12 Mai 2020
Arts-chipels a été hors d'état de fonctionner durant plusieurs jours. Aussi certains éléments du programme culturel peuvent être obsolètes. Mille excuses pour ce contretemps. Dans l'intervalle j'ai divisé en deux la 18e livraison car je pensais que son volume pouvait bloquer le site. Ceci est donc la suite de la publication précédente.
Covid 19 : masculin ou féminin ? Cette importante question agite nos Académiciens français, toujours à la pointe de la langue. Si l’usage a popularisé le masculin, l’Académie prône le féminin. Sexisme invétéré qui veut que la femme soit la source de tous les maux pour l’homme ou au contraire volonté d’introduire du féminin dans un monde par trop masculinisé ? Le plaidoyer s’appuie sur l’usage de donner au genre d’un acronyme le nom qui en constitue le noyau. D = Disease = maladie… CQFD. Mais on pourrait retourner la proposition : « co-vi » renvoie à « corona-virus », espèce 19 ou 19e du nom. On a plutôt tendance à parler du virus que de la maladie. Alors, faut-il taxer les Académiciens d’un choix antiféministe manifeste ? Le débat est ouvert…
http://www.academie-francaise.fr/le-covid-19-ou-la-covid-19
Vous avez dit virus et autres considérations scientifiques
Voici venu le moment d'élargir le débat encire davantage.
Pendant des semaines, nous avons ausculté la moindre nouvelle, balayé électroniquement toutes les inflexions, enregistré toutes les évolutions, analysé toutes les terminaisons du mot Covid, mais nous sommes-nous posé les questions fondamentales ? C’est quoi au juste un virus ? ça fonctionne-t-y comme une bestiole vivante ? Le plus drôle c’est qu’on n’en sait rien. On est sûrs que les virus ont été un des moteurs de l’évolution, y compris la nôtre, qu’ils ont inventé – excusez du peu – le placenta, et peut-être même l’ADN. On sait aussi qu’ils ont besoin de nous, les vivants, pour se reproduire. Ce sont nos cellules qui leur fournissent les systèmes de synthèse et les sources d’énergie nécessaires à leur clonage. Les rois de l’infiltration, qu’ils sont, à notre corps défendant, bien sûr. Une armée de clones, qu’ils fabriquent grâce à nous, et qui se multiplient de manière exponentielle. Après ça, pour les contrer, il faut choisir entre gérer ou punir, limiter et laisser faire nos défenses ou trucider sans pitié grâce à un vaccin. Dilemme cornélien devant lequel la communauté scientifique s’interroge encore…
Mais face à des mutants, prudence ! Évitons cependant les trous noirs qui rôdent autour de nous. Justement on vient d’en découvrir un tout près, à seulement 1 000 années-lumière, une paille dans l’univers ! Et il y en aurait bien plus qu’on ne pense rien que dans la Voie lactée. Aristote disait que la nature a horreur du vide. Adage confirmé quand la diffusion du virus se fait de manière exponentielle, et que dans notre propre univers – en expansion lui aussi – les trous noirs ne sont pas des absences de matière mais une concentration tellement dense qu’elle en est noire… Le Covid 19 pourrait-il devenir un trou noir qui engloutirait l’humanité ?
De l’inconstance en physique
Noir c’est noir et l’énergie noire pourrait nous amener à repenser notre image du monde. L’une des interrogations qui agitent la physique d’aujourd’hui pourrait bien remettre en question le principe de l’existence de constantes fondamentales qui permettent de décrire l’univers. Grave problème car pour décrire le monde et l'enfermer dans le champ du savoir, il faut des règles fixes. Si elles se mettent à bouger, rien ne va plus... Tout au long du XXe siècle, les avancées de la science n'ont fait que montrer à quel point le concept d'évolution était une clé fondamentale pour comprendre le cosmos. Non seulement la biosphère évolue mais la Terre elle-même, jusqu'aux galaxies et à l'espace-temps puisqu'il est en expansion. Dès lors, on pouvait arriver à la conclusion qu'il était naturel de se pencher sur le cas des lois de la physique et d'envisager qu'elles aussi pouvaient varier dans l'espace et dans le temps. En utilisant une technique d'intelligence artificielle pour analyser la lumière de très anciens quasars, une équipe de physiciens confirme voir dans la constante de structure fine, équivalent de la constante de la gravitation mais pour la force électromagnétique, des indices de sa variation dans l'espace, ce qui pointerait en direction d'une nouvelle physique, comme celle de la théorie des supercordes, que l'on peut tenter de révéler par des études dans le domaine de la cosmologie et en particulier par l'étude de l'énergie noire. Plus que jamais nos certitudes vacillent et nous savons que nous ne savons rien. Et ce ne sont plus les philosophes qui postulent mais les scientifiques qui affirment... Humain, ta pensée en prend un coup...
Il faut sortir, dites-vous, en sortir ou s’en sortir ?
En attendant de pouvoir répondre aux questions existentielles et philosophiquement passionnantes sur gouverner et punir, sur nature et culture engendrés par la situation, ou sur les principes d'incertitude dépendant du contexte qui créent de nouvelles lois, une petite plage – sous les pavés – d’images pour sortir du confinement s'impose pour le repos du guerrier de l'intellect…
Dans ce tunnel entre la vie et la mort où nous avons cheminé, le déconfinement, on en a rêvé...
Maintenant il devient réalité et cette réalité n'est plus aussi lisse que nos rêves...
Un retour à la "normale" doit-il se faire sans interrogations ? Rien n'est moins sûr...
C’est le moment de prendre de bonnes habitudes. Éviter les bisous…
Garder nos distances…
Il existe un moyen imparable de savoir comment faire…
Et, compte tenu de la situation, pour les vacances, c’est pas joué !
Il va falloir renoncer à quelques projets…
Et, si on se rabat sur la France, il n'en faut pas moins prendre quelques précautions…
Pour résumer, vos vacances cet été, ça risque de ressembler à ça !
Et la plage, pour les veinards, c’est plutôt ça…
Mais ne vous découragez pas !
En attendant, consultez notre coin-coin culturel !
Madame de Sévigné traverse les siècles…
En des circonstances similaires à celles d'aujourd'hui , voici ce que Madame de Sévigné écrivait à sa fille, Madame de Grignan :
Jeudi, le 30ème d'avril de 1687
Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu'il nous fait livrer.
Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille, « Le Menteur », dont on dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
Je vous envoie deux drôles de masque ; c’est la grand'mode. Tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer.
Je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline.
☺ Vous vous en doutez, c’est encore un fondu de littérature qui s’est livré à cette petite supercherie… Cherchez l’erreur. Incohérences chronologiques, tournures trop modernes, etc. émaillent ce texte. Vous pouvez jouer à les trouver. Voici quelques pistes.
- Le Menteur de Corneille date de 1644
- Mazarin est mort en 1661
- Vatel s’est suicidé le 24 avril 1671
- la fable Les Animaux malades… est éditée en 1678
- il n’y a pas eu d’épidémie de peste à Paris dans la 2e moitié du 17e s.
- parmi les tournures anachroniques : « je vois discrètement ma bonne amie, Marie-Madeleine de La Fayette » : impossible, dirait Mme de…
- beaucoup de tournures modernes. En revanche, « confiner » est très ancien (13e s.) et contaminer également (dans les sens actuels).
Vous vous sentez frustrés car nous vous avons habitués à plus de fond ? Voici, pour les amoureux de la littérature, quelques propositions qui vous feront remonter aux années en culotte courte (ou presque)... mais de temps en temps on mange de la bonne soupe dans les vieilles gamelles...
Nostalgie, quand tu nous tiens...
Tempus fugit… et le ressouvenir nous saisit…
En passant de Lamartine (le Lac) qu'enfants nous trouvions un brin barbant, mais qui mérite qu'on le relise...
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
… à Baudelaire (La Vie antérieure), qui demeure une constante incontournable…
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
Prenons un peu d’auteur. Pas toujours évident de rester suffisamment concentré dans les conditions actuelles pour ouvrir un livre. C’est pourquoi Michaël Hirsch lit un chapitre d'une œuvre chaque jour à 11h en direct sur sa page Facebook. Pour commencer ses lectures, il a choisi la biographie de Magellan par Stefan Zweig.
Page Facebook : https://www.facebook.com/michaelhirschofficiel/
En Live Facebook : https://www.facebook.com/michaelhirschofficiel/live/
Et pour quitter le cercle des littérateurs et de la littérature, il convient de se consacrer à un dérèglement raisonné de tous les sens dans la planète « Arts »
Quelques images du monde répandues par France -Info
France-Info fait partager des images de street art répandues aux quatre coins du monde. Douces, poignantes, solidaires, poétiques, elles nous restituent l’étendue de l’épidémie et la réponse de résistance des artistes.
En musique : on aime bien…
Les « symphonies confinées ». ». Des mélodies qui se partagent à travers le monde. L'un commence et l'autre continue. D'un bout à l'autre de la planète, les voix et les instruments se répondent dans un joli travail collectif qui mêle chant et musique. A côté de The Answer Is Blowin’ in the Wind https://www.youtube.com/watch?v=KP-DPHBfpRk&feature=youtu.be, on peut trouver : la Tendresse https://www.youtube.com/watch?v=rEjvRktXeis, Laissons entrer le soleil https://www.youtube.com/watch?v=5nxh3RwJiTQ et d’autres…
Art lyrique.
Clémence et Matthieu s’amusent tout en voix avant de la suivre, cette voie, vers la revoyure… https://www.youtube.com/watch?v=l15C6uXnIpQ
Rossini. Une irrésistible vidéo de l’Ensemble Le Palais Royal qui réunit virtuellement les chanteurs du chœur (depuis leurs salles de bains) pour une interprétation déjantée du « Io del credito » extrait de l’opéra La Pietra del Paragone de Rossini.
http://revopera.com/bain-de-minuit-avec-le-palais-royal/
Plus classique: l’Ange de feu de Prokoviev au Festival d’Aix-en-Provence.
Theodora de Haendel au Th. des Champs-Élysées, avec Philippe Jaroussky (Dydime), Katherine Watson (Theodora), Stéphanie d’Oustrac (Irène), Kresimir Spicer (Septime), Callum Thorpe (Valens) et le Chœur des Arts Florissants. Dir. William Christie. Un bel oratorio. L’amour et le pacifisme chrétiens opposés à la volonté polythéiste d’un tyran romain. https://player.vimeo.com/video/413653543?texttrack=fr&utm_source=INFORMATION&utm_medium=EMAIL&utm_campaign=RP%2B-%2BDIFFUSION_THEODORA
Tristan et Isolde de Richard Wagner au Théâtre des Champs-Élysées
Le magnifique Stabat Mater de Pergolèse avec Philippe Jaroussky et Emöke Barath, dir. Nathalie Stutzmann (chapelle de la Trinité, château de Fontainebleau) https://www.youtube.com/watch?v=qzOmPUu-F_M&list=RDqzOmPUu-F_M&start_radio=1&t=0 ou https://www.youtube.com/watch?v=P65oBJBdSXM
Nabucco de Verdi à l’opéra de Zurich
https://www.opernhaus.ch/spielplan/streaming/nabucco/
Les productions de l'Opéra de Monte Carlo en vidéo. La Bohème, Falstaff, Lucia di Lammermoor, Nabucco, Manon, Tannhaüser et bien d’autres…
Keith Jarret sur France Musique. Le bonheur de passer deux heures avec Keith Jarrett, qui vient d’avoir 75 ans, en réécoutant deux de ses concerts donnés au Japon en 1976. Un Immense pianiste et compositeur, ici en piano solo. Une magnifique parenthèse dans le quotidien, à écouter en savourant chacune des explorations du créateur du Köln Concert. https://www.francemusique.fr/emissions/le-concert-de-20h/speciale-keith-jarrett-83560#xtor=EPR-11-[meilleur]-20200508-[pos1]
Et quelques pianistes classiques qu’on aime bien
Vittorio Forte. Sur son site : https://www.vittorioforte.com/audio
□ Schumann-Liszt Frühlingsnacht https://www.youtube.com/watch?v=EU6uTalmc7g
□ Gershwin Rhapsody in Blue https://www.youtube.com/watch?v=KxwgTjI-8rQ
□ Chopin, Concerto n° 2 en fa mineur https://www.youtube.com/watch?v=T0TGRrS8qAg
□ Bach Busoni Chaconne https://www.youtube.com/watch?v=s88CDjFu4g8
□ CPE Bach, Adieu à mon clavicorde Silbermann https://www.youtube.com/watch?v=RYm90G_nm6o
□ Rachmaninov, Concerto n°2 op. 18 https://www.youtube.com/watch?v=39LMnOJj5xQ
□ Couperin Chopin https://www.youtube.com/watch?v=Qgpavt9mFeQ
Posts de musique sur Facebook : https://www.facebook.com/pg/pianistVittorioForte/posts/
Et extraits sur Facebook.com/pianistVittorioForte/videos
Kenji Miura, 1er Prix du Concours Long-Thibaud-Crespin de piano 2019. Chopin, Concerto n°2, avec l’Orchestre national de France
https://www.youtube.com/watch?v=4HtLerXHW0c
Ariel Lanyi
□ Beethoven, Sonate en ré mineur op. 31 n°2 La tempête (au Miami Piano Festival) https://www.youtube.com/watch?v=860Xu_KvUFk
□ Schubert Sonate en ré majeur D 850 (live performance à St John’s Smith Square à Londres https://www.youtube.com/watch?v=aLozyN69B_Q
Gaspard Dehaene
□ https://www.youtube.com/watch?v=cmJFskuX2n4
□ https://www.francemusique.fr/emissions/en-pistes/en-pistes-du-mercredi-06-fevrier-2019-68830 Schubert, Mélodie hongroise en si mineur D817 et Sonate pour piano n°20 op. posthume D 959
Milosz Magnin, un pianiste des années 1960 qui mérite qu’on le réécoute.
□ Chopin, 24 Préludes op. 28 https://www.youtube.com/watch?v=zsi-hbivXYU
□ Chopin, Concerto n°1 https://www.youtube.com/watch?v=uHd1YmfaYNg
Antonii Baryshevskyi. Les différentes phases de sélection du concours Rubinstein 2014.
□ Prokoviev, Concerto n° 2 op. 16 : https://www.youtube.com/watch?v=LEKDmWV7pk8
□ Schumann, Quatuor op. 47 : https://www.youtube.com/watch?v=_Roe1VVfrbA
□ Haydn, Sonate en mi bémol majeur, Hob XVI:52 ; Schumann Sonate en sol mineur op. 22 n°2 ; Messiaen, extrait de Vingt regards sur l'enfant-Jésus (n° 11 et 8) ; Scriabine, Sonate n°5 en fa dièse majeur op. 53 https://www.youtube.com/watch?v=1P80XaQDSE4
□ Tableaux d’une exposition, Modest Moussorgsky https://www.youtube.com/watch?v=I59AWw3u4Nk
Note et bien en streaming. Cette sympathique association organise chaque trimestre des concerts destinés à soutenir des associations à but humanitaire met en ligne les concerts de ses dernières années. Et notamment :
- Les Brigands d'Offenbach (au programme de nos concerts de décembre dernier), mais aussi Aïda de Verdi, Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns, ou encore Porgy and Bess de Gershwin...
- le Requiem de Verdi, le Requiem allemand de Brahms, ou encore le Stabat mater de Poulenc...
- des œuvres symphoniques aussi diverses que le Concerto pour violon de Brahms, la 11e symphonie de Chostakovitch ou encore la 1re symphonie du jeune compositeur belge contemporain Kevin Houben…
- des œuvres a capella
- et, enregistré durant le confinement, l'un des sonnets de Shakespeare que Note et bien devait interpréter à l'occasion de ses concerts de mars
Pour les nostalgiques des salles obscures, 2 minutes d’images de films cultes, depuis la Sortie des usines Lumière jusqu’à Avengers…
https://www.neonmag.fr/120-ans-de-cinema-en-120-secondes-462039.html. Et 7 autres minutes sélectionnées par Joris Faucon Grimaud : https://www.neonmag.fr/120-ans-de-cinema-resumes-en-7-minutes-403217.html. Les Oscars du cinéma : https://www.youtube.com/watch?v=48M0L7yaus8. Les Academy Awards, à partir d’Emil Jannings en 1927 : https://www.youtube.com/watch?v=jAfFMY635L4
Et à la Cinémathèque française cette semaine : des essais de Jeanne Moreau immortalisés en photos, une rencontre avec Alain Chabat, un podcast avec Costa-Gavras, un film d'Ivan Mosjoukine sur notre plateforme « Henri » (https://www.cinematheque.fr/henri/) et un défi cinéma à relever avec le « DVD challenge ».
Pour le théâtre et la danse, sur le site de France TV, un grand nombre de propositions.
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/
Au théâtre
Molière aux Bouffes du Nord : Le Bourgeois Gentilhomme (2015) dans une mise en scène de Denis Podalydès. Musique de Lully, direction musicale de Christophe Coin, avec Pascal Rénéric. Jusqu’au 20 mai.
Le théâtre de Vidy-Lausanne se penche sur la chanson philosophique. Captation du Concours européen de la chanson philosophique, spectacle de Claire de Ribaupierre et Massimo Furlan créé à Vidy en septembre 2019.
La Femme de ma vie d’Andrew Payne, en version confinée
Chaque jeudi, vendredi et samedi, à partir de 18h45, Robert Plagnol donne rendez-vous aux internautes pour assister à une représentation gratuite de cette pièce psycho-policière, où un chauffeur de la pègre se lance dans des confidences intimes qui vont révéler ses failles. Lien : La Femme de ma vie - 19h00 sur ZOOM avec Robert Plagnol. Mais prudence : passé 19h00, l'accès est impossible.
Ah ! Quelle péninsule ! Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, par la Comédie française, dans la série « Au théâtre chez soi », avec Michel Vuillermoz, Françoise Gillard, Loïc Corbery, Bruno Raffaelli, Didier Sandre.
À 90 degrés de Frédérique Keddari-Devisme. Une femme, Marthe, est dévorée par la vie et par sa dépendance à l'alcool. Elle livre sans pudeur ses espoirs et ses défaites. La comédienne Elizabeth Mazev apporte à ce drame une légèreté presque solaire et offre une confidence bouleversante sur l'incapacité à trouver sa place. Il y a du malheur brut dans ce spectacle. Mais il y a avant tout l’espoir, brut aussi comme un diamant, qui fait avancer et vivre. Même en claudiquant, même meurtri. Vivre pour espérer le mieux.
https://vimeo.com/255819242?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Mai_public_1&utm_medium=email
Danse
Le Songe d’une nuit d’été à l’Opéra dans la chorégraphie de George Balanchine. https://www.france.tv/france-3/l-opera-de-paris/969429-le-songe-d-une-nuit-d-ete-par-le-ballet-de-l-opera-de-paris.html#xtor=EREC-50-[culturebox]-20200508-[gabaritA]&pid=
Du 8 au 10 mai, Roméo et Juliette, à la croisée de la musique de Prokofiev, de la tragédie de Shakespeare et de la chorégraphie de Christian Spuck. Du 15 au 17 mai, Wozzeck. Du 21 au 24 mai, Werther de Goethe, avec la partition de Jules Massenet.
https://www.opernhaus.ch/spielplan/streaming/
À l’Opéra de Paris, Clinamen, d’Hugo Arcier, un ballet virtuel très Bauhaussien dans un opéra en images de synthèse où le corps des danseurs devient atomes en mouvement répartis aux points d’articulation du corps. À l’invitation de 3e Scène. Une manière d’interroger la perception du mouvement.
Beaux-arts
À la fondation Vuitton cette semaine, la passionnante collection Chtchoukine. Un ensemble de 130 œuvres d’art moderne rassemblées par Sergueï Chtchoukine, collectionneur visionnaire de l’art moderne français du début du XXe siècle : Monet, Matisse, Picasso, Gauguin, Cézanne, Le Douanier Rousseau, Derain, entre autres. En partenariat avec le Musée Pouchkine de Moscou, le Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg et la Galerie Tretiakov de Moscou.
Et Jean-Michel Basquiat, cet enfant terrible de la peinture américaine disparu bien tôt. 120 oeuvres sont ici à découvrier. https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/la-fondation/flv-chez-vous.html
Kanye West, video de concert à l’auditorium
Et, le dimanche à 17h, le concert d’une promotion de lauréats de la Classe d’Excellence de Violoncelle, dirigée par Gautier Capuçon
https://www.youtube.com/user/FondationLV?utm_source=sendinblue&utm_campaign=&utm_medium=
L’instant figé, quand l’art saisit le mouvement dans les MOOC culturels de la fondation Orange en lien avec le MOOC du musée du Louvre. Comment depuis l’Antiquité, les artistes parviennent à décomposer et suggérer le mouvement pour donner l’illusion de la vie. https://mooc-culturels.fondationorange.com/enrol/index.php?id=26
Au Centre Pompidou, Préhistoire, une énigme moderne. Pour découvrir le lien qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain. Un parcours passionnant avec Maria Stavrinaki, co-commissaire de l'exposition. https://www.youtube.com/watch?v=LZuunOFpUgY&utm_source=INFORMATION&utm_medium=EMAIL&utm_campaign=2005%2B-%2BADH%2B-%2BCONTENU%2BNUMERIQUE%2B%25234
Et pour rester du côté de l’art pariétal, le producteur Martin Marquet, le réalisateur Pascal Magontier, Jean-Michel Geneste et le réseau Rock Art Network proposent The Final Passage, avec des visionnages en ligne gratuits sous la forme d'un voyage à travers le monde de l'art rupestre, symbolique de la profondeur des racines communes à toute l'humanité héritées de temps immémoriaux, il y a 36 000 ans dans l'Europe glaciaire. Dans les environs de la grotte Chauvet, les humains ont dû faire face à des épreuves et survivre dans un monde qu'ils ne pouvaient pas contrôler, mais dans lequel les animaux, surabondants, étaient puissants. Sur la même page : Why Rock Art Is Powerful And Relevant Today. https://www.missingmatter.info/tara-expo
À l’Institut culturel italien cette semaine
Jeudi 14 mai
Promenades dans nos archives / Retrouver le monde littéraire de Dacia Maraini et le rythme de la musique de Gavino Murgia
Vendredi 15 mai
Cuisine/A Tavola con Maria Greco Naccarato : « il gelato »
Jusqu’au 12 mai le film Vita agli arresti di Aung San Suu Kyi - Il film (I, 2017 - 90’ vostfr) ici
Et quelques vidéos déjà en ligne :
Le duo Dillon – Torquati : Une promenade musicale de Scarlatti à Sciarrino ici
Paolo Cognetti : littérature et montagnes ici
#Liberi di leggere avec Simonetta Greggio ici
Roberta De Monticelli : les valeurs en temps de confinement ici
Gianrico Carofiglio : Écrire entre ironie et mélancolie ici
Marcello Flores : 1943-1945 la Résistance en Italie ici
Pour les accros de la mode. Fashion Weeks en ligne. À Milan (du 14 au 17 juillet) comme à Paris (du 9 au 13 juillet), les élégances s’étaleront sur la Toile, sans se prendre les pieds dans le tapis… sur les chaînes numériques cameramoda.it, Instagram, Facebook, Linkedin, Weibo et YouTube.
Et pour terminer, les formations de l’INA
Dernière session, dédiée à la cadence d'images : "Combien d’images par seconde pour bien reproduire le mouvement" avec nos experts Marc Léger et Christophe Nelson. Posez-leur toutes vos questions en live !
Montage : Initiation à Final Cut Pro X
18 au 20 mai - 3 jours - Prise en charge FNE
Réalisez efficacement vos montages vidéo à partir du logiciel. Appropriez-vous cet environnement de travail innovant et effectuez vos montages vidéo pour le web et la communication.
Bons baisers protégés d'archi-pelle!