signé en France l'acte de naissance de la revendication de la liberté d’expression, bien chahutée cependant jusqu’à une date assez récente… On citera pour finir un extrait du Trombinoscope, feuille satirique où un certain « Touchatout » s’exprime en ces termes : « Censure (Anastasie), illustre engin liberticide français, née à Paris sous le règne de Louis XIII. Elle est fille naturelle de Séraphine INQUISITION, et compte de nos jours dans sa nombreuse famille quelques autres personnages également connus : Ernest COMMUNIQUE (…), Zoé BONVOULOIR, vicomte BUTOR DE ST-ARBITRAIRE et Agathe ESTAMPILLE, ses cousine, tante et beau-frère. ».
Télétravail : on y a pris goût
En France, l’apprentissage du télétravail s’est fait pour beaucoup à marche forcée et sans filet. Pendant le confinement, un actif français sur cinq s’est mis à travailler depuis son domicile. Adaptation des habitudes de travail et d’encadrement à distance, difficultés liées à la présence des enfants, à des espaces parfois trop petits, peu ou pas adaptés au travail n’ont cependant pas freiné l’opinion positive qu’ont eue les Français vis-à-vis du télétravail. Selon un sondage publié début avril 2020, 76% des Français pensent que le télétravail devrait être plus développé. Près de 60% des nouveaux télétravailleurs envisagent de « demander à pratiquer le télétravail après le confinement, de manière régulière ou ponctuelle », selon un sondage CSA pour Malakoff Humanis publié le mercredi 6 mai. Voilà qui ouvre la voie au coworking, aux bureaux partagés qui feront faire, à terme, de substantielles économies aux entreprises… Les salariés y trouveront-ils une compensation ? Ou même leur compte ?
La Covid-19 n’est pas une catastrophe pour tout le monde.
Pour les Américains, déjà « accros » aux extra-lucides, l’inquiétude face à l’attitude et aux recommandations de Donald Trump a entraîné une augmentation du nombre de consultations des voyantes. Une bonne affaire pour les diseurs et diseuses de bonne aventure. En 2018, les Américains avaient dépensé 2,2 milliards de dollars en astrologues, médiums et voyants en tous genres, selon la société d’études marketing IBISWorld. Jenny Lynch, qui prend 150 dollars l’heure de « lecture » des astres, a gagné 10 nouveaux clients peu après l’entrée en vigueur du confinement à New York le 22 mars. Quant à Anne Ortelee, autre astrologue new-yorkaise connue, elle estime que ses revenus ont augmenté de 25% avec la pandémie. Et tout ça pour quoi?... Si les conjonctions de planètes vous branchent, on vous racontera que le rapprochement de Pluton et Saturne avec la constellation du Capricorne et l’arrivée de Jupiter dans le tableau sont des signes plus qu'alarmants… Alors, prêts à ouvrir le porte-monnaie pour faire partie des happy few qui sauront tout sur le futur de la Covid-19 – ou croiront que c’est le cas ?
Une mythologie devenue réalité ?
Certains archéologues pensent avoir retrouvé la tombe de Romulus, le roi fondateur de Rome. La découverte d’un hypogée dans une partie non encore explorée du Forum ouvre la voie aux hypothèses les plus fantastiques. On pensait, depuis le XIXe siècle, que sur le Forum pouvait se trouver un herôon, un monument érigé à la mémoire d'un personnage illustre ou héroïque, en l'occurrence le fondateur de la ville. Des fouilles récentes ont permis de confirmer cette hypothèse. « Un sarcophage de tuf (connu de Giacomo Boni) d'environ 1,40 mètre de long, associé à un élément circulaire, probablement un autel » a été mis au jour. Ils remontent au VIe siècle avant J.-C. De là à remonter à l'histoire des jumeaux fondateurs de la ville allaités par la louve, il n'y a qu'un pas, franchi avec enthousiasme. La légende voudrait que Romulus ait tué son frère Remus pour avoir franchi le sillon tracé pour délimiter l’enceinte de la cité à venir, et qu'il ait fondé la Ville éternelle en 753 av. J.-C. À la fin des années 1980, une équipe de scientifiques avait découvert, dans le Forum, une longue et profonde entaille jalonnée de grosses pierres, accréditant la légende du « sillon sacré »: la « frontière » de la ville? Quant à la tombe de Romulus, elle se trouverait, selon Varron, un auteur antique du Ier siècle av J.-C, dans le Comitium où, justement, la tombe a été retrouvée. À partir de là, l'imagination galope, on se perd en conjectures… La mariée est belle…
Les esclaves du tombeau de Jules II
On connaît le projet grandiose d’un tombeau monumental commandé par le pape Jules II à Michel-Ange, revu à la baisse après le décès du pape. Il est resté au sculpteur, si l’on peut dire, ses esclaves sur les bras. Qu’à cela ne tienne ! il les réutilisera mais isolément, comme des personnages autonomes. Cependant, au lieu de les terminer, l'artiste les laisse pris dans leur gangue de marbre. Leur inachèvement même fait leur force et révolutionne l’art de la sculpture. Rodin, bien plus tard, ne fera pas autrement ! Michel-Ange avait-il consciemment assumé cet inachèvement ? Etait-il trop furieux pour les reprendre et les terminer ou les « défauts » matériels ou artistiques des œuvres l’ont-ils découragé de les achever ? … Le mystère de l’art réside dans cette conjonction du hasard et de la volonté de l’artiste…
SUR LA TOILE, quelques nouvelles…
Une école française du jeu pianistique
La manière de jouer du piano n’est pas seulement affaire d’interprétation ou de sentiment mis dans l’exécution. La technique, la façon d’« embrasser » le piano ou pas, l’attitude devant l’instrument sont tout aussi significatives d’une manière de comprendre la musique et de la traduire. La vidéo s’intéresse à l’école de piano française et au jeu « perlé » qui la caractérise. Élégance et sobriété, maintien aristocratique : autant de maîtres-mots sur lesquels se retrouvent l’enseignement de Marguerite Long et dans le jeu de Camille Saint-Saëns dans le film de Rémy Campos. https://www.youtube.com/watch?v=U_5lVqKg-0E
Beethoven salle Cortot en live et en retransmission
Trio avec piano n° 1 et Sonate pour violoncelle et piano n° 2 de Ludwig van Beethoven avec Alexandre Kantorow, Liya Petrova et Aurélien Pascal pour le Trio, Victor Julien-Laferrière et Jonas Vitaud pour la Sonate. Un live d’après le confinement en retransmission.
Le temps retrouvé et la scène rendue aux musiciens
Une série de neuf concerts donnés par les formations symphoniques de Radio France en direct depuis l’Auditorium pour France Musique et ARTE Concert, et dix rendez-vous de musique de chambre. Du samedi 6 juin au jeudi 23 juillet, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre National de France reprennent le chemin de l’Auditorium de Radio France pour un concert hebdomadaire diffusé en direct sur France Musique et ARTE Concert à 20h.
Kent Nagano, Daniele Gatti, Daniel Harding, François-Xavier Roth, Leonardo García Alarcón, Pascal Rophé, Renaud Capuçon, Barbara Hannigan et Cristian Măcelaru dirigent des programmes d’une heure, conçus sur-mesure, afin de valoriser le répertoire pour instruments à cordes et percussions, d’explorer des partitions plus rares et donner à entendre quelques découvertes. Arvo Pärt, Richard Strauss, Henri Dutilleux, Benjamin Britten, Arthur Honegger, Igor Stravinsky, Samuel Barber, Georges Bizet, Wolfgang Amadeus Mozart, Jean-Sébastien Bach, Clara Schumann, Béla Bartok sont quelques-uns des compositeurs retenus pour ces programmes.
Dix rendez-vous de musique de chambre complètent cette série de concerts symphoniques : l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven coordonnées par François-Frédéric Guy (avec Ismaël Margain, Guillaume Bellom, Jean-Paul Gasparian, Rémi Géniet, Nathalia Milstein, Tanguy de Williencourt, Gaspard Dehaene, Sélim Mazari et Maroussia Gentet), Beethoven encore avec les derniers quatuors par le Quatuor Diotima et deux quintettes de Mozart avec le Quatuor Ébène et Antoine Tamestit.
Les formations musicales de Radio France pourront également être entendues dans un dispositif approprié à l'occasion de la Fête de la musique du 21 juin et du Concert de Paris du 14 juillet. https://www.maisondelaradio.fr/le-temps-retrouve
Turandot
La cruauté de la princesse chinoise Turandot est à la hauteur de ses charmes. Pour échapper au mariage, elle impose à ses prétendants de résoudre trois énigmes. S’ils échouent, ils seront exécutés. C’est le cas du prince de Perse en qui Timur, roi de Tartarie, reconnaît son fils Calaf…
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/1532547-turandot.html
La Bohème à l’Opéra de Paris
www.operadeparis.fr/magazine/la-boheme-replay
Ercole amante de Francesco Cavalli à l’Opéra-Comique
https://www.arte.tv/fr/videos/092177-000-A/ercole-amante-de-francesco-cavalli-a-l-opera-comique/
À la Cinémathèque française cette semaine
https://www.cinematheque.fr/henri
Cinéma en musique et en danse avec un focus sur 12 comédies musicales emblématiques, du Chant du Missouri à La La Land, en passant par West Side Story, Peau d’âne, Hair, Flashdance ou Devdas ; et une playlist Bollywood…
Paparazzi de Jacques Rozier. Brigitte Bardot confrontée à la traque des journalistes lors du tournage du Mépris de Jean-Luc Godard
https://www.cinematheque.fr/henri/film/63574-paparazzi-jacques-rozier-1963/
À la Fondation Louis Vuitton :
Annette Messager, femme et artiste. Cultivant l’ambiguïté, elle crée des personnages : la « Collectionneuse », la « Truqueuse », l’« Amoureuse », la « Femme pratique », dont les vies imaginaires sont l’occasion de déjouer les préjugés et d’exposer les non-dits. À partir des années 1980, l’intégration de fragments de corps par la photographie, le recours à des peluches et des pantins, l’insertion de ceux-ci à des univers mécanisés concentrent la charge émotive et symbolique d’œuvres qui apparaissent désormais comme les reflets tour à tour dérisoires, grotesques ou dramatiques du théâtre de la vie. En 2005, Annette Messager a reçu le Lion d’or à la Biennale de Venise où elle représentait la France.
Piano : Béatrice Rana dans Schumann, Ravel, Stravinsky
Un parcours reconnu par les scènes internationales mais hors des sentiers battus, et les œuvres qui lui sont les plus chères. Celles de Ravel, dont les Miroirs, terminés en 1906, furent souvent rapprochés de l’impressionnisme, par leurs thématiques et leurs couleurs chatoyantes ; celles de Schumann : composées en 1834 par un musicien en pleine maîtrise de son art, le Études Symphoniques témoignent de sa passion pour les nouvelles possibilités techniques de l’instrument et permettent à Beatrice Rana de mettre à l’épreuve une virtuosité magistrale. Au programme : Robert Schumann, Blumenstück op.19, Etudes Symphoniques op.13, Maurice Ravel, Miroirs, Igor Stravinsky / Guido Agosti, l’Oiseau de Feu.
https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/la-fondation/flv-chez-vous.html
« Allô New York, je voudrais le 22 à Asnières… »
C’est ainsi que s’achève le sketch de l’humoriste Fernand Raynaud, dans lequel il raille les dysfonctionnements de l’administration des PTT au début des années 1960. Orange revient, d’une certaine manière, sur son passé. Deuxième épisode, « Allo ! Ne quittez pas ! » est consacré à l’âge d’or du téléphone fixe. Pour revoir le sketch de Fernand Reynaud : https://www.ina.fr/video/I06268515. Pour se connecter au MOOC d’Orange : https://mooc-culturels.fondationorange.com/login/index.php
À l’Institut culturel italien (50, rue de Varenne – 75007)
Pendant un mois, dans le jardin de l’Hôtel de Galliffet, une série d’événements (concerts, conférences, spectacles).
Pour participer aux soirées, réservation indispensable sur www.iicparigi.esteri.it.
Pour toutes les manifestations, le port du masque et le respect de gestes barrière seront obligatoires.
Programmation
Du Lundi 22/6 au mercredi 30/9
Photographie / Exposition / Paolo Pellegrin : Alpes. Plus d’info ici.
Lundi 22/6, à 18h30
Le droit et la justice dans la Rome antique, conférence de Dario Mantovani, professeur au Collège de France. En collaboration avec l'Association des Historiens. Réservez vos places ici.
Mardi 23/6, à 18h30
Nuages Quartet un concert inspiré par Pier Paolo Pasolini
avec Mauro Gargano (contrebasse), Giovanni Ceccarelli (piano), Matteo Pastorino (clarinette) et Patrick Goraguer (batterie). Réservez vos places ici.
Jeudi 25/6, à 18h30
Aventures d’Amour un concert pour guitares de Pablo Lentini Riva et Pierre Pradier. Réservez vos places ici.
Lundi 29/6, à 18h30
Le monde après le Covid-19 : quelle culture, quelle société ? Rencontre avec Stefania Giannini, Marc Lazar, Enrico Letta et Gilles Pécout. Réservez vos places ici.
Nous ouvrirons dans les prochaines semaines les réservations pour les événements à venir :
Mercredi 01/7, à 18h30
Mezzo, culture urbaine entre modernité et tradition
un concert de Alessandro Coppola (guitare et voix), Messaoud Kheniche dit Meta (percussions et voix), Marco Sica 'O Malamente (violon) et DJ Nejo (machines et sampler). Infos ici.
Lundi 6/7 à 18h30
At The End of The Day. Un concert de Federico Casagrande (guitare) et Vincent Peirani (accordéon). Infos ici.
Mercredi 8/7, à 18h30
Le Stagioni (Liv Heym et Paolo Zanzu) en concert. Trois sonates pour violon et clavecin obligé de J.S. Bach. Infos ici.
Mercredi 15/7 à 18h30
Migrando. Un spectacle théâtral de et avec Carla Bianchi. Infos ici.
Jeudi 16/7 à 18h30
Strata 2 un spectacle de danse de Maria Donata D’Urso
Mardi 21/7 à 18h30
Giulio Biddau en concert : Scarlatti, Beethoven et Liszt
Sur les comptes Facebook, Instagram Twitter et YouTube de l’Institut :
A Tavola con Maria Naccarato : la piadina ici
du 16 au 20 juin "Fare cinema". Parmi les événements : une masterclass de Gianni Canova sur le cinéma contemporain italien ; un hommage à Federico Fellini ; les courts du “Meilleur court métrage” des David di Donatello Awards 2020, une masterclass de Piero Cannizzaro. "Fare Cinema" est un projet réalisé du Ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, en collaboration avec le MiBACT, l'ICE, ANICA, Istituto Luce Cinecittà.
Fête de la musique le 21 juin : en exclusivité pour les instituts culturels de Tokyo, Hong Kong, Jakarta e Washington, le duo inédit Remo Anzovino (pianiste, compositeur) et Flavio Boltro (trompettiste) nous offre un vidéo-concert exceptionnel, à voir et à revoir sur les chaînes Facebook, YouTube et Instagram de l’Institut.
jusqu’au 30 juin à voir sur la chaîne Vimeo de l’IIC, Après la bataille ici et Vangelo ici (vostf) de Pippo Delbono. En collaboration avec la Fondazione Teatro Ert - Emilia Romagna.
jusqu’au 20 juin : Autour de la nuit de la Taranta (Italie, 2001, 53', vostf) de Piero Cannizzaro ici
À revoir :
Marco Aime : La pandémie, nous et les autres ici
Un souvenir de Paolo Fabbri ici
Nadia Urbinati : Démocratie, peuple, populisme ici
DE QUELQUES RÉOUVERTURES
Otto Freundlich au musée de Montmartre. La révélation de l’abstraction
Artiste peintre et sculpteur allemand d’origine juive né en 1878, Otto Freundlich est un grand pionnier de l’abstraction. Il s’installe à Montmartre entre 1908 et 1912 ; artiste engagé et visionnaire, il porte un message puissant en faveur d’un humanisme réinventé, opérant une synthèse entre les arts, la philosophie et la politique. En 1937, son œuvre est stigmatisée par le régime nazi comme symbole de l’ « art dégénéré » et Freundlich est déporté et assassiné le 9 mars 1943. L’exposition met en lumière comment, par la multiplicité de ses créations et par sa pensée philosophique, il joue un rôle précurseur dans la conception de l’art moderne. (12, rue Cortot, 75018. Jusqu’au 31 janvier 2021)
Réouverture du château de Versailles
Château, jardins, ambiance champêtre du Trianon, le Grand Siècle est à nouveau à vous. Plus d’informations sur :Plus d’informations sur le site du Château de Versailles et, pour tous le MOOC : Louis XIV à Versailles, idéal pour découvrir les coulisses de la cour du Roi-Soleil !
Musée d’Art moderne de Paris
Réouverture le mardi 7 juillet. À travers le parcours des collections permanentes intitulé La vie moderne, un siècle d’histoire de l’art avec, entre autres, les célèbres Danses de Matisse et plus de 500 œuvres majeures… en accès gratuit pour tous ! Et un nouveau guide des collections du musée.
Martin Parr au FRAC de Bretagne à Rennes
Parrathon, une rétrospective de Martin Parr, du 13 juin 2020 au 24 janvier 2021. Elle retrace la carrière de cet iconique photographe anglais du milieu des années 1970 à aujourd’hui, à travers 14 séries emblématiques dont certaines présentées pour la première fois en France. Au total, ce sont près de 500 images présentées au public au Frac Bretagne et dans le Parc du Thabor. Martin Parr est un « chroniqueur de notre temps ». Tourisme de masse, loisirs de classes ou objets du quotidien glanés autour du monde, les sujets de ses images nous montrent de façon pénétrante comment nous vivons, comment nous nous présentons aux autres, et ce que nous valorisons. Une rétrospective produite avec l’agence Magnum Photo et la collaboration de Fovearts. (Du 13 juin 2020 au 24 janvier 2021).
Littérature : lecture à Marseille, à l’espace Montévidéo
Dans le cadre des « Mercredi de Montévidéo », Nathalie Quintane et Antoine Hummel. « Blurb : Aux beaux jours, dans les rues, tout redevient chaudement local ; Je peux te trouver de la chloroquine en une heure, le Christ est mort pour nos péchés, عيد مبارك, il reste du PQ au Casino des Cinq-Avenues, le point chaud des Jumeaux est encore ouvert, Dieu a de bonnes nouvelles pour nous !, le marché des Capucins ferme par arrêté, etc. Ouvertures, fermetures, cessations, filons, pénuries, ascensions, discours au débit sûr et au crédit fragile ; c’est toujours la guerre, mais c’est encore la vie, la journée diverse et profuse. ». Nathalie Quintane est publiée chez P.O.L. et à la Fabrique. Antoine Hummel poste des textes et du son. Réservations : 04 91 37 97 35
Fête de la musique dans les centres et instituts culturels étrangers à Paris
Information sur le site du FICEP : https://www.ficep.info/.
Au Centre culturel irlandais. Réputé pour sa très belle cour et sa programmation musicale de qualité, le Centre accueille plusieurs milliers de personnes à chaque nouvelle édition. En cette année pas comme les autres, pas de mise en ligne mais une trentaine de personnes conviéesle 21 juin à 19h à une petite sérénade en privé donnée par une ou un artiste irlandais. Parmi les participants déjà confirmés, des chanteurs de renom comme Glen Hansard et Liam ó Maonlaí, mais aussi des auteurs-compositeurs émergents, des musiciens électro, blues… et des surprises à venir. Et, si vous souhaitez recevoir un appel Zoom d’un artiste irlandais le 21 juin, inscrivez-vous avant jeudi 18 juin minuit via : https://bit.ly/373cMWE. Les gagnants seront tirés au sort et recevront un mail le lendemain, avec tous les détails de l’invitation Zoom sécurisée, prévue entre 19h et 20h (heure française). Une manière de célébrer toute la diversité de la scène musicale irlandaise ! Avec Wallis Bird, Claudia Boyle, Celine Byrne, Paddy Casey Music, Ríoghnach Connolly, Cry Monster Cry, Duke Special, Fehdah, Mick Flannery, Bronagh Gallagher, Mark Geary, Glen Hansard, I Have A Tribe, Inni-K, Brían Mac Gloinn (Ye Vagabonds), David Kitt, Loah, Vyvienne Long, Anna Mieke, Barry Moore, MuRli Bo, Rusangano Family, Paul Noonan (Bell X1), Liam ó Maonlaí, Jack O Rourke, Christine Tobin Musician Page, Niwel Tsumbu Sounds, Lilla Vargen, Wyvern Lingo ... et bien d'autres ! On peut les écouter sur la playlist dédiée : https://bit.ly/3f3OiPY
Au Centre tchèque de Paris (18 rue Bonaparte, 6e), le 21 juin, de 14h à 19h, braderie de livres de la bibliothèque en musique avec le duo Suchý & Šlitr. Venez dégoter des perles rares triées durant le confinement et récupérer ce qui vous ferait plaisir ! Et une exposition Šlitr Šlitr Šlitr dans la salle Janáček : https://bit.ly/2XLAhR1
À l’Institut culturel roumain, chaque mardi, un rendez-vous sur les pages Facebook et Instagram pour voir et écouter des jeunes artistes, mais aussi partager leur processus de création ou d’interprétation, de travail artistique quotidien, a dû composer avec le confinement. Le 23 juin, à partir de 16h, "carte blanche" à la pianiste de jazz Ramona Horvath : des morceaux inspirés par le folklore roumain, pour célébrer à la fois la Fête de la musique comme la Journée Internationale de la Blouse Roumaine (ie), 24 juin. Les vidéos présentées seront en français ou sous-titrées en français.
L’après Covid-19 - 5 jours de débat, d’écriture et de propositions au Théâtre de la Ville (Espace Cardin)
L’URGENCE DES ALLIANCES propose de prendre à bras-le-corps le basculement qu'a provoqué la crise du coronavirus, et d’écrire ensemble les propositions concrètes de l’après Covid-19. 5 journées pour passer du confinement à l’espace public, de l’expérience personnelle et solitaire à la réflexion commune, de l’intime au politique, jusqu’à l’alliance des savoirs.
La culture, en charnière avec : la santé (15 juin), l'environnement (16 juin), les sciences (17 juin), l’économie (18 juin) et l’éducation (19 juin).
Le matin de 11h à 12h15, la même question sur l’impact de la pandémie sera posée à chaque intervenant de chaque journée : « Qu’est-ce que la pandémie a changé dans ma manière de penser mon métier et ma pratique dans mon champ d'activités? »
Avec : Jean-Jacques Aillagon, Frédérique Ait Touati, Alice Audoin, Jean Audouze, Laurent Bayle, Françoise Benhamou, Rocio Berenguer, Juliette Binoche, Dominique Bourg, Mireille Bruyère, Emmanuel Demarcy-Mota, Laurence Devillers, Justine Emard, Laurence Equilbey, Emmanuel Ethis, José-Manuel Gonçalvès, David Grabli, Carine Karachi, Rachel Khan, Thomas Langlois, Thomas Lilti, Frank Madlener, Sophie, Marinopoulos, Gilles Pecout, Mathieu Potte-Bonneville, Robin Renucci, Rebecca Zlotowski
Et aussi les interventions vidéo de :
Hortense Archambault, Nathalie Bondil, Baptiste Beaulieu, Barbara Carlotti, Natacha Chetcuti-Osorovitz, Daniel Cohen, Thomas Jolly, Jean Jouzel, Nicolas Hulot, Jean-Marc Levy-Leblond, Stéphane Lissner, Robert Wilson
Modération : Marc Dondey, Valérie Lehoux, Fabienne Pascaud, Yasmine Youssi & Weronika Zarachowicz
En collaboration avec La scène de recherche de l'Ecole normale supérieure Paris-Saclay et le soutien de l'Institut Français et du rectorat de l'académie de Paris. Détail de ces journées ici
À l’Opéra Comique pour la Fête de la musique, en ligne
L’Opéra-comique rouvre ses portes dans le cadre du OperaVision Summer gala. Depuis Copenhague, ce Gala proposera des mini-récitals depuis les scènes de huit théâtres européens : le Dutch National Opera d’Amsterdam, le Komische Oper de Berlin, Glyndebourne, le Teatro Real de Madrid, l’Opéra-Comique de Paris, le Teatro dell’Opera de Rome, le Royal Swedish de Opera Stockholm et le Polish National Opera de Varsovie. L’Opéra-Comique réunit la soprano belge Jodie Devos, le ténor français Cyrille Dubois et la pianiste Marine Thoreau La Salle pour cette soirée de gala diffusée dès le 21 juin à 19 h sur le site d’OperaVision. Au programme : Jacques Offenbach – Fantasio, Romance d’Elsbeth « voilà toute la ville en fête », Air de Fortunio « J’aimais ma vieille maison grise », Léo Delibes – Lakmé, duo Gérald / Lakmé «D’où viens-tu ? Que veux-tu ?... C’est le dieu de la jeunesse ». https://operavision.eu/en
Nouveau Théâtre de Montreuil
Trois week-ends de concert. Les 27 et 28 juin, le metteur en scène Julien Mellano présentera Ersatz et l'artiste Pamina de Coulon, présentera Palm Park Ruins. Les 4 et 5, puis 11 et 12 juillet, plusieurs concerts, en partenariat avec Banlieues Bleues, auront lieu sur le parvis du théâtre.